(Toutes les lignes de guitare électrique audibles dans ce clip ont été improvisées et jouées par Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
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1) Les forces ukrainiennes à connotation néo-nazie, issues du coup d'État, assassinent quotidiennement la population d'origine russe dans le Donbass depuis 2014 ; le monde occidental, l'ONU et les médias traditionnels se taisent.
2) La Russie demande des garanties juridiques, zéro réponse.
3) L'OTAN, les USA et l'UE financent l'Ukraine en toute impunité, et l'ONU se tait.
4) La Russie appelle l'Ukraine à s'engager à respecter les accords de Minsk 1 et 2, et à cesser d'attaquer les Russes dans le Donbass ; L'Ukraine l'ignore et la France et l'Allemagne restent silencieuses.
5) La Russie demande que l'OTAN ne s'étende pas à ses frontières, et qu'elle ne rejoigne pas l'Ukraine ou la Géorgie. L'Europe répond qu'ils ont parfaitement le droit de faire ce qu'ils veulent. Ils ne répondent pas aux garanties juridiques que la Russie a convenues avec les États-Unis au début des années 1990.
6) Les États-Unis, tout en envoyant plus de 300 tonnes d'armes longues à l'Ukraine et des milliards de dollars aux forces armées ukrainiennes, menacent constamment la Russie de sanctions.
7) En 2020 et 2021, une résolution condamnant le nazisme, le néonazisme et le fascisme sous toutes ses formes a été votée à l'ONU. Les États-Unis et l'Ukraine ont voté contre. Presque toute l'Europe s'est abstenue. L'ONU est restée silencieuse.
En conclusion, ils ont fermé toutes les options diplomatiques à la Russie, ignoré toutes ses demandes légales et oublié les civils russophones du Donbass.
Maintenant que Poutine prend les choses en main avec un fait accompli, ils sont choqués. La russophobie biaise l'Occident.
De J.Jesús Lopez Almejo
Enseignant-chercheur en relations internationales.
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Commentaires :
Si l'on en croit Vladimir Poutine, le conflit ukrainien est larvé... par l'occident et ses services secrets, notamment (...). Dans quel but ? Utiliser un conflit Russo-ukrainien pour engager les forces occidentales contre la Russie et en finir avec elle... "Ils ne veulent tout simplement pas qu'il y ait un grand pays indépendant comme la Russie" (Poutine). Mais pour l'Irak, la Syrie et la Lybie, ça a été pareil.... et toujours pour les mêmes motifs.
Ainsi, sous le couvert d'une guerre de "libération" de l'Ukraine, les USA pourraient faire d'une pierre plusieurs coups : prendre le contrôle d'une bonne partie de l'énergie disponible à l'Est en éliminant la Russie, et affaiblir l'Europe de manière définitive, en ayant sacrifié la France et l'Allemagne ou en ayant au moins épuisé ces deux pays dans la guerre.
BHL, fait partie de ceux qui veulent un conflit en Ukraine, et une victoire de l'Ukraine, parce que ce serait surtout la victoire de l'OTAN, donc de l'occident contre la Russie, l'éternel ennemi (...). Pourquoi ? Toujours pareil : l'énergie, le gaz, le pétrole, les minerais, la technologie, etc. Toujours pareil. L'on apprend également que des groupes islamistes radicaux ont pris pied également en Ukraine. Bref, c'est le désordre, et pour l'OTAN, un pays où règne le désordre ou l'islamisme radical, est, d'une façon ou d'une autre : "sous contrôle".
Une guerre éclair dans le Donbass, accuse Poutine. Tiens.. Par ailleurs, cette extension de l'OTAN vers l'est, me fait penser à quelque chose qui y ressemble un peu quand même et c'était dans le même but : le contrôle de l'énergie, je pense à l'opération Barbarossa menée par Hitler lors de la deuxième guerre mondiale. Ce fut un échec cuisant.
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STOP à l'OTAN en tout premier lieu ! STOP à l'expansion à l'est de l'OTAN et au déploiement massif de ses moyens militaires jusqu'aux frontières de la Russie ; l'OTAN qui a donc bafoué ouvertement les traités de désarmement qui avaient été pourtant signés entre les USA et la Russie. Et donc STOP aux magouilles des USA et de certains pays européens en Ukraine qui n'ont pas hésité à soutenir des groupuscules fascistes et nazis dans le pays pour aggraver le marasme dans la société civile ukrainienne et aussi à littéralement envahir d'ingérence les administrations ukrainiennes par des groupes privés occidentaux (tiens, tiens...).
Et je ne parle pas bien sûr de l'essentiel : le contrôle des ressources en Ukraine et l'affaiblissement de la Russie. Toute cette crise russo-ukrainienne a été ourdie de longue date par les occidentaux (comme d'habitude, et comme l'avait révélé Roland Dumas, avant la guerre pour la Syrie).
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La solution ? L'indépendance de l'Ukraine et une vraie démocratie dans ce pays, bien sûr que oui ! Mais sans détruire tous les liens qui unissent ce pays avec la Russie, et surtout sans AUCUNE ingérence d'aucune sorte de l'Occident en Ukraine (groupes privés occidentaux dont le but est de pourrir les administrations ukrainiennes pour qu'elles soient "préparées" pour les intérêts occidentaux, DEHORS !).
Donc, pour une COMPLETE SOUVERAINETE de l'Ukraine, celle que souhaite vraiment la majorité de son peuple ! Deuxième partie essentielle de la solution : pour qu'une démilitarisation REELLE, par un retrait de l'OTAN des pays limitrophes à la Russie soit effective et RESPECTEE : que l'on cesse de mettre le couteau sous la gorge à la Russie.
Bref, que l'indépendance de l'Ukraine soit vraiment une source de richesse et de bonheur, non seulement pour l'Ukraine mais aussi pour la Russie, et un gage de paix, partout en Europe.
Mais.... Ce que redoutent le plus les occidentaux semble être ceci : qu'il y ait trop de nations indépendantes de leurs intérêts qui soient prospères et très puissantes d'un point de vue militaire dans cette région du globe où il y a tant de richesses, (comme du reste partout ailleurs dans le monde...).
En somme l'Occident ne veut ni d'une Russie forte, ni d'une Ukraine qui le soit aussi.
P.S. : rappelez-vous : "diviser pour mieux régner" (...).
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
François ASSELINEAU, à écouter très attentivement, comme le discours de Vladimir POUTINE, plus haut :
Commentaires :
La clé du problème : l'OTAN. Après la fin de la guerre froide, Gorbatchev ayant tenu ses engagements de retrait de l'URSS des pays du Pacte de Varsovie, il demande aux américains de ne pas étendre l'OTAN vers l'Est..
Mais, les USA, l'EU et l'OTAN en veulent toujours plus. "Si les USA arrivaient à arracher l'Ukraine à la puissance Russe c'en serait fini pour toujours de la puissance Russe dans le monde". (Le conseiller diplomatique de Jimmy Carter, puis de Barack Obama).
Voilà pourquoi les dirigeants d'aujourd'hui ne veulent pas céder sur l'Ukraine, parce que céder sur l'Ukraine, ce serait céder sur la puissance de la Russie.... (François Asselineau). Alors, les occidentaux tentent une adhésion "discrète" de l'Ukraine à l'OTAN, croyant ainsi duper Poutine... (etc.).
Une bonne partie du mouvement nationaliste ukrainien est constitué par des groupes néonazis s'inspirant directement des symboles hitlériens (...!). C'est désormais un phénomène indiscutable., Phénomène sur lequel les occidentaux ont fermé les yeux, et d'autant plus (selon Poutine) qu'ils les auraient largement favorisés.
Personnellement, je n'ai jamais entendu BHL, s'indigner de la position dominante de ses groupes neonazis, lui qui ne manque pas une occasion pour monter au créneau contre l'antisémitisme et pour promouvoir la mémoire de la Shoa. Mais sans doute que ce monsieur à aussi l'attention très, très sélective...
L'intervention russe en Crimée de 2014, peuplée par des russes, visait à empêcher à tout prix que le port de Sébastopol ne tombe entre les mains de .... l'OTAN. (Cela aurait été comme si un port de Bretagne, serait tombé entre les mains d'une puissance hostile et étrangère). Vladimir Poutine ne pouvait donc pas faire autrement que de réagir.
Ce que ne tolèrera jamais la Russie de Poutine vis-à-vis de l'OTAN, c'est exactement ce que les USA du temps de Kennedy n'avait pas toléré vis-à-vis de l'URSS en menaçant d'une guerre nucléaire lors de la crise des missiles de Cuba : que l'OTAN viennent installer ses armes aux frontières de la Russie, en Ukraine. (Asselineau). Mais, c'est déjà chose faite ailleurs.
Si les occidentaux s'obstinent à vouloir arracher l'Ukraine à l'influence Russe, le risque de troisième guerre mondiale est réel.
Et à la fin, on découvre le "fond du fond" du problème : l'approvisionnement de l'Europe en énergie, la perte de "débouchés" pour les USA à ce niveau, et la puissance de l'Europe. Et en Russie et en Ukraine, il y a du gaz. L'Allemagne reçoit une grande partie de son gaz de la Russie, ce qui n'est pas du tout du goût des USA.
C'est donc un conflit "programmé" de longue date par les USA, via l'OTAN, dont le but, est encore une fois dans l'Histoire, le contrôle de l'énergie. Comme les USA craignent par dessous tout la puissance de l'Europe et de la Russie si riche en hydrocarbures, il n'y a pas trente si milles solutions : soit utiliser l'OTAN pour aller mettre à feu et à sang les pays qui ont les hydrocarbures, les contrôler, les soumettre, soit admettre la sortie de certains pays européens de la tutelle de l'OTAN donc des USA, ce qui permettrait, par exemple à la France d'obtenir les hydrocarbures dont elle a un besoin vital au jour-le-jour à des taux très intéressants.
L'OTAN est notre futur cercueil économique, voire notre cercueil tout court. Il faut en sortir. C'est l'OTAN le problème, et non Vladimir Poutine.
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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".