samedi 23 mai 2020

COVID-19. Une étude publiée dans "The Lancet" mettrait à mal les travaux du Professeur Didier RAOULT...





(Cet article de la revue "The Lancet" est aussi téléchargeable en ligne, sur la page internet précédemment liée).

*



Commentaires de Gérard ZITTA (sur Facebook) : 

ARTICLE DU LANCET du 22 MAI 2020:

Les médias TV profitent de cet article pour dénigrer encore le pr. Raoult. Mais ils « oublient » de mentionner certains points de l'article qui mettent en doute ou affaiblissent les conclusions de cette étude!

« the presence of cardiovascular comorbidity in the study population could partially explain the observed risk of increased cardiovascular toxicity with the use of chloroquine or hydroxychloroquine, especially when used in combination with macrolides »

« however, the baseline characteristics among the groups analysed were dissimilar and the possibility of bias cannot be ruled out. »
(Magagnoli J, Narendran S, Pereira F, et al. Outcomes of hydroxychloroquine usage in United States veterans hospitalized with COVID-19. medRxiv 2020; published online April 23. DOI:10.1101/2020.04.16.20065920 (preprint).

« Our study has several limitations. The association of decreased survival with hydroxychloroquine or chloroquine treatment regimens should be interpreted cautiously.
Due to the observational study design, we cannot exclude the possibility of unmeasured confounding factors, although we have reassuringly noted consistency between the primary analysis and the propensity score matched analyses. Nevertheless, a cause-and-effect relationship between drug therapy and survival should not be inferred.
These data do not apply to the use of any treatment regimen used in the ambulatory, out-of-hospital setting. Randomised clinical trials will be required before any conclusion can be reached regarding benefit or harm of these agents in COVID-19 patients. We also note that although we evaluated the relationship of the drug treatment regimens with the occurrence of ventricular arrhythmias, we did not measure QT intervals, nor did we stratify the arrhythmia pattern (such as torsade de pointes). We also did not establish if the association of increased risk of in-hospital death with use of the drug regimens is linked directly to their cardiovascular risk, nor did we conduct a drug dose-response analysis of the observed risks ».



https://www.thelancet.com/action/showPdf...

https://www.thelancet.com/.../PIIS0140-6736(20.../fulltext

Notes personnelles :

1. Cette étude n'apporte rien de vraiment nouveau.
On savait déjà que les personnes avec commorbidités cardio-vasculaires étaient à risque pour un traitement à base de chloroquine ou hydroxychloroquine. On savait aussi que ce traitement devait donc être « encadré »médicalement.
Il faudrait faire une étude, uniquement sur des personnes non à risques!

2. A propos de l'effet placebo
Si on rabâche dans les médias qu'un traitement est à risques, cela va avoir un effet néfaste sur son effet! Si l'effet placebo existe et a été scientifiquement prouvé depuis les années 50, l'effet anti-placebo existe sans doute aussi!


*

Commentaires de Patrice Van den Reysen :

Fin de partie pour le Professeur Didier Raoult ?

Les conclusions fournies par cet article récent de la revue "The Lancet" sont pourtant accablantes. Et la revue "The Lancet", est la plus reconnue au monde, semble-t-il. Cependant ...

Il faut attendre la réponse du Professeur Didier Raoult et de son équipe.

Des personnes ont guéri à partir de son traitement. Beaucoup de personnes.

Toutefois, cet argument, stricto sensu, n'est pas, d'un point de vue épistémologique rigoureux, une preuve de l'efficacité du traitement, c'est indiscutable. Ce n'est qu'une confirmation.

(Le 12 juin 2020, et après réflexion, nous sommes obligés de revoir quelque peu l'argument juste précédent en le complétant :

- En effet,  par l'introduction du "facteur humain", selon diverses caractéristiques lors d'essais cliniques "in vivo" et sur la base de recherches expérimentales "in vitro", (lesquelles cherchent surtout à évacuer le facteur humain), il faut considérer que l'introduction de ce facteur humain constitue au contraire une condition supplémentaire et significative de sévérité des tests cliniques "in vivo" par rapport aux tests de laboratoire "in vitro".

- Ce qui veut dire que l'efficacité obtenue lors des tests cliniques constitue bien une corroboration acceptable des tests "in vitro" par l'introduction de conditions augmentant le risque de réfutation de l'efficacité de la bi-thérapie constatée "in vitro". (Mais, en toute rigueur, il faudrait aussi une réfutation "in vitro" des tests expérimentaux effectués dans les mêmes conditions pour prouver l'inefficacité de la bi-thérapie du Pr. Raoult).

- Le Professeur Raoult avait donc bel et bien raison : les tests cliniques réalisés a posteriori des tests in vitro corroborent ces derniers. Et il n'était donc pas nécessaire d'avoir une cohorte de patients très nombreuse lors de ces tests. 

- Cependant, nous maintenons évidemment que les réussites obtenues en pratique médicale après les tests cliniques sur des patients (en dehors de ces tests) ne sont pas, stricto sensu, des "preuves". Ce ne sont que des confirmations.)

Mais, les recherches expérimentales in vitro confirment  aussi (il ne s'agit pas de corroboration stricto sensu) l'efficacité de la combinaison essayée in vivo par le Professeur Raoult. Et les recherches cliniques in vivo corroborent les recherches expérimentales in vitro par l'introduction du facteur humain.

C'est notamment pour cette raison tout à fait essentielle : la corroboration "in vitro", que le Professeur Raoult avait cru en la viabilité de ses tentatives puis en la fiabilité de ses observations cliniques ainsi que dans les guérisons obtenues.



Voilà donc le point qui nous semble crucial :

Des doutes sur l'inefficacité de cette combinaison (hydroxychloroquine + azitrhromycine) auraient été bien plus crédibles s'il n'y avait eu aucune corroboration préalable in vitro. Et là l'on aurait pu vraiment reprocher au Professeur Raoult d'avoir fait un peu n'importe quoi, et de n'avoir suivi que dogmatiquement ses propres lubies sans aucune assise préalable de recherches expérimentales in vitro.

Mais il n'en fut rien : il y a bien une corroboration in vitro, préalable, aux essais cliniques du Professeur Raoult. Et ensuite, les tests cliniques apportent une corroboration des tests in vitro.

Donc, je le répète, il y a un élément ou des éléments qu'il faut encore élucider :

Le Professeur Raoult doit expliquer pourquoi les chercheurs qui ont participé à ce travail pensent fournir des preuves (cliniques) qui réfutent ses essais cliniques et les expériences in vitro, bien qu'il faudrait aussi des preuves expérimentales (donc in vitro) qui réfutent les corroborations (in vitro) de l'utilisation de l'hydroxychloroquine.

Par conséquent, le problème reste encore, selon nous, ouvert à la discussion...

Gardons espoir, la discussion scientifique n'est pas encore close sur l'efficacité du traitement du Professeur Raoult. Mais, ne soyons pas dogmatiques et aveugles.

Attendons la réponse de Didier Raoult et de son équipe.


*


Mais, cher(e)s récalcitrant(e)s éclairé(e)s, nous avons garde "le meilleur" pour la fin. Voici :


















2 commentaires:

  1. Il faudrait faire une étude, uniquement sur des personnes non à risques!
    Le pr Raoult a obéi à la posologie et au serment d'Hypocrate, l'étude non! Il me semble.
    Voici quelques extraits du serment d'Hypocrate:
    "Je ne provoquerai jamais la mort délibérément."
    "Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission."
    "Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux."
    "Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.”
    etc.

    Contre-indication du plaquenil:
    "en cas d'association avec le citalopram, l'escitalopram, l'hydroxyzine, la dompéridone et la pipéraquine en raison du risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). "

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  2. De plus il y a un lien à fouiller entre le pr Mandeep R Mehra et Gilead.
    https://ishlt.org/ishlt/media/ISHLT/Content%20Documents/PRAGUE_2012_FINAL_PROGRAM.pdf

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