Insupportables “devins”..
Cette aptitude que peuvent avoir les gens à déduire l’existence indubitable de relations de cause à effet entre deux événements qui se succèdent et à en tirer des conclusions non moins indubitables sur les motivations, (pourtant non divulguées), de ceux qui en sont les géniteurs, est proprement sidérante … Ils devraient consulter ce lien, cela devrait les aider un peu.
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L’envie de lire dans vos pensées et cette redoutable propension à se croire capables de décrypter vos intentions, y compris les plus intimes, qu’est-ce qui peut bien les motiver, sinon la peur, puis dans les cas encore plus "domestiques" (...), la bassesse, la mesquinerie, la médiocrité, la jalousie ?
Mais la peur ne devient-elle pas la génitrice de tous ces travers qui s'en suivent ? A partir de tout ce bestiaire, il en résulte d'autres pratiques non moins redoutables de la part de "ces-gens-là" et permises par les progrès technologiques et l'Internet : l'espionnage. L'espionnage de la vie privée, de la vie intime. Mais je vais être plus clair et mettre, disons, "les pieds dans le plat" :
Le fameux "dark Web". Depuis que l'Internet existe, moi, l'auteur de ce blog, je n'y ai justement jamais mis les pieds (...) ou un seul oeil, pas une seule et unique fois. Je répète : pas une seule fois. J'ai entendu dire ce que pouvait contenir ce "dark Web". Les choses les plus horribles, les plus écoeurantes, les plus condamnables. Et moi, l'auteur de ce blog, je ne me suis jamais intéressé aux choses les plus condamnables et autres. Jamais. Et je ne m'y intéresse toujours pas. Mais peut-être que certaines personnes mal intentionnées ont su faire en sorte "que je m'y intéresse" (...) en m'attribuant indûment des consultations que je n'ai, moi, jamais faites sur l'Internet, ni été motivé à les faire.
Je n'ai aucune pitié pour ce genre d'espions, de fabricateurs, de manipulateurs, qui plus est anonymes. Une erreur de leur part, une seule erreur, et ils comprendront, mais trop tard, ce que veut dire pour moi, n'avoir aucune pitié. Cela veut dire par exemple que je n'aurais d'égard pour strictement personne, absolument personne, je tiens à le souligner. Tout individu, quel qu'il soit et qui aurait pu se rendre coupable de manipulations, de fabrications, de calomnies ou de diffamations de ce genre (...) à mon égard, et dont je pourrais en apporter la preuve, n'y couperait pas. Personne ne serait épargné.
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Mais revenons à nos moutons. Nous parlions de la peur de tous ces insupportables devins : ...
La peur par rapport à plusieurs choses : ils ont peur que vous soyez “hors de contrôle”, par exemple, jusqu’à prétendre pouvoir interpréter votre “inconscient” (...) à travers chacun de vos faits et gestes. Peur que vous ne correspondiez pas à la négativité qu'ils voudraient vous faire endosser. Peur que vous possédiez des qualités inaccessibles et incompréhensibles, donc peur pour leurs egos, c'est-à-dire peur de se constater médiocres de manière encore plus claire, explicite... Donc peur d'une redoutable blessure narcissique. Etc., etc. Et aussi la jalousie, comme nous l'avons dit. Mais, la jalousie, au fond, n’est-ce pas de la peur ?.. Et la peur d'où vient-elle si ce n'est de l'ignorance et de l'incertitude ?
La seule solution que voient donc tous ces devins consiste à vous enfermer dans leur idée d'un déterminisme "psychique inconscient" dont vous seriez aussi l'objet, leur offrant un confort et une sécurité de pensée se manifestant à travers les interprétations les plus décalées par rapport aux faits qui concernent vos réelles intentions (et que vous seuls puissiez vraiment connaître et avoir le contrôle).
"Être enfin sûrs" (croient-ils !..) de vos intentions grâce à cette croquignolesque idéologie déterministe fournie par la psychanalyse, laquelle leur offre ensuite un autre confort : celui de vivre dans une odieuse vanité qui peut enfin à nouveau jouer de la condescendance, du mépris, du snobisme, de la défiance, de l'indifférence, et d'une position de juge accusateur "gagnant-à-tous-les-coups" contre votre personne, puisque la psychanalyse étant irréfutable, elle permet de voir des confirmations partout sur tout ce qu'elle prétend "expliquer", elle peut toujours retomber sur ses pieds, et fait du psychanalyste un éternel et invincible "rhéteur". Mais l'irréfutabilité, le nombre des confirmations, et seulement des confirmations, ne sont pas les points forts d'une théorie, mais précisément le contraire... Rappelons encore le mot d'Albert Einstein : "une théorie qui explique tout, n'explique plus rien du tout". Donc, c'est justement parce que la psychanalyse permet à ses "rhéteurs" de toujours retomber sur leurs pieds, ou de "revenir à Rome" qu'elle ne vaut strictement rien, qu'elle n'est qu'une "théorie zéro" (Mikkel Borch-Jacobsen).
Tous ces minables se croient donc "au-dessus" avec leur psychanalyse et ses interprétations. C'est dire à quel point ces "gens-là" sont attachés au snobisme intellectuel, voire même au snobisme tout court. La psychanalyse leurs sert comme un snobisme méprisant et condescendant. (Par conséquent, leur goût pour la psychanalyse est très probablement à relier avec un "habitus social" lui-même caractéristique de l'appartenance à un certain rang social "petit bourgeois"...). Ces devins de la psychanalyse s'imaginent appartenir à un monde "plus distingué" que le vôtre et qu'ils pourraient traiter avec mépris en le regardant "d'en haut" ou "de biais", puisque c'est leur formulation préférée !
Mais ce que tous ces gens-là ignorent c'est qu'ils ne peuvent savoir à quel point moi-même je les méprise aussi les sachant si incapables de s'éclairer eux-mêmes sur leur propre négativité, leur état d'esprit invariablement suspicieux, mauvais, mal intentionné, et pour tout dire : "toxique".
Bref, tous ces gens-là ne sont pour moi que d'incurables et inéducables nullités. Des huîtres. Mais des huîtres qui ne fabriquent aucune perle (sauf des sottises) et perpétuellement accrochées à leur "totem" de l'inconscient. En étant grossier l'on pourrait avec avantage, les qualifier tout simplement d'emmerdeurs, mais des emmerdeurs fiers de l'être, se croyant utiles, mais demeurant totalement incapables de comprendre que l'on a pas besoin d'eux, et que finalement, personne n'a jamais eu vraiment besoin d'eux. Et s'ils nous emmerdent, ce n'est pas parce qu'ils diraient des choses déstabilisantes ou la vérité, mais bien plutôt parce que rien ne semble pouvoir les faire se décrocher de nos basques ou, comme les huîtres, de leur poteau (leur totem).
C'est leur culte du harcèlement interprétatif (pour rien) qui est emmerdant, et nous l'avons dit, cette opiniâtreté dans leurs "demandes de jouer le jeu de l'inconscient ou d'être inconscient", de toujours revenir avec leurs suggestions de faux, leur manipulation du sens des mots, leur pratique du symbolisme, de l'analogie, bref, toute cette chiasse qui n'est que la leurs et jamais la nôtre, nous, l'auteur de ce blog.
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La vie réelle..
Pour les devins de l'âme, l'on ne peut plus avoir des trains de pensées divers et complètement indépendants les uns des autres, bien qu’ils peuvent effectivement se succéder dans le temps et motiver des actions toutes aussi différentes les unes que les autres. C’est pourtant là le fonctionnement normal de tout individu doté d’un esprit sain.
Toute possibilité de liberté de pensée dans sa merveilleuse diversité de contenu, laquelle est autant imprédictible qu’explicable en totalité est exclue d’avance par nos inquisiteurs paranoïaques de la bonne conduite lesquels sont souvent d’incurables obsessionnels de l’interprétation “par l’inconscient”. "L'inconscient", voilà leur obsession.
La diversité de nos pensées et de nos actes est facilement récupérée par l’usage d’un inépuisable filet interprétatif soi-disant capable de dénier notre sincérité par rapport à l’indépendance des actions que nous produisons et qui se succèdent, (en affirmant que notre « inconscient » en aurait prétendument trahi les motivations réelles à notre insu), ainsi que de prouver leurs possibles et authentiques liens de cause à effet.
En somme, l’on se demande toujours comment il faut réagir par rapport à de tels « réducteurs de têtes » !
Mais discutons sur un exemple :
Il vous vient à l’esprit de choisir d’écouter un morceau de musique où l’interprète, le chanteur, exprime des regrets, ou d’autres sentiments et de publier votre choix sur Facebook. Qu’a-t-il bien pu se passer dans votre esprit ? Et d’abord, pourquoi ce morceau de musique ? Quelle motivation a pu vous guider ? C’était peut-être seulement la beauté de la mélodie, ou alors la voix du chanteur, ou bien encore le plaisir de réécouter un certain passage de la chanson. Mais un de ces « réducteurs de têtes » dont nous parlions plus avant affirmera mordicus que ce fut une (...) motivation en partie inconsciente à exprimer des sentiments pour (ou contre) une personne en particulier qui fut la cause réelle du choix de votre morceau de musique. Et pourquoi pas une négativité vis-à-vis de la personne supposée être visée si de surcroît vous publiez votre choix sur des réseaux sociaux, comme Facebook, par exemple..
Quelle est la réalité ?
La réalité de votre ressenti et de votre motivation est sans doute beaucoup plus complexe et plus probablement celle-là :
Ce fut bien parce que vous désiriez réécouter ce morceau de musique pour réentendre un passage de la chanson que vous l’aviez choisi. Peut-être qu’en l’écoutant, il vous ai venu des pensées par rapport à une certaine personne. Peut-être qu’elles furent négatives, mais dans quelle mesure et jusqu’à quand ? Elles ont pu, après un très court labs de temps être remplacées par des pensées positives, lesquelles à leur tour remplacées par des pensées qui n’ont rien à voir, ni avec la personne, ni avec la chanson. Vous avez laissé votre esprit divaguer. Et alors ? C’est anormal ? Non. Cela témoignait de je ne sais quel trouble de l’attention ? Absolument pas. C’était une activité tout à fait normale et saine de vos pensées et de votre cerveau.
En somme les pensées et les motivations qui peuvent guider un choix forment ensemble une sorte d’univers de propensions. Et il n’est pas valide de systématiquement réduire un choix à une cause univoque, donc à un déterminisme strict...
La diversité changeante des pensées humaines, y compris dans des périodes de temps qui peuvent être relativement brèves est bien ce qui correspond le mieux au réel corroboré notamment par les neurosciences. Mais la psychanalyse, non seulement prétend absolument tout ramener à un déterminisme psychique inconscient prima faciae absolu, mais encore à de prétendues causes (non démontrables de manière valide) lesquelles gravitent systématiquement autour de la sphère (psycho) sexuelle.
Ce qui implique que si la psychanalyse prétend à un tel déterminisme psychique, et qui plus est à des lois causales scientifiquement démontrables, elle doit, d’une part être capable d’expliquer (et pas seulement interpréter...) et aussi prédire chaque occurrence de trains de pensées, le contenu de chaque pensée qu’ils peuvent contenir, les causes de l’ordre chronologique de chaque pensée, (n’oublions pas aussi chaque mot, correctement orthographié ou non, et aussi les possibles mots absurdes, donc éventuellement la place de chaque lettre dans chaque mot absurde, tout ce qui paraît normalement insignifiant, bref, tout, absolument tout...) ; et d’autre part, elle doit réussir chaque description, explication et prédiction sans la moindre imprécision dans les résultats ! Car la plus petite erreur constatée priverait la psychanalyse du droit de plaider que les conditions initiales de son projet, (de description, d’explication ou de prédiction), n’étaient pas “suffisamment précises” étant donné qu’elle prétend fonder tout projet de ce type sur un déterminisme prima faciae absolu excluant tout hasard et tout non-sens.
C’est pour cela qu’une seule erreur, une seule imprécision, quelle qu’elle soit, ne lui est pas permise. C’est aussi pour cela que la psychanalyse est condamnée à faire uniquement des interprétations et à systématiquement tenter de les faire passer pour d’authentiques explications causales d’autant plus “indubitables” (...) qu’elle n’est en situation d’échafauder aucune preuve sur des explications causales qui soient valides.
La psychanalyse, véritable doctrine obsessionnelle sur l’être humain est donc elle-même condamnée par “nature” à l’obsession de l’usage de l’interprétation au contenu lui-même obsessionnel : il lui faut faire entrer le sujet dans le giron de ses filets interprétatifs, à tous les coups. “Cadrer” (ou recadrer) l’individu à n’importe quel prix. C’est-à-dire, quitte à se livrer à n’importe quelles interprétations, y compris les plus farfelues, les plus improbables, et au contenu invariablement guidé par une vision narcissique et négative de ses possibles motivations, vision dont l’opiniâtreté vampirique ne souffrirait elle-même ni d’être éconduite ni réfutée par l’individu qui en est l’objet. L’individu doit se soumettre à la psychanalyse, et en plus il doit s’y soumettre “bienveillamment” et envers celui qui l’utilise contre lui... La psychanalyse est donc aussi une forme particulièrement insultante et infantilisante de soumission. Elle est même à nos yeux la forme la plus détestable de soumission, la plus abjecte, parce qu'elle ne souhaite pas dire son nom, et avance sous le masque du contraire : la promesse de l'épanouissement du sujet.
La psychanalyse n'est donc qu'un outil d'humiliation, d'insulte, de mépris, de snobisme et d'infantilisation au service d'individus qui cherchent à rejoindre ou à se faire reconnaître dans la mouvance des "habitus sociaux" petits bourgeois, "détendus-intelligents-équilibrés" (S. Joly), obsédés par l'organisation journalière ou presque du spectacle de leur soi-disant supériorité dans la manière d'être au monde, spectacle décerné aux yeux ébaudis des "non initiés" ou du "bas-peuple-qui-n'y-comprend-toujours-rien". La psychanalyse n'est qu'un moyen de justifier le snobisme, la vanité, le narcissisme, la condescendance et le mépris de classe. C'est de la merde, la psychanalyse, c'est de la frime.
Comme le disent les psychanalystes avec cet d’orgueil et ce stupide et ridicule sentiment de supériorité victorieuse, le sujet doit accepter “la blessure narcissique” de pouvoir être constamment “recadré” par l’interprétation psychanalytique, de cesser de croire en son libre-arbitre, en ayant accepté d’abandonner toutes ses défenses jusqu’à une indignation personnelle et justifiée. Seuls la psychanalyse et le psychanalyste ont donc le droit de se croire “maîtres dans la maison”, jamais le moi de celui qui est l’objet d’une interprétation psychanalytique. Impossible donc d’aller vomir plus loin, la psychanalyse et le psychanalyste vous diront pourquoi vous avez vomi et de quoi est fait votre vomi : de votre “inconscient”. Toute forme de critique, puis d’indignation sont pour le psychanalyste une rébellion, et toute rébellion est infantile. C’est donc dans vos souvenirs traumatiques refoulés dans l’enfance “qu’il faut chercher”...
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Mais quoi que fasse la psychanalyse, interpréter n’est pas expliquer.
Dès lors l’interprétation psychanalytique est condamnée à utiliser la suggestion, la manipulation mentale, la rhétorique la plus fallacieuse, la persuasion, des moyens de pression divers, le symbolisme le plus délirant, les analogies, la théorie (erronée) inductiviste du “sens”, les sophismes post hoc ergo propter hoc ; tout ce bestiaire “méthodologique” ne devant son efficacité qu’à l’ignorance du public sur les questions ardues de l’épistémologie fondée sur la logique, épistémologie toujours dévastatrice contre toutes les prétentions de la psychanalyse.
En somme, et comme nous l’avions déjà mentionné dans un autre article, du fait de l’utilisation systématique de l’interprétation et de l’obligation sine qua non de toujours tenter de la maquiller en la “seule-explication-possible-et-raisonnable” (...), la psychanalyse est condamnée à n’être toujours qu’une tricherie, une tromperie, un faux, une suggestion de faux (...), une escroquerie mentale, un charlatanisme complet.
Que répondra le psychanalyste à cette accusation ? Rien ne l’empêche de répondre que la volonté même de ce maquillage, de cette tricherie “est à comprendre dans l’inconscient du psychanalyste” en relation avec l’inconscient de son patient ! Il répondra que "l'inconscient traumatique" se "voit" dans chacun de nos mots, et que tout ce que nous écrivons n'est en fait que notre "auto analyse" ! La théorie de l’inconscient de la psychanalyse ne peut donc jamais être anéantie même par les meilleures critiques, elle ne peut jamais être réfutée, elle est une inusable roue de secours pour la rhétorique du psychanalyste, c’est-à-dire pour son insupportable et gluant super ego...
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Il y a donc une impossibilité logique indiscutable qui s’oppose définitivement à la réussite du projet consistant à décrire, expliquer ou prédire le contenu exact, parfaitement déterminé des motivations humaines et de leurs pensées concomitantes. Cette impossibilité est démontrée par Karl Popper dans son livre “L’univers irrésolu. Plaidoyer pour l’indéterminisme”, et notamment dans le chapitre concernant l’explication du “principe de responsabilité renforcé” sur lequel le lecteur devra porter toute son attention.
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Faut-il haïr le cadavre du positivisme logique ?..
Mais après tout, la solution est assez simple : puisqu’ils ne sont capables de voir que des motivations orientées par l’hypocrisie ou le narcissisme chez ceux qu’ils harcèlent avec leurs conclusions sophistiques et puisque toute observation est nécessairement guidée par un préjugé a priori, alors, ce n’est toujours qu’à partir de leur propre mentalité hypocrite et narcissique qu’ils identifient de l’hypocrisie ou du narcissisme chez les autres.
La négativité chez l’autre ne peut être observée qu’à partir d’un préjugé négatif de l’observateur. Mais, par conséquent, la négativité que nous percevons nous-même chez les psychanalystes, s'est aussi forgée à partir de nos propres préjugés négatifs contre la psychanalyse, lesquels ont été forgés plus avant par nos lectures des critiques de la psychanalyse, notamment, et cela depuis des années, alors qu'au tout début nous n'avions aucun préjugé contre la psychanalyse, ignorant tout des critiques qui lui étaient adressées et par suite, ignorant aussi les comportements lamentables des psychanalystes vis-à-vis de leurs critiques. C'est donc au fil du temps, après la lecture des critiques de la psychanalyse et de manière concomitante en ayant testé à de multiples reprises le comportement (comme d'autres l'on fait) des psychanalystes face à ces critiques que nous en sommes venus à forger notre position ouvertement hostile à la psychanalyse et à ses praticiens.
L’observateur a d’abord nécessairement “construit” cette négativité comme une hypothèse, mais le psychanalyste à ceci de particulier qu'il entend toujours faire en sorte que l’observé admette qu’elle serait une “donnée pure” produite seulement par la personne observée, une sorte d’évidence par “observation directe” (...), évidence qui tomberait ainsi sous les sens innocents (...) et impartiaux de l’observateur. Mais, cette vision des choses est erronée, et la logique démontre pourquoi elle n’a aucune chance de pouvoir être fondée en tant que prétendue “évidence” aussi pure et incontestable ou “directe” que le seraient ces soi-disant “sense data”.
Donc les propres pensées et motivations négatives de ceux qui vous jugent, engendrent la création de toutes pièces puis l’attribution d’illusoires motivations en tous genres et le plus souvent négatives lesquelles n'ont jamais été les vôtres.
Dans le langage courant, l’on appelle parfois ces gens-là des gens “toxiques”. Le problème c’est qu’ils ont tendance à prendre leurs propres cas pour généralité, à vous retourner le compliment lorsque vous leurs en faites la remarque, ou bien encore à suspecter chez vous de la “paranoïa” sans même se douter que leur méthode est foncièrement paranoïaque. Et si vous aviez le tort de vous en défendre, il leurs reste encore la tarte à la crème rhétorique du “refoulement” inconscient... Ad nauseam (...).
Les psychanalystes sont des individus "toxiques" et des pervers. Et moi, l'auteur de ce blog, je ne suis ni l'un ni l'autre. J'exècre la perversité dans toutes ses formes et manifestations. Je n'ai jamais cultivé de rapport pervers envers qui que ce soit, et je n'en ai pas envie. Et tous mes "non" ne peuvent être des "oui" déguisés en non.
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Les psychanalystes et autres “psychothérapeutes de boulevard”, un véritable poison dans nos vies...
Nous ne reviendrons pas encore une fois sur la description et la démonstration de la mise en oeuvre absurde de la croquignolesque “logique des contraires”, laquelle permet leur d’affirmer, droits dans leurs bottes, que lorsque vous exprimez un “non”, ce serait en fait un “oui” (inconscient) déguisé en “non”, (ou toute autre expression consciente, quelle qu’elle soit, d’ailleurs..). Pas plus que sur leur usage délirant, voire hilarant, selon les cas, du symbolisme, de la métaphore, de l’analogie, etc., etc., bref, tout un bestiaire “méthodologique” autant méprisable que lamentable et qui n’est rien d’autre que la meilleure traduction de leur incurable nullité intellectuelle laquelle les maintient dans l’incapacité totale de se rendre compte que le vampirisme interprétatif qui en résulte est à son tour l’expression la plus claire de leur état de profond délabrement psychologique...
Puisque nous avons évoqué la paranoïa, comment ne pas qualifier de fondamentalement paranoïaque une doctrine qui se targue de faire en sorte que rien ne puisse échapper à son vampirisme interprétatif, à son obsession de “l’inconscient” ?
Ne serait-ce donc pas le comble de la paranoïa et du narcissisme que de toujours essayer de s’introspecter ou d’entrer dans l’intimité des pensées d’autrui, (via l’interprétation), ou de croire qu’un “inconscient” existerait et agirait en permanence comme une autre créature qui serait en nous, (“l’Autre” disent les lacaniens, ou le “Grand Autre”, pour les plus jobards d’entre eux...), nous infligeant sans arrêt de sales coups sans que de surcroît nous ne puissions nous en défendre autrement que par l’aide d’un tiers qui reconnaitrait, lui aussi, la toute puissance de ce redoutable “individu-qui-fomente-notre-malheur-dans-l’ombre-de-la-conscience” ...?
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Alors ? Tout le monde est “fou” ?..
Quelle est donc la nature des motivations qui ont pu pousser un personnage comme Sigmund Freud à imaginer une théorie de l’inconscient et des méthodes d’interprétation associées qui nient le libre arbitre humain, ne lui laissant aucune échappatoire, sinon des motivations réellement totalitaires ?
Pourquoi une telle négation sans condition aucune de la possibilité du hasard et du non-sens à l’échelle des motivations humaines et une foi aussi inébranlable dans le déterminisme psychique inconscient et absolu, si ce n’est une étrange et profonde phobie (...) par rapport à la réalité (?) : la complexité de l’être humain est reconnue depuis des lustres comme susceptible de jeter l’opprobre sur toute volonté d’approche scientifique et la logique nous enseigne qu’il nous sera à jamais impossible d’accéder à l’absolu dans toute forme de connaissance de la Nature, Nature humaine comprise, bien sûr.
Et enfin, n’est-ce pas l’indice probant d’une pathologie mentale que cet usage obsessionnel et obligatoire de l’interprétation “par l’inconscient” qui provient de la psychanalyse ? Les psychanalystes sont tous des obsessionnels de “L’inconscient” : ils le “voient partout” et ils y sont obligés. En d’autres termes ils ne peuvent cultiver aucun recul sincère et rationnel vis-à-vis de leur propre formatage idéologique, puisque leur mode de “pensée” opère toujours en vase clos, en ne cessant de se coopter lui-même, ou comme ils le prétendent avec la vanité et la condescendance qui les caractérisent, en “s’autorisant d’eux-mêmes”.
A ces dernières questions l’on ne peut, en toute rigueur en chercher les réponses à l’aide de la théorie de l’inconscient de la psychanalyse, car il n’est pas valide d’être à la fois juge et partie si c’est la vérité que l’on cherche.
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Pour respirer un peu..
Karl Kraus avait donc raison d’affirmer que “la psychanalyse est la maladie qu’elle prétend guérir”. Sauf qu’elle n’a jamais guérit qui que ce soit et certainement pas les psychanalystes.
Karl Kraus :
« Ces commis des pulsions obsessionnelles sont partout. (…) Si je leur dis que je me fiche d’eux, c’est que j’ai un problème anal. Pas de doute, déclarent les sceptiques, mon combat est une révolte contre le père et le motif de l’inceste se cache derrière chacune de mes phrases. Les apparences sont contre moi – ce serait peine perdue de prouver mon alibido – ils m’ont repéré ! ».
En imitant Karl Kraus, l’on pourrait écrire par exemple que :
« Ces commis des motivations inconscientes sont partout. (…) Si je leur dis que je suis sincère, c’est que je suis un hypocrite. Pas de doute, déclarent les sceptiques, mon combat pour prouver ma sincérité est une révolte irrationnelle et psychiatrisable et le motif de la blessure narcissique se cache derrière chacun de me actes ou chacune de mes phrases. Les apparences sont contre moi – ce serait peine perdue de prouver mon honnêteté et mon libre arbitre – ils m’ont repéré ! ».
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Sortir de l’impasse de la psychanalyse (et de la psychologie de boulevard) et du vampirisme interprétatif obsessionnel de ses charlatans. (Qu'ils nous laissent en paix avec leur obsession de "l'inconscient")..
Tant que l’on pense, comme Sigmund Freud, que le “moi n’est pas le maître en sa propre maison” et que tout, absolument tout ce qui est humain est déterminé par un “inconscient” dont la teneur est aussi mythologique qu’elle est indémontrable par des preuves valides, alors, toute interprétation qui se fonderait sur une telle théorie de l’inconscient possède toujours tout pouvoir de retomber sur ses pieds. Elle ne laisse aucune créativité spontanée à la conscience, aucun hasard dans ses déterminations et aucun non-sens...
Mais les potentialités de calcul logiquement infinies dont serait dotée cette créature mythologique qu’est l’inconscient prôné par la doctrine psychanalytique, puisqu’elles autorisent une interprétation capable de toutes les contorsions rhétoriques imaginables ne peuvent rigoureusement pas éviter à la méthode interprétative utilisée par les psychanalystes, (comme nous le précisons plus haut), le risque majeur et omniprésent de verser dans les absurdités, les sottises, les incongruités et les âneries les plus extrêmes, les plus délirantes qui soient...
Car, si cet inconscient là n’a prétendument aucune logique, il devient alors logiquement impossible à l’interprétation qui prétend en être l’outil pour l’exorciser, d’outrepasser les lois de la logique et du simple bon sens, mais en usant constamment de la suggestion, de la manipulation mentale, de divers procédés de pression et d’intimidation, sans parler de la crédulité et de l’ignorance des personnes qui y sont soumises avec ou contre leur gré, pour leur faire accepter les pseudo-explications les plus farfelues de leurs motivations et de leurs comportements.
Ainsi, par le biais de l’interprétation d’obédience psychanalytique, la conscience humaine et l’humain tout entier sont toujours “réductibles” par l’absurde, le farfelu, le non démontrable, ou tout simplement ce qui est faux : il ne serait envisageable de comprendre l’humain que par ce qui est absurde, faux, non démontrable et farfelu, bref, par la psychanalyse qui s’est en France, intronisée d’elle-même comme la discipline “reine” des “sciences humaines” ...
Le comble, c’est que la cure psychanalytique prétend ramener les gens à la Raison ; les guérir de leurs “névroses”, autrement dit de certaines représentations erronées et donc inadaptées concernant eux-mêmes et le monde qui les entoure..
Mais comment les gens deviendraient-ils plus “raisonnables” en acceptant ce qui est absurde, farfelu ou faux ? Comment pourraient-ils renouer avec la “voie de la Raison”, si cette voie n’admet que l’absence de toute logique dans ce qui est censé, non seulement éveiller leur conscience sur leurs erreurs à se représenter le monde et eux-mêmes mais aussi fonder en totalité leur “être au monde” ?
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".