mercredi 15 décembre 2021

Du confort à la tyrannie.

 





1. Le confort d'une vie sans heurt, et "sans-se-poser-de-question"... => 2. peu à peu la paresse intellectuelle s'installe et avec elle, la perte de la responsabilité citoyenne individuelle ... => 3. L'ignorance gagne donc du terrain et l'écart se creuse entre les "dominants" et les "dominés", et entre le peuple et le "Prince" ... => 4. Avec l'ignorance se crée le terrain le plus favorable à la perception de l'incertitude, (faute de connaissances et de compétences) ... => 5. Et toute peur naît de l'incertitude. Le peuple, les gens ordinaires deviennent donc les cibles idéales pour être gouvernés par la peur, et manipulés comme un bétail. ... => 6. La propagande a désormais toute son efficacité pour la réification d'un régime totalitaire, puis d'une tyrannie.

 

La « Révolution » :

 

1. Certains individus prennent conscience de leur ignorance parce qu'ils sont motivés à sortir des angoisses liées à la peur et aux conséquences désastreuses qui en résultent notamment sur l'augmentation du pouvoir des "dominants" et du "Prince". C'est le début de l'éveil de la conscience citoyenne : l'individu prend conscience qu'il est ignorant et qu'il doit augmenter son savoir. Il ne peut plus supporter d'être humilié par la peur et par l'ignorance ... => 2. L'individu organise de lui-même ou avec l'aide de ses semblables sa propre formation continue. ... => 3. Son savoir, ses connaissances et donc ses compétences augmentent, ce qui lui permet de réduire l'incertitude et par suite la peur. ... => 4. Il craint de moins en moins le pouvoir des "dominants" et celui du "Prince" parce qu'il se sent capable de le soumettre à des évaluations critiques compétentes, voire même expertes. D'autres individus, de plus en plus nombreux font de même et progressent... => 5. La "Révolution" est en acte : les "dominants" vacillent et le "Prince" aussi. Leur pouvoir est désormais sur la sellette et la peur peut enfin changer de camp... => 6. L'avenir repose désormais beaucoup plus sur la volonté et la responsabilité des gens ordinaires, le "Prince" est obligé de négocier, ou doit partir, ou est évincé par des moyens divers...

 

La "Révolution", la vraie, commence toujours dans l'esprit de chaque individu, et par une augmentation significative du savoir, donc par une réduction tout autant significative de l'écart entre les "dominés" et les "dominants". Voilà l'enjeu d'une nouvelle citoyenneté.


Mais préférons toujours la voie de la Raison a celle de la violence, et prenons aussi conscience que la technique de la "tabula rasa" pour provoquer des changements sociaux est le plus souvent la pire qui soit, puis que l'usage d'une méthode fragmentaire (K. Popper), au "coup par coup", dans les meilleurs cas, sous le contrôle de la méthode scientifique est  supérieure à toute autre (K. Popper). Nous croyons que par l'éveil citoyen dont nous avons brièvement brossé les traits, une "révolution" non violente est possible et même souhaitable, parce qu'il vaut mieux que les théories meurent à notre place, et parce que l'on peut remplacer la guerre des épées par celle des mots (K. Popper).



*

Tout individu peut être un lâche à un moment ou un autre de son existence. Mais aucun d'entre eux ne supporte éternellement de vivre dans la peur, ni même dans la lâcheté qui consiste à l'accepter et à s'y soumettre. Parce que tout individu est forcément limité à supporter la contrainte et l'humiliation. Y compris pour ceux que l'on croît être les plus lâches et les plus soumis. C'est une autre limite drastique qui s'impose à toute volonté totalitaire ou tyrannique, cette limite est autant d'ordre psychologique que biologique et elle s'ajoute à une autre limite insurmontable, celle qui réside dans l'impossibilité d'abroger l'indéterminisme.

 

Sur la durée, aucune forme de totalitarisme ou de tyrannie ne peut gagner. C'est impossible. Le totalitarisme et la tyrannie ne sont que des perversions sociales. Ce sont même des absurdités logiques. Or, toute perversion est, par définition, contre nature. Et, en l'occurrence, contre la nature humaine laquelle ne peut avoir de sens ni de réalité sans l'émergence puis l'affirmation de différences de tous ordres et en particulier, de différences de motivations. Il est donc logiquement impossible de prévoir et d'empêcher de manière absolue, avec une absolue précision dans les conditions initiales de prédiction d'un projet totalitaire, que ne serait-ce qu'un seul individu ait de manière imprévisible par le pouvoir, envie de se libérer et de mettre fin à sa propre peur, et par suite, ne cherche à en influencer d'autres. Parce qu'aucun petit chef, quel qu'il soit, et donc quel que soit son niveau d'intelligence et de détermination n'aura jamais accès à un contrôle suffisant dans la précision des mesures pour corroborer des connaissances qui lui permettraient de concevoir une projet totalitaire de contrôle absolu et définitif de l'émergence des différences entre les individus, tel que ce projet puisse exclure avec une certitude absolue la moindre erreur dans l'une ou l'autre de ses prédictions.

 

Donc, la Vie et la Liberté, finissent toujours par retrouver un chemin. Toujours.


"L'optimisme est toujours de rigueur". (Karl Popper).

 

Nous gagnerons, c'est inévitable

Mais pour cela : restons citoyens, restons vigilants, car l'inévitable n'a aucune autonomie, aucun pouvoir magique sans des individus bien réels qui en donnent par leurs pensées puis leurs actes toute la réalité et les effets concrets. Il ne faut donc pas "s'en remettre" à l'inévitable en croyant qu'il pourrait agir de lui-même sans nos pensées et nos actions.  Ce sont toujours nos pensées et nos actions qui peuvent rendre certaines choses inévitables, ou des éléments de la Nature encore dans le "Monde 1" et que nous ne savons encore appréhender par des connaissances corroborées. Sinon, aucun mot, aucune théorie, aucun texte, aucune loi juridique ou scientifique ou autre ne s'est jamais écrite toute seule ni n'a pu prendre effet toute seule, parce que : "Seul l'individu pense, seul l'individu raisonne, seul l'individu agit" (Ludwig Von Mises).



 

 

(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).






 

Sortons tous de ce "manège" qu'est cette "crise sanitaire" avec son idéologie totalitaire "tout vaccin", ses mensonges d'Etat, sa propagande, sa stratégie de la peur et de l'infantilisation par la peur. 

Prenons tous enfin conscience de cette régression infantile de masse que l'on nous impose. Nous ne sommes ni des horloges, ni des chevaux de cirque qui doivent non seulement marcher au pas, entraînés qu'ils sont dans la mécanique des rappels de vaccination, ni des enfants qui doivent sans arrêt essayer d'attraper le pompon du "pass sanitaire" à chaque tour de manège, et plus encore : continuer de tourner en rond, comme des bourriques.... 

Nous sommes des êtres pensants et si nous cultivons l'indépendance d'esprit et l'usage pacifique du rationalisme critique lesquels sont les secrets de la supériorité intellectuelle (K. Popper), nous serons toujours non seulement rétifs à la domination du "Prince" mais plus encore, victorieux contre toute forme d'autoritarisme et de paternalisme. Redevenons des citoyens adultes, responsables et libres.



"Mais le secret de la supériorité intellectuelle étant l'esprit critique, l'indépendance d'esprit, il en résulte des difficultés insurmontables pour toute forme d'autoritarisme, car l'autoritariste choisit en général des êtres dociles et malléables et, par conséquent, des médiocres. Il  ne peut admettre que ceux qui ont le courage intellectuel de contester son pouvoir puissent être les meilleurs." (In : Karl Popper. "La société ouverte et ses ennemis". Tome 1 : "L'ascendant de Platon". Traduit de l'anglais par Jacqueline Bernard et Philippe Monod. Editions du Seuil, Paris, 1979, page : 114).





L'on voit mal comment l'on pourrait être "courageux" sans l'usage de la raison. C'est-à-dire que le courage exige une prise de conscience face un danger et, à moins de prendre des risques inconsidérés, (donc insuffisamment considérés (...) par un usage de la raison), le courage exige donc inévitablement de la pensée qu'elle fonctionne de manière éclairée à partir d'un constat d'ignorance, bien que ce constat lui-même puisse être déclenché de manière non rationnelle, autrement dit, sur la base de sentiments qu'une situation vécue devient insupportable. 

Il ne peut donc y avoir de "courage" sans un usage minimal de ce que l'on a coutume d'appeler l'intelligence, mais seulement si l'individu envisage de surpasser les premières impressions vécues pour s'engager plus méthodiquement dans une voie où il espère résoudre les problèmes liés à sa situation logique.

Par conséquent, il ne peut y avoir de "courage intellectuel" qui ne soit capable d'utiliser la méthode par réfutation : il faut accepter de voir réfutée une représentation cognitive d'une certaine situation logique que l'on jugeait confortable pour reconnaître qu'elle était en réalité inacceptable. Mais cette identification demeure impossible sans des connaissances acquises. Par suite, le courage exige donc aussi des compétences sans lesquelles aucune capacité d'identification pertinente des problèmes liés à une situation logique n'est possible.

En définitive, la "supériorité intellectuelle" dont parlait Karl Popper n'est accessible qu'à la condition de l'acceptation du travail, de l'effort, et nous croyons donc que cette supériorité est accessible à une majorité de personnes (comme le croyait aussi Socrate) et pas seulement à des élites.

Seulement, et puisque les différences entre les individus sont inévitables, l'on constate que ce sont les personnes les plus intelligentes en même temps que les plus responsables, (donc celles susceptibles d'être les plus adultes et libres), qui réagissent le plus tôt à percevoir qu'une situation logique pourrait devenir insupportable, avant qu'il ne soit trop tard...

Conclusion : si elle veut continuer de vivre (ou de survivre), la citoyenneté n'a d'autre choix que d'assurer sans cesse et de manière adaptée sa formation continue : elle doit assumer de réaliser les sauts qualitatifs (et quantitatifs) au niveau de ses connaissances, et en particulier dans le domaine scientifique et de ce qui permet de juger objectivement de la valeur des méthodes et des résultats de toute science : l'épistémologie fondée sur la logique. S'il doit y avoir un "homme augmenté", c'est donc son savoir qui ne cessera d'augmenter dans ces domaines intellectuels, et non des puces informatiques. Car, la technologie (ou n'importe quel type de science), ne doit jamais asservir l'homme, c'est l'homme qui doit toujours maintenir les sciences et la technologie en esclavage.



*



Le "Prince". 






Si vous relisiez Hegel à la fin de ses "Principes de la philosophie du droit", vous comprendriez pourquoi ils nous méprisent. Comme Hegel, ils se fichent de l'opinion publique et ils pensent, comme l'écrivait Hegel en toutes lettres "qu'il est permis de tromper le peuple". Pour les gouvernants d'aujourd'hui, les gens ordinaires ne sont que de simples "formes vivantes" (Hegel), indignes de l'Histoire, de toute reconnaissance, de toute mémoire. Les gens ordinaires ne sont pas les fins, ils ne sont que les moyens pour des fins conçues par les "dominants". Rien de plus. 

Nous sommes gouvernés par des créatures qui n'ont aucun scrupule. Aucun. Leur rationalisme, leur manière de réfléchir, n'a rien à voir avec la raison commune. Il relève uniquement d'une raison d'Etat, laquelle ne s'interdit jamais d'avoir recours à "l'extraordinaire" voire même à "l'abject" si elle le juge nécessaire. (Gabriel Naudé). Relisez donc aussi Gabriel Naudé, et vous comprendrez encore mieux.. 


Pour le "Prince", mentir, n'est pas un mal en soi, c'est une nécessité, et même un devoir. C'est tout un "modus vivendi". Vous auriez pu demander à François Mitterand, et à tous les autres... 

Mais aujourd'hui, le mépris et l'arrogance du "Prince" sont encore plus visibles : le "Prince" sait que nous savons qu'il ment. Il voit toute la souffrance morale, toute l'indignation que cela suscite chez les gens éclairés qui s'en sont rendus compte, cela aussi il le sait très bien, et il passe outre "aux yeux de tous" ! Le "Prince" voit aussi notre impuissance à le faire avouer "aux yeux de tous" ses propres mensonges, et se délecte encore plus de l'augmentation de notre souffrance morale à le constater. Il sait que nous pensons qu'il n'est qu'un menteur, il le sait très bien, mais sachant notre frustration, il ne cesse d'en jouir... La frustration, la souffrance morale, le ressentiment, la haine, ne cessent d'alimenter les plaisirs du "Prince", ils ne cessent de faire s'accroître son mépris et son arrogance. 

 

Pour le "Prince" toute cette indignation justifiée contre son attitude, ne sont que l'expression de motivations infantiles. Donc, pour le "Prince", il suffit de "laisser crier le bébé" et puis de temps en temps, de lui donner un autre sujet d'intérêt pour le faire patienter, ou bien de le punir à coups de LBD ou d'un durcissement de ton, via le "pass sanitaire" ou autre chose.. 

Le "Prince" n'a cure de l'opinion publique, c'est-à-dire qu'il n'a cure des parlements et eux aussi sont infantilisés devant ce "grand papa" qu'est le "Conseil de défense", où "entre adultes" se décident dans le plus grand secret les décisions d'avenir pour tous les enfants de la nation. Et on fait ce que dit "papa", ou "papa" va sortir le martinet...

Le "Prince" continue d'utiliser la "sélection par en bas", (F. Von Hayek), par le plus bas dénominateur commun lui permettant de "rassembler" tous les enfants dans sa cour d'école : la PEUR et l'ostracisme contre les non-vaccinés, ces "mauvais élèves" dont "l'échec scolaire" consiste à refuser de se soumettre au paternalisme et à continuer d'assumer de véritables responsabilités citoyennes.

Le "Prince" se croit donc omnipotent. Et pourquoi ? Et bien parce qu'il voit bien aussi la passivité déconcertante de la majeure partie de la population, docile, endormie, sourde, infantilisée, et qui se complait dans cet état des choses. Elle y a même trouvé le "confort" de vie que lui a imposé le "Prince". Le "Prince" est donc content. Son moral est au beau fixe. 


Mais le "Prince" est aussi un peu imprudent, quand même, car il croit qu'il va pouvoir contrôler les événements comme il le souhaite, indéfiniment. Mais le "Prince" oublie que l'on ne trompe pas les gens indéfiniment.

 

Il oublie aussi, le "Prince", que "aussi haut que l'on soit assis, ce n'est jamais que sur son cul". Et enfin, que : "plus dure sera la chute".


Au revoir...

 

 

 

Donc, pour rappel, voilà ce qu'écrivait Hegel :




*


Les hommes libres vaincront. Ils ne renonceront jamais : 




 

 Notre roman, pour vous servir, cher(e)s récalcitrant(e)s éclairé(e)s. 

Disponible aux éditions du Lys Bleu (lien) : 





 

 

 

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