1. Le confort d'une vie sans heurt, et "sans-se-poser-de-question"... => 2. peu à peu la paresse intellectuelle s'installe et avec elle, la perte de la responsabilité citoyenne individuelle ... => 3. L'ignorance gagne donc du terrain et l'écart se creuse entre les "dominants" et les "dominés", et entre le peuple et le "Prince" ... => 4. Avec l'ignorance se crée le terrain le plus favorable à la perception de l'incertitude, (faute de connaissances et de compétences) ... => 5. Et toute peur naît de l'incertitude. Le peuple, les gens ordinaires deviennent donc les cibles idéales pour être gouvernés par la peur, et manipulés comme un bétail. ... => 6. La propagande a désormais toute son efficacité pour la réification d'un régime totalitaire, puis d'une tyrannie.
La « Révolution » :
1. Certains individus prennent conscience de leur ignorance parce qu'ils sont motivés à sortir des angoisses liées à la peur et aux conséquences désastreuses qui en résultent notamment sur l'augmentation du pouvoir des "dominants" et du "Prince". Ils sont décidés à se délivrer de l'oppression, de la tyrannie. C'est le début de l'éveil de la conscience citoyenne : l'individu prend conscience qu'il est ignorant et qu'il doit augmenter son savoir. Il ne peut plus supporter d'être humilié par la peur et par l'ignorance ... => 2. L'individu organise de lui-même ou avec l'aide de ses semblables sa propre formation continue. ... => 3. Son savoir, ses connaissances et donc ses compétences augmentent, ce qui lui permet de réduire l'incertitude et par suite la peur. ... => 4. Il craint de moins en moins le pouvoir des "dominants" et celui du "Prince" parce qu'il se sent capable de soumettre ses décisions diverses à des évaluations critiques compétentes, voire même expertes. D'autres individus, de plus en plus nombreux progressent eux aussi au niveau de leurs compétences, et font de même ... => 5. La "Révolution" est en acte : les "dominants" vacillent et le "Prince" aussi, parce que les citoyens se sont organisés pour faire en sorte que le "Prince" ne puisse plus ignorer la réalité de leurs connaissances, de leurs compétences et aussi de leur lucidité. Le pouvoir des dominants et du "Prince" se sent désormais sur la sellette et la peur peut enfin changer de camp... => 6. L'avenir repose désormais beaucoup plus sur la volonté et la responsabilité des gens ordinaires, lesquels, ne relâchant pas leur pression, finissent par obliger le "Prince" à négocier, ou à partir, ou est évincé par des moyens divers...
La "Révolution", la vraie, commence toujours dans l'esprit de chaque individu, et par une augmentation significative du savoir, donc par une réduction tout autant significative de l'écart entre les "dominés" et les "dominants". Voilà l'enjeu d'une nouvelle citoyenneté.
Mais préférons toujours opérer des changements par l'usage pacifique, concerté et contrôlé de la Raison à celui de la violence, et prenons aussi conscience que la technique de la "tabula rasa" pour provoquer des changements sociaux est toujours la pire qui soit, puis que l'usage d'une méthode fragmentaire (K. Popper), au "coup par coup", et, dans les meilleurs cas, sous le contrôle de la méthode scientifique est supérieure à toute autre (K. Popper). Nous croyons que par l'éveil citoyen dont nous avons brièvement brossé les traits, une "révolution" non violente est possible et même souhaitable, parce qu'il vaut mieux que les théories meurent à notre place, et parce que l'on peut remplacer la guerre des épées par celle des mots (K. Popper).
Tout individu peut être un lâche à un moment ou un autre de son existence. Mais aucun ne supporte éternellement de vivre dans la peur, ni même dans la lâcheté qui consiste à l'accepter et à s'y soumettre. Parce que tout individu est forcément limité à supporter la contrainte et l'humiliation, y compris pour ceux que l'on croît être les plus lâches et les plus soumis. C'est une autre limite drastique qui s'impose à toute volonté totalitaire ou tyrannique, cette limite est autant d'ordre psychologique que biologique et elle s'ajoute à une autre limite insurmontable, celle qui réside dans l'impossibilité d'abroger l'indéterminisme.
Sur la durée, aucune forme de totalitarisme ou de tyrannie ne peut gagner. C'est impossible. Le totalitarisme et la tyrannie ne sont que des perversions sociales. Ce sont même des absurdités logiques.
Or, toute perversion est, par définition, contre nature. Et, en l'occurrence, contre la nature humaine laquelle ne peut avoir de sens ni de réalité sans l'émergence puis l'affirmation de différences de tous ordres et en particulier, de différences de motivations. Il est donc logiquement impossible de prévoir et d'empêcher de manière absolue, avec une absolue précision dans les conditions initiales de prédiction d'un projet totalitaire, que ne serait-ce qu'un seul individu ait de manière imprévisible pour ceux qui gouvernent, l'envie de se libérer et de mettre fin à sa propre peur, et par suite, ne cherche à en influencer d'autres.
Parce qu'aucun petit chef, quel qu'il soit, et donc quel que soit son niveau d'intelligence et de détermination n'aura jamais accès à un contrôle suffisant dans la précision des mesures pour corroborer des connaissances qui lui permettraient de concevoir une projet totalitaire de contrôle absolu et définitif de l'émergence des différences entre les individus, tel que ce projet puisse exclure avec une certitude absolue la moindre erreur dans l'une ou l'autre de ses prédictions.
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Donc, la Vie et la Liberté, finissent toujours par retrouver un chemin. Toujours... "Toujours" ? A la condition que l'être humain ait le courage de prendre ses responsabilités, parce que la Liberté n'a jamais été donnée, ni ne le sera jamais :
Si l'impossibilité d'abroger l'indéterminisme est comme une porte ouverte par la logique à la création ou au recouvrement de la liberté dans les faits, chaque citoyen doit comprendre que l'indéterminisme et la liberté ne sont que des mots créés par l'homme et qu'ils ne créent aucune conséquence théorique ou pratique par eux-mêmes, de manière autonome. C'est toujours l'être humain qui imagine des conséquences et interprète les résultats de tests qu'il a lui-même forgés.
Ce n'est donc qu'un être humain qui peut imaginer que l'indéterminisme est "comme une porte ouverte par la logique à la création ou au recouvrement de la liberté dans les faits" ! L'indéterminisme, (ou n'importe quel autre concept, ou théorie, etc.), ne peut rien faire de lui-même.
Ce qui précède doit faire comprendre à présent l'essentiel : c'est que la Liberté n'a jamais été donnée à l'être humain, ne peut pas l'être, et ne pourra jamais l'être. Elle n'est pas une sorte de créature qui puisse apparaître à sa guise et exister de manière autonome en dehors de l'imagination puis de l'action humaine. Nous répétons que le mot "Liberté" n'est encore qu'un nom commun inventé par l'homme comme tous les autres, un terme universel qui ne peut être constitué, juste un mot, et qu'aucun mot, aucune théorie, aucune idée, n'est jamais venue au monde sans l'intervention humaine, ni n'a de "puissance" ou d'effet ou de conséquence sans l'être humain.
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"L'optimisme est toujours de rigueur". (Karl Popper).
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
Sortons tous de ce "manège" qu'est cette "crise sanitaire" avec son idéologie totalitaire "tout vaccin", ses mensonges d'Etat, sa propagande, sa stratégie de la peur et de l'infantilisation par la peur.
Prenons tous enfin conscience de cette régression infantile de masse que l'on nous impose. Nous ne sommes ni des horloges, ni des chevaux de cirque qui doivent non seulement marcher au pas, entraînés qu'ils sont dans la mécanique des rappels de vaccination, ni des enfants qui doivent sans arrêt essayer d'attraper le pompon du "pass sanitaire" à chaque tour de manège, et plus encore : continuer de tourner en rond, comme des bourriques....
Nous sommes des êtres pensants et si nous cultivons l'indépendance d'esprit et l'usage pacifique du rationalisme critique lesquels sont les secrets de la supériorité intellectuelle (K. Popper), nous serons toujours non seulement rétifs à la domination du "Prince" mais plus encore, victorieux contre toute forme d'autoritarisme et de paternalisme. Redevenons des citoyens adultes, responsables et libres.
Nous sommes gouvernés par des créatures qui n'ont aucun scrupule. Aucun. Leur rationalisme, leur manière de réfléchir, n'a rien à voir avec la raison commune. Il relève uniquement d'une raison d'Etat, laquelle ne s'interdit jamais d'avoir recours à "l'extraordinaire" voire même à "l'abject" si elle le juge nécessaire. (Gabriel Naudé). Relisez donc aussi Gabriel Naudé, et vous comprendrez encore mieux..
Mais aujourd'hui, le mépris et l'arrogance du "Prince" sont encore plus visibles : le "Prince" sait que nous savons qu'il ment. Il voit toute la souffrance morale, toute l'indignation que cela suscite chez les gens éclairés qui s'en sont rendus compte, cela aussi il le sait très bien, et il passe outre "aux yeux de tous" ! Le "Prince" voit aussi notre impuissance à le faire avouer "aux yeux de tous" ses propres mensonges, et se délecte encore plus de l'augmentation de notre souffrance morale à le constater. Il sait que nous pensons qu'il n'est qu'un menteur, il le sait très bien, mais sachant notre frustration, il ne cesse d'en jouir... La frustration, la souffrance morale, le ressentiment, la haine, ne cessent d'alimenter les plaisirs du "Prince", ils ne cessent de faire s'accroître son mépris et son arrogance.
Le "Prince" se croit donc omnipotent. Et pourquoi ? Et bien parce qu'il voit bien aussi la passivité déconcertante de la majeure partie de la population, docile, endormie, sourde, infantilisée, et qui se complait dans cet état des choses. Elle y a même trouvé le "confort" de vie que lui a imposé le "Prince". Le "Prince" est donc content. Son moral est au beau fixe.
Il oublie aussi, le "Prince", que "aussi haut que l'on soit assis, ce n'est jamais que sur son cul". Et enfin, que : "plus dure sera la chute".
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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".