Comme toujours dans l'Histoire, et sous des formes inédites, renouvelées, donc jamais rigoureusement identiques (puisque l'Histoire ne peut se répéter exactement selon un même prototype du passé, et d'ailleurs il nous serait totalement impossible de le vérifier faute de la précision suffisante dans les mesures des conditions initiales d'observation entre deux événements historiques qui nous sembleraient "identiques"...), la "bête immonde" (le totalitarisme) est sorti de sa tanière et avance à pas de loup...
Mais ses "bottes" sont fondamentalement, toujours les mêmes, d'un point de vue idéologique quoique tout s'origine dans la peur dont le déterminisme strict est une sorte d'illustration intellectuelle (vouloir le réaliser, c'est rêver d'un rêve impossible : que l'incertitude disparaisse, et que les événements puissent être prédits selon des lois précises, inéluctables. Or, là où il y a de l'incertitude, se trouvent les premiers "gènes" de toute peur...).
La foi dans l'idéologie déterministe est donc, la "matrice" du mal : le totalitarisme.
Sans cette foi dans le déterminisme (strict), ne peuvent donc naître ses deux "enfants" : l'historicisme puis le mythe du destin. Mais n'oublions pas l'idéologie constructiviste, laquelle découle aussi du déterminisme strict, dévastée par Friedrich A. Von HAYEK, dans "Droit, législation et liberté" (à lire, absolument).
Aujourd'hui nous avons quelques exemples de l'application concrète de l'idéologie historiciste laquelle est erronée : ce sont les modèles mathématiques de prédiction du climat et des épidémies, domaines scientifiques qui sont pourtant fort éloignés du degré de prédictibilité des phénomènes physiques, (même si les tentatives de réduction des explications d'ordre climatologique ou bien biologique à des explications relevant de la physique sont parfois possibles et constituent toujours d'indéniables avancées scientifiques). ...
L'on croit donc se rassurer avec l'usage du caractère inéluctable et invariable des lois mathématiques jusqu'à espérer "mathématiser" le devenir climatique et épidémiologique !... (Mais d'autres jobards, comme Jacques Lacan, avaient déjà essayé de mathématiser le psychisme humain inconscient...).
Bref, ce serait vraiment rassurant de rendre "l'univers des nuages" aussi prédictible et contrôlable que "l'univers des horloges", (ou l'univers de la climatologie aussi prédictible que celui de la physique), mais pourtant ce rêve restera pour toujours hors de portée de la connaissance humaine....
Ensuite cette foi historiciste "mathématiquement fondée" (...) permettrait de "justifier" de l'existence de notre destin futur et à très long terme dans les domaines climatiques et épidémiologiques, et puisque cette "justification" serait "fondée" aussi rigoureusement que par les mathématiques, alors, seuls les "fous", les irresponsables, les criminels ne pourraient qu'être motivés à s'y opposer ou même à y opposer la moindre critique, le moindre scepticisme...
Il faut donc qu'ils se taisent ou qu'au moins ils soient ostracisés et bien identifiés par le reste de la population docile, apeurée et manipulée par de faux prophètes ou les nouveaux sorciers sataniques du "transhumanisme" dont l'une des idées les plus farfelues consiste à croire en la possibilité de l'immortalité ! ... Ces nouveaux "porteurs de lumière" (...), si on les laisse faire, n'apporteront que le désastre.
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
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Psychanalystes, dehors !