"A montrer dans les écoles de France et de Navarre".
Notamment dans les cours de philosophie où il est encore, hélas, fait mention de Freud, comme d'un prétendu "grand scientifique", et de la psychanalyse, comme d'une prétendue "science"....
Ni l'un, ni l'autre n'ont jamais été "scientifiques", et la seconde ne l'est toujours pas, ni ne peut le devenir, en l'état où elle se trouve, lequel est dépendant, en particulier, de l'attitude pour le moins lamentable de ses défenseurs par rapport à l'épistémologie, et, pour dire vite, par rapport à toute une dimension sociale de la preuve : que doit-on considérer, de façon valide et objective, comme étant bien une "preuve" (scientifique) ? Comment et pourquoi les défenseurs de la psychanalyse ont-ils réussi à répandre des idées totalement fausses sur ce qui doit être considéré comme une preuve scientifique, ou même plus généralement, une preuve ?..
Ce n'est pas faire injure à la psychanalyse que de nier sa scientificité, et de démontrer qu'elle n'est donc qu'une pseudo science, (ce qu'elle a toujours été), avec, de surcroît, des arguments indiscutables. C'est faire injure à la science et à l'intelligence que d'affirmer que la psychanalyse est une science ou qu'elle pourrait même en devenir une.
... Seulement, si l'on peut démontrer que la psychanalyse n'est qu'une pseudo-science avec l'épistémologie de Karl Popper, ceci entraîne des conséquences bien plus lourdes pour cette doctrine que ne le croient généralement les psychanalystes ; autrement dit, l'on peut démontrer consécutivement qu'elle demeure toujours absolument vide de tout pouvoir de description, d'explication et de prédiction, sur tout ce qui touche à la "nature humaine", pouvoirs qui soient fondés sur des preuves scientifiques valides.
Au jour d'aujourd'hui, et en toute rigueur, personne ne devrait pouvoir décider si la psychanalyse est "fausse", ou si elle s'approche un tant soit peu d'une "vérité", à partir de l'une quelconque de ses théories. Pourquoi ?
. Parce que ce qui permet de fonder une croyance dans l'objectivité d'une théorie et corrélativement dans son aptitude à correspondre à certains faits, (ou a contrario dans sa fausseté), ce sont toujours des preuves, mais établies à partir de tests d'un certain type, où, par exemple, celui qui tente de "prouver", ne peut être, à la fois, "juge et partie" ou en situation d'influencer directement le comportement de l'objet de recherche, avec, comme le nécessite systématiquement la "situation du divan", des procédés omniprésents de suggestion, de pression, d'intimidation, de manipulation mentale, etc., (Cf. Nathan Stern, "La fiction psychanalytique").
. Aucun psychanalyste n'a jamais pu éviter, ni ne peut éviter d'être non seulement "juge et partie", mais aussi en situation d'utiliser la suggestion sur son patient. (La situation du "divan" ne peut, par conséquent, et en aucun cas, être un soi-disant "laboratoire" de recherche pour la psychanalyse). La parole est toujours suggestive, puisque suggérer signifie "faire venir à l'esprit". Et les silences utilisés souvent de manière inopinée dans le décours des associations verbales d'un patient ne peuvent éviter de l'être aussi.
. Il n'est pas possible d'établir la moindre preuve de "l'inconscient", ou du "refoulé inconscient", ou de la "censure", tels que ces "concepts" sont entrevus dans le cadre de la théorie analytique : aucun test authentiquement scientifique n'est possible, parce que la psychanalyse postule de manière sine qua non l'existence d'un déterminisme psychique inconscient, mais prima faciae absolu en ce qu'il prétend exclure tout hasard et tout non-sens. Cette forme de déterminisme n'est pas testable, et n'aura donc strictement jamais aucune chance d'accéder à la scientificité, comme nous le démontre Karl Popper dans "L'univers irrésolu. Plaidoyer pour l'indéterminisme".
Donc, ... puisque aucune mise à l'épreuve indépendante et extra-clinique n'est possible, soit pour réfuter, soit pour corroborer la psychanalyse, il n'y a donc aucune possibilité d'établir un fondement pour aucune croyance, soit en sa fausseté, soit en sa proximité à la vérité.
Donc, ... la seule chose qui puisse caractériser la psychanalyse demeure ceci : c'est toujours une doctrine sans fondement démontrable de manière valide.
Ce n'est pas faire injure à la psychanalyse que de nier sa scientificité, et de démontrer qu'elle n'est donc qu'une pseudo science, (ce qu'elle a toujours été), avec, de surcroît, des arguments indiscutables. C'est faire injure à la science et à l'intelligence que d'affirmer que la psychanalyse est une science ou qu'elle pourrait même en devenir une.
... Seulement, si l'on peut démontrer que la psychanalyse n'est qu'une pseudo-science avec l'épistémologie de Karl Popper, ceci entraîne des conséquences bien plus lourdes pour cette doctrine que ne le croient généralement les psychanalystes ; autrement dit, l'on peut démontrer consécutivement qu'elle demeure toujours absolument vide de tout pouvoir de description, d'explication et de prédiction, sur tout ce qui touche à la "nature humaine", pouvoirs qui soient fondés sur des preuves scientifiques valides.
Au jour d'aujourd'hui, et en toute rigueur, personne ne devrait pouvoir décider si la psychanalyse est "fausse", ou si elle s'approche un tant soit peu d'une "vérité", à partir de l'une quelconque de ses théories. Pourquoi ?
. Parce que ce qui permet de fonder une croyance dans l'objectivité d'une théorie et corrélativement dans son aptitude à correspondre à certains faits, (ou a contrario dans sa fausseté), ce sont toujours des preuves, mais établies à partir de tests d'un certain type, où, par exemple, celui qui tente de "prouver", ne peut être, à la fois, "juge et partie" ou en situation d'influencer directement le comportement de l'objet de recherche, avec, comme le nécessite systématiquement la "situation du divan", des procédés omniprésents de suggestion, de pression, d'intimidation, de manipulation mentale, etc., (Cf. Nathan Stern, "La fiction psychanalytique").
. Aucun psychanalyste n'a jamais pu éviter, ni ne peut éviter d'être non seulement "juge et partie", mais aussi en situation d'utiliser la suggestion sur son patient. (La situation du "divan" ne peut, par conséquent, et en aucun cas, être un soi-disant "laboratoire" de recherche pour la psychanalyse). La parole est toujours suggestive, puisque suggérer signifie "faire venir à l'esprit". Et les silences utilisés souvent de manière inopinée dans le décours des associations verbales d'un patient ne peuvent éviter de l'être aussi.
. Il n'est pas possible d'établir la moindre preuve de "l'inconscient", ou du "refoulé inconscient", ou de la "censure", tels que ces "concepts" sont entrevus dans le cadre de la théorie analytique : aucun test authentiquement scientifique n'est possible, parce que la psychanalyse postule de manière sine qua non l'existence d'un déterminisme psychique inconscient, mais prima faciae absolu en ce qu'il prétend exclure tout hasard et tout non-sens. Cette forme de déterminisme n'est pas testable, et n'aura donc strictement jamais aucune chance d'accéder à la scientificité, comme nous le démontre Karl Popper dans "L'univers irrésolu. Plaidoyer pour l'indéterminisme".
Donc, ... puisque aucune mise à l'épreuve indépendante et extra-clinique n'est possible, soit pour réfuter, soit pour corroborer la psychanalyse, il n'y a donc aucune possibilité d'établir un fondement pour aucune croyance, soit en sa fausseté, soit en sa proximité à la vérité.
Donc, ... la seule chose qui puisse caractériser la psychanalyse demeure ceci : c'est toujours une doctrine sans fondement démontrable de manière valide.
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Bien entendu, les psychanalystes-visiteurs... qui pourraient juger de ce que nous venons précédemment d'écrire, le qualifieraient de "phase anale", ou de "phase maniaque", ou de je ne sais quoi d'autre...
Ce qui est important n'est pas tellement d'être "jugé", c'est de toujours avoir à l'esprit, qu'avec les psychanalystes l'on est toujours "jugé" que par des charlatans, ou des ignorabimus, ou tout simplement des porcs.
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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".