samedi 9 septembre 2017

Vincent COURTILLOT, récalcitrant très éclairé.





Vincent Courtillot nous propose ici une conférence de climatologie "non people" (...) :






Commentaires :

Il est tout à fait sidérant de découvrir que le centre britannique qui a collecté les données pour établir sa théorie du changement climatique (vers un réchauffement global) ait purement et simplement refusé de divulguer, et ses données, et les détails sur ses méthodes de travail, aux fins de contrôle intersubjectif par d'autres chercheurs, procédure qui est absolument incontournable pour garantir l'objectivité et en particulier le caractère non-accidentel de données d'observation dans le cadre d'un programme qui prétend se qualifier de "scientifique", avec tout l'impact que cela suppose au niveau des représentations du grand public sur sa valeur descriptive objective des réalités actuelles du climat... 

Mais en écoutant plus loin cette conférence de Vincent Courtillot, ce n'est pas l'unique et très grave entorse aux "règles de l'art" du travail scientifique que cet organisme, (et surtout le GIEC), ont pu commettre, loin s'en faut, hélas..

Vincent Courtillot : "En thermodynamique ont peut ajouter les volumes, on ne peut pas ajouter les températures". (Autrement dit, il n'est pas valide, de procéder à partir de moyennes thermiques pour argumenter sur un "réchauffement climatique global"...).

Vincent Courtillot : "La notion de température globale (...) nous ne sommes même pas sûrs que cela signifie quelque chose. (...) La température moyenne telle qu'elle est calculée, N'EST PAS une température au sens thermodynamique".

Vincent Courtillot (sur la base des travaux de Grudd) : "Oui, nous sommes dans une période chaude, mais elle n'a rien d'exceptionnel, il y en a eu d'analogues, en 750, en 1400, en 1750 et surtout la période de DEUX SIECLES autour de l'an mille a été plus chaude qu'aujourd'hui..."

 

Vincent Courtillot et la méthode scientifique. Evidemment, comme il est rigoureux dans ce domaine, il ne peut éviter de proposer un modèle qui s'apparente directement à celui de Karl Popper, avec la notion de falsifiabilité (réfutabilité) des théories (seule objection cependant : aucune science, aucune démarche scientifique qu'elle quelle soit ne débute par l'observation car c'est toujours la théorie qui guide l'observation puisqu'il ne peut jamais y avoir d'observation "pure des faits" ou qui ne soit a priori, toujours "entachée" de théorie (Karl Popper) :




Vincent Courtillot : "Le GIEC a éliminé petit-à-petit l'expression des gens qui ne sont pas d'accord". Voilà une "méthode" diamétralement opposée à une authentique démarche scientifique, car il est démontrable avec des arguments logiques indiscutables que la connaissance ne peut naître, précisément que du désaccord, de la controverse. Bref, comme dans l'univers de la psychanalyse, le GIEC a à faire face à une dimension sociale de l'administration et de la diffusion de la vérité scientifique et bien entendu de l'administration de la preuve. Le GIEC se heure à un très grave problème l'obscurantisme et d'intolérance, de désinformation, etc., etc., 


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Ce que nous fait comprendre ici Vincent Courtillot est encore uen fois essentiel : la vraie démarche scientifique ne peut jamais se passer d'hypothèses alternatives, de programmes de recherche alternatifs, lesquels, (et contrairement à ce que proposait Imre Lakatos, qui fut pourtant un des disciples de Karl Popper avant d'entrer en désaccord avec lui dans son livre "Histoire et méthodologie des sciences"), doivent toujours être mis en discussion, en "controverse", et faire l'objet de tests permettant d'en éprouver la valeur descriptive et explicative concurrente. En conséquence, la vraie science, ne peut jamais, logiquement être et demeurer totalement "consensuelle", elle est toujours controversée, issue de la controverse, et doit toujours ouvrir sur de nouveaux problèmes, donc de nouvelles controverses.








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