lundi 19 décembre 2016

Rions un peu,... quand même ! (23) ; Vraoum..!




Et oui : "Vraoum". Ou comment le psychanalyste se retrouve immanquablement débordé par la mécanique qu'il a inculqué à son patient, lequel ne s'est toujours pas aperçu que le "divan" l'emmenait dans le décors. 

Donc, les deux, le "pilote" et le "co-pilote", foncent à bride abattue dans les ténébreuses divagations de l'interprétation... (Ce serait plutôt, "à tombeau ouvert", étant donné le nombre de suicides répertoriés chez les "analysés"...).

Le psychanalyste, qui sait donc depuis le début que le divan n'est qu'un tombeau ouvert sur le néant, a tout de même une fois la présence d'esprit de dire : "pas si vite !!!", tout à coup rappelé par l'angoisse du manque à gagner si son patient venait à se crasher un peu trop vite sur un platane de "vérité" : la psychanalyse n'est qu'un charlatanisme, une théorie et une pratique zéro ; puis revenir en un éclair à la raison, se lever, et sortir définitivement du cabinet de l'analyste, en lui claquant la porte au nez une fois pour toutes.

Le divan, c'est un "bolide" (...) qui coûte très cher au patient. Et les psychanalystes sont, paraît-il, très addictifs à d'autres bolides, encore plus vrais que nature, ceux-là, (quoique l'argent, ce n'est pas que du "gaz" ...), et de couleur rouge, grâce aux écarts de conduite à répétition qu'ils savent provoquer chez leurs victimes, lors de l'analyse...

Comme vous le constatez sur ce dessin très représentatif de ce qu'est le divan, ce "bolide" rend les écarts de conduite d'autant plus probables qu'il n'a ni volant ni pédales. Tout est imaginaire, (ou "symbolique", dirait-on...), y compris les changements de vitesse et de direction. Avec une pareille automobile, inutile même d'essayer de naviguer à vue, tout le monde est aveugle, et personne ne sait vraiment où l'on va, ni comment y aller...

Pas si vite, pas si vite, (...), la route vers un hypothétique "permis-de-conduire-du-soi", en analyse, est bien plus longue qu'un tour du monde en 80 jours, infinie même, pour la bonne et simple raison que le psychanalyste sait aussi qu'il n'y a tout simplement pas ce "permis-de-conduire-du-soi" dont rêve le patient qui va en analyse. Il n'y a qu'une multiplication des périphériques, des carrefours, des impasses, des montées et des descentes vertigineuses, des chemins escarpés et sans fin, des itinéraires à voies multiples, bref, un labyrinthe de mots creux, de phrases creuses, de divagations pseudo-scientifiques et pseudo-thérapeutiques, d'ergotages inutiles sur des choses vraiment insignifiantes et qui devraient le rester, et de faux souvenirs, plutôt qu'un autoroute ou un chemin patiemment mais sûrement assuré vers plus de sagesse, de sérénité, d'intelligence de soi et sur son environnement social.

Le psychanalyste va tout mettre en oeuvre pour multiplier les impasses, renouveler les chemins de traverse, les carrefours inutiles, les itinéraires obscurs, grâce au postulat du déterminisme psychique inconscient prima faciae absolu et excluant tout hasard et tout non-sens : avec cette "base", il pourra donc rebondir absolument sur tout et n'importe quoi, vraiment sur tout et n'importe quoi, et y compris tout ce qui paraît et qui est même, absurde, des choses qui n'ont aucun sens pour toute personne normale. Mais même ce qui est absurde à l'esprit le plus rationnel et le plus normal, peut toujours trouver un "sens" (caché) pathogène ou névrotique ou psychotique, etc., pour un psychanalyste.

Heureusement, pour ceux qui connaissent quelques règles minimales de la logique et de l'épistémologie, si une théorie explique tout, ou se dote de postulats déterministes lui permettant de tout expliquer a priori ; donc, si elle ne peut, a priori, exclure aucun faits sur la base d'un postulat déterministe prima faciae absolu, comme avec la théorie de l'inconscient de la psychanalyse, alors, elle n'explique plus rien du tout, pas plus qu'elle n'est dotée d'un pouvoir de description qui puisse être réellement identifiable. Cette théorie devient un néant, elle est absolument (...) nulle.

... donc, si vous vous sentez indisposé, gêné, alerté, déstabilisé, énervé, harcelé (...) par les interprétations d'un psychanalyste, par ses entames trop souvent précédées de "savez-vous pourquoi ...." ou encore "vous rendez-vous compte que...", lesquelles vous demandent d'abord sur la pointe des pieds puis, si vous le laissez faire, explicitement, de jouer au "jeu de l'inconscient", c'est-à-dire "d'être inconscient" en conformité avec la théorie de la psychanalyse ; ne vous inquiétez pas, calmez-vous, et répondez simplement : "bof oui, si vous voulez, on peut toujours le dire, sur la base de cette théorie de l'inconscient dont vous ne parlez pas mais que vous voulez me fourguer et me faire accepter".... (Ce qui veut dire que ce qui est de l'ordre du discours, de l'énoncé, de la théorie, de l'interprétation, etc. n'est pas forcément, ni surtout immédiatement, de l'ordre du réel. Le problème, c'est que ce qui devrait être systématiquement tenu pour irréel, est aussi considéré, au besoin, comme réel par tout psychanalyste).

Ensuite, il aura sans aucun doute un silence prolongé en vous regardant, et là, vous vous sentirez encore une fois indisposé, gêné, pris pour un con, infantilisé, ou peut-être que comme moi, vous aurez une envie soudaine de lui flanquer une bonne claque dans sa gueule. Pourquoi ? Parce que bien entendu, il aura compris votre réponse, laquelle consiste à démasquer le contenu de son entreprise, à en montrer le caractère fallacieux, manipulateur et suggestif pour vous influencer dans le sens de ce qu'il souhaite. Donc il va subir une blessure narcissique. Et son silence prolongé, en retour de votre réponse, sera d'abord une insulte à votre intelligence, une tentative pour vous faire travailler du chapeau : en effet, ce silence sera bien sûr totalement incongru s'il se prolonge un peu trop (et il va le prolonger, en y ajoutant sans doute, un "mmh-mmh" ridiculement pesant et "très calme", écoeurant même, et vous aurez encore une fois une envie de le gifler, ou de lui cracher dessus). 

Ce silence aura bien sûr pour but de "vous renvoyez à vous mêmes" sur vos propos, et d'y réfléchir en éveillant en vous des doutes ?!... En effet, il est bien difficile de ne pas douter ou de s'interroger sur ce que l'on vient de dire à quelqu'un lorsque l'on s'attend à une réponse (et non un certain silence de sa part), si ce dernier, au lieu de respecter la règle normale de la communication, vous laisse donc tout à coup dans "le vide" ; et de façon à ce que ce vide incongru et inopiné vous soit inévitablement perceptible. Le but de ce silence peut avoir aussi pour effet de vous faire perdre le fil de vos pensées, la cohérence de toute la discussion, et d'accroître ou de mettre en place l'emprise psychologique que le psychanalyste souhaite sur vous, le contrôle de votre pensée.

Toujours pas d'inquiétude à avoir : si vous avez à faire à ce genre de silence, dites ce que vous ressentez immédiatement : "j'ai l'impression qu'avec votre silence tout à fait incongru, vous me prenez pour un idiot ; vous souhaitez me faire inutilement réfléchir sur une chose qui ne mérite pas plus de réflexion, et que ce n'est pas moi qui doit être "renvoyé à moi-même", soit dit en passant (...), mais vous, et admettre que votre théorie de l'inconscient c'est n'importe quoi. Maintenant, je vous préviens, nous sommes seuls dans votre cabinet, et moi, je n'aime pas que l'on me prenne pour un con, et que l'on m'insulte à me renvoyant des silences. Donc voilà : si vous réitérez ce genre de méthode avec moi, je me lève et je pars, sans payer. Si je constate que vous vous en gaussez, alors, je risque fort de vous envoyez mon poing sur la gueule".

Pour le psychanalyste, il existe un grand nombre de méthode "d'approche" de sa future victime, celle à qui il compte imposer un ascendant, par des moyens qui lui sera difficile de refuser. Par exemple, voici une entame très courante, après que vous ayez découvert un psychanalyste, pour la première fois dans son cabinet : d'abord, un silence, puis il vous regarde de manière intrusive bien sûr, et tout coup : "vous n'avez rien à me dire ?". Ou encore : "vous ne voulez pas qu'on parle ?". Ou bien : "vous ne voulez pas discuter" ?. Que faut-il penser de cette façon de faire ? Premièrement, quand on ne connaît pas les gens et qu'on les découvre pour la première fois, il est tout de même bien rare, qu'on ait tout de suite envie de se confier à eux. Mais pourquoi donc aurais-je des choses à dire à ce con (me suis-je dit...) ? Deuxièmement, en général, les gens normaux aiment le contact avec leurs semblables. Et, avec ceux qu'ils connaissent, ou lorsque les circonstances le justifient vraiment, ils aiment bien discuter un peu, ou échanger quelques mots, ce qui n'implique pas nécessairement qu'ils aient toujours envie d'être liés par la suite sur un long terme. Troisièmement, dans un contexte normal, une personne qui vous aborde tout à coup, ne vous demande pas, si elle est bienveillante et normale : "vous n'avez pas envie de discuter ?". Tout cela pour dire que les gens normaux ne "se mettent pas à table" comme ça, devant n'importe qui, même s'il ne détestent pas la communication verbale, en général. Et même si vous vous rendiez chez un psychanalyste ou un psychiatre, soit vous avez quelque chose de précis à lui dire, soit vous vous attendez à ce qu'il vous demande par exemple : "qu'est-ce qui ne va pas" ? Ou encore : "quel est votre problème" ? Ou bien : "quel est l'objet de votre visite ?

Mais la méthode la plus simple est tout simplement de ne jamais se confier à des psychanalystes, faites comme l'auteur de ce blog : n'allez jamais voir un psychanalyste, ne vous confiez jamais à ce genre d'olibrius.

Pendant l'analyse, le patient va découvrir comment se perdre, s'engloutir lui-même, se soumettre à une doctrine, à un autre individu qui n'en sait pas plus que lui sur rien ; comment accepter de délirer sur des délires avec un délirant par nature et qui ne s'ignore pas lui-même en tant que tel : son analyste. Il découvrira, s'il lui reste encore un sou de lucidité, comment son identité normale a été détruite, phagocytée par son analyste, et remplacée par un amoncellement de délires. Sa vie sera ruinée au sens propre, souvent. Et dans les meilleurs cas, s'il on peut dire (...), il deviendra un autre clone de la doctrine, un membre "heureux" (?) et prosélyte de la secte, toujours prêt à en vanter les mérites, à tenter de convertir d'autres à son credo, à faire usage à tout crin du terrorisme de l'interprétation, méthode pratiquée de façon si obsessionnelle (...) par les psys ; mais définitivement perdu, mort, pour toute indépendance d'esprit, tout esprit critique, et tout contact normal avec le réel qui l'entoure. La soumission totale. Qu'est donc devenu l'individu ?...

L'analyse n'est qu'un labyrinthe toujours plus profondément déliré dans le néant, que le psychanalyste n'a de cesse d'étirer, d'étirer, d'étirer,  jusqu'à ce que les deux aventuriers de l'interprétation ne finissent par constater leur désastre commun, avec les mêmes yeux, mais, dans l'immense majorité des cas, ce désastre pourtant constaté est un sujet plus tabou encore que le caractère délirant de la théorie de l'inconscient des psychanalystes !  

Mais avec cette théorie, tout s'explique toujours : les désastres thérapeutiques comme les prétendues "guérisons salvatrices", les silences comme tous les mots et les maux, aussi insignifiants, improbables ou irréels qu'ils puissent être ;  tout, l'on vous dit : tout.. A moins qu'ils ne continuent encore de s'aveugler complaisamment sur cette "matière" qu'est ce néant (...) qu'ils "explorent" depuis si longtemps et en vain, bien sûr ; ou n'avoir de cesse de trouver de prétendues réponses salvatrices (...) et des soi-disant guérisons par des mots, dans ce qui est condamné à rester des mots, (creux), ce qui hélas, demeure la situation la plus courante.

"La psychanalyse ne guérit pas, elle sauve", osent-ils encore dire aux croyants et aux impertinents qui refusent obstinément d'y croire.. Non, la psychanalyse ne guérit pas de l'aveuglement de soi, du narcissisme, de la folie, du vampirisme de l'interprétation délirante, elle ne guérit d'aucun maux mais les aggrave ou préfère nettement les créer quand ils sont absents. Et elle ne peut vraiment sauver personne de cette vérité : la vie ne s'apprend pas, ne se "répare" pas, avec un retour narcissique sur soi, dans l'isolement du "divan", sur la base d'un voyage délirant, "balisé" par de faux repères, des théories fumeuses, (quand elles ne sont pas ridicules), le tout ourdi par un charlatan, un minable ou une personne ratée, nuisible, perverse, et qui se flatte non seulement d'être immoral(e), cruel(le), et ignorant(e), tout en n'ayant de scrupules que pour son propre portefeuille.
 
Les psychanalystes ne peuvent jouir que de cette chose : faire du mal aux autres, le constater, constater leur impuissance à réagir, leur dépendance, et souvent leur colère, leur frustration à ne savoir comment leur rendre tout le mal qu'ils auront causé, à ne savoir comment les humilier à leur tour, les punir, leur faire ressentir toute l'humiliation justifiée celle-là, et sans appel de la punition méritée qu'ils auront subie.

Les psychanalystes aiment se comporter comme des pervers (narcissiques) exactement sur la base de ce "concept" qu'ils ont eux-mêmes forgé. Ils ne vivent que de la souffrance des autres, ils ne supportent pas que des gens ne souffrent pas comme eux, et encore moins ceux qui ne souffrent pas du tout ; ils ne peuvent admettre ni même concevoir que le tout un chacun ne soit pas "rangé" ou n'accepte pas de se "ranger" comme un mouton dans l'enclos pathologisant et infantilisant de leur doctrine. Pour les psychanalystes, les autres, les gens normaux, sont leurs exutoires : ils les utilisent pour se venger de leurs propres blessures narcissiques. La psychanalyse ne leurs sert qu'à vampiriser, phagocyter la normalité pour finalement la nier puis la détruire.

Les psychanalystes ont un besoin permanent d'emprise sur les autres (tout comme la plupart des psychologues ou des psychiatres formés à la psychanalyse, d'ailleurs...), et, répétons-le de constater avec jouissance la souffrance liée à la frustration et l'humiliation qu'ils font subir à leurs victimes lorsqu'elles se rendent compte qu'elles ne peuvent faire obstacle à ce besoin et les moyens d'emprise dont il use.

La jouissance des psychanalystes c'est l'humiliation de l'autre, de celui qui est libre, son infantilisation, la négation de son libre-arbitre, de son intelligence, sa réduction, car il s'agit de ramener les forces du patient au plus bas niveau, c'est-à-dire celle de l'analyste ; il s'agit même de détruire complètement les forces du patient, ses "résistances", et par ce biais, de réduire à néant l'identité du patient, pour faire de sa conscience une matière molle et prédisposée à la mentalité positiviste du psychanalyste et qui va s'exercer dans son mode le plus naïf : faire en sorte que l'esprit du patient devenu simple matière molle, ou seau vide, puisse docilement être refaçonné ou rempli par les délires de la doctrine, et, pire encore, en y ajoutant les délires et les perversions de l'analyste.

L'autre partie consécutive de la jouissance des psychanalystes, c'est de constater les effets délétères de leur mauvaise foi, de leur malhonnêteté intellectuelle, de leurs interprétations, de leurs suggestions de faux, de leurs moyens de pression, de leur art de la rhétorique qui parvient toujours à retomber sur ses pieds en ironisant, et également de constater votre impuissance (qui peut n'être que passagère) à ne savoir comment l'humilier à son tour en lui démontrant que non seulement l'on a parfaitement compris les ressorts fallacieux de sa rhétorique, mais que lui, se croyant d'ordinaire un invincible rhéteur à l'ego invulnérable se trouve soudain mis en échec, contraint, ou bien au silence, ou bien de constater ses fautes et de se taire, d'abandonner, et complètement ridiculisé devant son "patient", de fuir.

Ce qui fait jouir enfin les psychanalystes, comme nous l'avons déjà dit et répété, c'est donc votre énervement, votre colère, votre rage même à constater que vous ne pouvez jamais les décoller de la semelle de vos chaussures : c'est toujours une merveilleuse occasion pour eux, de faire des "mmh-mmh" pesants, d'autres interprétations parfois énigmatiques (...), de rebondir ad nauseam pour avoir le dernier mot, de gazouiller en souriant des propos mi-séducteurs mi-indisposants, mais toujours "psychologiquement orientés", (en comptant sans doute sur le fait que la gêne qui est la vôtre ainsi que la relative "paralysie" qui pourrait en résulter, leur donnerait davantage l'occasion d'accroître encore leur emprise), de prendre des postures infatuées ou affranchies, ou condescendantes, ou méprisantes, bref, des postures et des rictus en tout genre qui ont pour fonction de tenter de ne laisser aucun doute sur leur prétendue supériorité en vous infantilisant encore, etc.

Mais que l'on ne s'inquiète pas : pour qui possède les bases de l'épistémologie fondée sur la logique, qui a formé le projet de l'acquérir patiemment et avec rigueur ; pour lui, la psychanalyse, plutôt tôt que tard, finit par être démasquée, et le psychanalyste avec.

Ceux qui ont fait l'effort de lire l'oeuvre de Karl Popper, en lecture détaillée, patiemment, et en s'astreignant à un travail de réflexion personnelle sur cette oeuvre, une utilisation répétée et réfléchie, etc, ceux-là, ne peuvent jamais être séduits par la psychanalyse, il est impossible qu'elle les domine, et qu'elle remporte quoique ce soit contre eux. Elle ne peut absolument pas avoir le dernier mot, et nous pouvons même affirmer que pour la psychanalyse et son psychanalyste, la partie est perdue, était perdue, avant même d'avoir commencé.

L'homme n'a jamais cessé de réfléchir, d'être autonome, d'être libre, et totalement indépendant de toute emprise psychanalytique. Il n'y a jamais adhéré, jamais, et il n'y adhèrera jamais.

La psychanalyse est une théorie, une pratique, et une pensée zéro. En tant que doctrine dotée de réels pouvoirs de description de quoique ce soit, elle n'a tout simplement jamais existé, et n'existera probablement jamais.

(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).











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