dimanche 4 février 2018

Etat de Droit, ou tyrannie, il faut choisir.




Soyons bref : 

1. Un témoignage n'est pas une preuve. Et une accusation non plus. Pour qu'une accusation soit admissible, il faut qu'elle soit fondée sur des preuves administrées de manière valide et encadrées par les institutions qui ont la charge de le faire ; et certainement pas par le tout venant, le citoyen lambda, la populace.

2. La Vérité n'est pas une affaire de sentiments, d'impressions, de "sense data", d'émotions.. C'est une affaire de logique. (Et la procédure d'administration de la preuve, entre la Science et le domaine juridique, est fondamentalement identique).

3. Ce n'est pas parce que l'on est accusé, que l'on est coupable.

4. La Justice, dans un Etat de Droit, digne de ce nom, doit tout mettre en oeuvre pour résister aux fantasmes d'une certaine populace toujours avide de trouver des exutoires avec des "désignés-coupables-d'office", sans avoir la moindre preuve de leur culpabilité. Tout commence, de nos jours, par une certaine forme de lynchage médiatique.

5. Être citoyen, consiste parfois à éclairer les ignorants sur ces principes fondamentaux, sans lesquels Etat de Droit ou Démocratie ne sont plus que des mots creux. 

6. Tout le monde a le droit d'être défendu, y compris lorsqu'il y a des preuves avérées de la culpabilité d'un accusé. Sinon, répétons-le, c'en est fini de la Démocratie et de l'Etat de Droit.

(Patrice Van den Reysen).

P.S. : 

Il ne s'agit pas de défendre qui que ce soit, mais des principes, nuance. Et il ne s'agit pas non plus de "tirer sur les ambulances" qui emportent de possibles victimes. Mais, comprenne qui pourra...



*                    * 



Mémoire collective (La Loi des Suspects du 17 septembre 1793), sans parler de la terrible loi du 22 prairial 1794 ... : 














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