Ecoutons Pascal PRAUD, récalcitrant éclairé :
*
Pendant ce temps ...
Où sont nos habituels et médiatiques intellos "abonnés-à-défendre-la-liberté" ?
Où sont-ils les BHL, Finkelkraut, Cohen, Apathie, Lévy, Onfray, et tout le reste de ce troupeau d'opportunistes et d'imposteurs qui n'ont de passion que pour leur propre verbe, leur niche idéologique et leur propre cause !? S'aperçoivent-ils que leurs bulles idéologiques tant chéries risquent fort d'exploser et de dévoiler au grand jour, le vide puis la faillite de la pensée !? Allons ! Un peu de courage ! Sortez donc de votre trou si vous l'osez ! Et dites enfin la vérité, cela nous changera un peu, par les temps qui courent ! Allez ! Faites-nous entendre vos compétences en épistémologie et en sciences pour qu'enfin les gens ordinaires puissent démêler le bon grain de l'ivraie ! En seriez-vous seulement capables ? Ou est-ce un manque de courage intellectuel ?
Où sont-ils nos "penseurs-professionnels-et-grands-libérateurs" ? Tous ces infatigables pourfendeurs du "fascisme", ces soi-disant expérimentés debunkers des germes de toute pensée totalitaire ?
Où est donc passée leur verve, leur engagement en faveur de la démocratie ? Quel était donc leur sincérité ? Attendent-ils le dénouement de la crise pour revenir parader sous les feux de la rampe, et tels "tant pis" ou "tant mieux", nous dire "qu'ils l'avaient bien prédit" (...) ? Evidemment, comme toujours, les rétrodictions et autres interprétations sont plus faciles que les démonstrations claires et pertinentes d'une situation de problème en train de se déployer.. C'est donc moins risqué pour la réputation (...) de ne pas "se mouiller", n'est-ce pas ?!
Ils se sont tous, sans exception, couchés devant l'idéologie dominante qui consiste notamment à cultiver cette autre "harcélosphère" contre le "complotisme", visant en cela, par la même occasion, le complotisme éclairé, lequel, est un devoir citoyen ! Ce ne sont donc tous que des "carriéristes" qui ne pensent qu'à leurs égos. Ils sont eux aussi, des hégéliens sans pitié, et sans aucun scrupule pour les gens ordinaires. Que l'on se souvienne de leur mutisme et de leur suspecte réserve bienveillante vis-à-vis du "Prince".
Où sont les convictions de nos députés, de nos sénateurs, des membres du Conseil Constitutionnel, à éveiller leurs consciences, à faire preuve de responsabilité, de lucidité et de courage citoyen face à l'avenir que des gouvernants et des oligarques ont choisi de sceller délibérément contre la liberté ? Tous ces hauts fonctionnaires de la République n'auraient donc jamais su que Pfizer a été condamné à des milliards de dollars d'amende pour des faits indiscutables de charlatanisme et de manipulation des données ? Mais, s'ils le savaient, alors pourquoi ont-ils fait si rapidement et aveuglement confiance à Pfizer ? Pourquoi ? Il leur faudra encore combien de doses de ces soi-disant "vaccins" pour qu'ils réalisent enfin leur inefficacité totale ? Pendant combien de temps encore vont-ils garder la tête dans le sable et ainsi s'empêcher d'admettre la vérité : des solutions alternatives aux "vaccins" (...), efficaces, peu coûteuses et sans danger pour la population, existent ! Qu'ils demandent donc au Pr. Didier Raoult !
Où est donc passé la responsabilité citoyenne individuelle ? Où est donc la fraternité, le courage intellectuel, l'indépendance d'esprit et l'usage du rationalisme critique garant de toutes les démocraties dignes de ce nom ?
Nous vivons des heures sombres. Alors, rappelons-nous encore le mot d'Albert Einstein, si nous ne bougeons pas, c'est que "nous ne valons pas mieux que l'esclavage qui nous est promis".
Le Pr. Claverie donne son avis sur les vaccins, sur "BFMTV" :
*
Si les gens ne bougent pas davantage, cette intolérable "dictature sophistiquée" que nous subissons actuellement pourrait même durer très longtemps, et, l'on peut le supposer, il y aurait des changements radicaux dans l'organisation des institutions et ce qui resterait de la démocratie.
Je crois que beaucoup de gens n'ont pas encore compris que la citoyenneté doit s'adapter comme jamais elle n'a eu à le faire auparavant dans l'Histoire.
Il s'agit d'une adaptation inédite, laquelle consiste, selon moi, en un saut qualitatif d'importance dans la maîtrise de certaines connaissances relatives aux sciences, à ce qui permet d'en juger de manière objective, (l'épistémologie fondée sur la logique), mais aussi des connaissances relatives à la politique et en particulier aux théories de la raison d'Etat sans oublier aussi la psychologie de masse.
Pour résumer, le citoyen de demain (dans un très proche avenir) ne pourra plus se contenter de se laisser porter, de faire des rots de fromage assis dans le canapé à regarder le match de foot. Il devra avoir acquis un intérêt beaucoup plus responsable, assidu et expert pour la chose publique, et surtout pour la Science, puisque la sécurité et la pérennité de nos sociétés modernes dépendent pour leur majeure partie des progrès scientifiques.
L'on peut craindre que les plus inactifs (autant dire la majorité de la population pour le moment), attendent comme toujours que des dégâts graves soient plus visibles et spectaculaires qu'ils ne le sont actuellement, ou même "à leur porte". Cependant, lorsque l'on attend un tel niveau de marasme pour réagir, il est déjà trop tard. C'est-à-dire que ce qui a été déclenché depuis longtemps et qui a commencé à produire les effets délétères suffisamment graves pour motiver tout un peuple à réagir, n'aura pas manqué aussi de limiter les possibilités de réaction futures, dans la mesure où il faut aussi réparer les dégâts en même temps que changer et avancer à nouveau.
Evidemment, il faudrait que les gens agissent avant qu'une réparation des dégâts ne soient trop coûteuse en mobilisation pour qu'elle ne grève par la même occasion les motivations à opérer les changements qui s'imposeraient. Je veux dire que l'ampleur des dégâts à réparer risquent fort de réifier les motivations les plus réactionnaires au détriment de motivations réellement progressistes.
En somme, encore une fois, il vaut bien mieux retenir la leçon que donne Karl Popper dans le tome 1 de "La société ouverte et ses ennemis" : n'attendons jamais que les dégâts commis par des gouvernements soient trop graves au point qu'ils n'empêchent ou ne rendent encore plus difficile et long le recouvrement futur d'une situation qui soit au moins normale et moins pire que celle d'avant une catastrophe.
Mais, comme le démontrait Popper, cela exige ce qui fondait pour lui l'idée de "société ouverte" : la responsabilité citoyenne individuelle, laquelle ne peut pas grand chose sans une formation continue pour que ses connaissances puissent constamment s'adapter aux vicissitudes imprévisibles en totalité des choses à venir....
A retenir :

L'on voit mal comment l'on pourrait être "courageux" sans l'usage de la raison. C'est-à-dire que le courage exige une prise de conscience face un danger et, à moins de prendre des risques inconsidérés, (donc insuffisamment considérés (...) par un usage de la raison), le courage exige donc inévitablement de la pensée qu'elle fonctionne de manière éclairée à partir d'un constat d'ignorance, bien que ce constat lui-même puisse être déclenché de manière non rationnelle, autrement dit, sur la base de sentiments qu'une situation vécue devient insupportable. Il ne peut donc y avoir de "courage" sans un usage minimal de ce que l'on a coutume d'appeler l'intelligence, mais seulement si l'individu envisage de surpasser les premières impressions vécues pour s'engager plus méthodiquement dans une voie où il espère résoudre les problèmes liés à sa situation logique.
Par conséquent, il ne peut y avoir de "courage intellectuel" qui ne soit capable d'utiliser la méthode par réfutation : il faut accepter de voir réfutée une représentation cognitive d'une certaine situation logique que l'on jugeait confortable pour reconnaître qu'elle était en réalité inacceptable. Mais cette identification demeure impossible sans des connaissances acquises. Par suite, le courage exige donc aussi des compétences sans lesquelles aucune capacité d'identification pertinente des problèmes liés à une situation logique n'est possible.
En définitive, la "supériorité intellectuelle" dont parlait Karl Popper n'est accessible qu'à la condition de l'acceptation du travail, de l'effort, et nous croyons donc que cette supériorité est accessible à une majorité de personnes (comme le croyait aussi Socrate) et pas seulement à des élites.
Seulement, et puisque les différences entre les individus sont inévitables, l'on constate que ce sont les personnes les plus intelligentes en même temps que les plus responsables, (donc celles susceptibles d'être les plus adultes et libres), qui réagissent le plus tôt à percevoir qu'une situation logique pourrait devenir insupportable, avant qu'il ne soit trop tard...
Conclusion : si elle veut continuer de vivre (ou de survivre), la citoyenneté n'a d'autre choix que d'assurer sans cesse et de manière adaptée sa formation continue : elle doit assumer de réaliser les sauts qualitatifs (et quantitatifs) au niveau de ses connaissances, et en particulier dans le domaine scientifique et de ce qui permet de juger objectivement de la valeur des méthodes et des résultats de toute science : l'épistémologie fondée sur la logique.
S'il doit y avoir un "homme augmenté", c'est donc son savoir qui ne cessera d'augmenter dans ces domaines intellectuels, et non des puces informatiques. Car, la technologie (ou n'importe quel type de science), ne doit jamais asservir l'homme, c'est l'homme qui doit toujours maintenir les sciences et la technologie en esclavage.
*
Mais les hommes libres, adultes, responsables et citoyens, ne renonceront jamais. Ils ne renonceront jamais à leur indépendance d'esprit, à l'usage du rationalisme critique, et par suite, à la démocratie, à l'Etat de droit, et à la Liberté. Jamais nous ne renoncerons. Jamais.
Sophie Scholl :
« Le vrai mal est fait par ces millions de personnes qui veulent « survivre ». Les hommes honnêtes qui veulent juste être laissés en paix. Ceux qui ne veulent pas que leur petite vie soit perturbée par quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Ceux qui n’ont pas de côtés et pas de causes. Ceux qui ne prendront pas la mesure de leur propre force, de peur de contrarier leur propre faiblesse. Ceux qui n’aiment pas faire des vagues – ou des ennemis. Ceux pour qui la liberté, l’honneur, la vérité et les petits principes ne sont que de la littérature. Ceux qui vivent petits… meurent petits. C’est l’approche réductionniste de la vie : si vous la gardez petite, vous la garderez sous contrôle. Si vous ne faites pas de bruit, le boogeyman ne vous trouvera pas. Mais tout cela n’est qu’une illusion, parce qu’ils meurent aussi, ces gens qui enroulent leur esprit en minuscules petites boules pour être en sécurité. Sûr ?! De quoi ? La vie est toujours au bord de la mort ; les rues étroites mènent au même endroit que les larges avenues, et une petite bougie s’allume comme le fait une torche enflammée. Je choisis ma propre façon de brûler. »

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".