mercredi 22 mars 2017

Discours de Phillipe SEGUIN, (récalcitrant très éclairé), sur le Traité de Maastricht et sur la question européenne. (1992).







"(...) car, ce que le peuple a fait, seul le peuple peut le défaire (...)".

"(...) Il est bien temps de saisir notre peuple de la question européenne. Car voilà maintenant trente cinq ans que le Traité de Rome a été signé, et que d'actes uniques en règlements, de règlements en directives, et de directives en jurisprudences, la construction européenne se fait sans les peuples, qu'elle se fait en catimini, qu'elle se fait dans le secret des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair-obscur des cours de justice. Voilà trente cinq ans que toute un oligarchie d'experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants, prend au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence, dissimule les enjeux, et minimise les conséquences. (...)".

"(...) L'Europe qu'on nous propose, n'est ni juste, ni libre, ni efficace. (...)".


 "(...) On est souverain ou on ne l'est pas. On ne l'est jamais à moitié. Un peuple souverain n'a de comptes à rendre à personne. (...)".

"(...) La souveraineté, cela ne se divise pas, cela ne se partage pas. (...)".


"(...) Que penser d'une politique économique qui se contente de guetter la reprise américaine, ou la récession outre Rhin ? Que penser d'une politique économique qui se résume à l'indexation de notre monnaie, et de nos taux d'intérêt sur le deutschmark et les décisions arrêtées par la Bundesbank ? (...) Quelle est la logique d'une politique qui oscille au seul gré des parités monétaires indifférentes à l'économie réelle ? Et n'est-il pas paradoxal de voir l'Etat plus myope encore que les marchés, se déterminer au rythme de la publication de quelques indices financiers ? (...)".


*


Controverse (réponse de François Mitterand, Président de la République) : 






Le leurre de la monnaie unique (Philippe Seguin) :




*












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Psychanalystes, dehors !

Archives du blog