samedi 14 janvier 2023

Pour répondre aux dogmes du GIEC, et à l'idéologie pseudo-scientifique "tout vaccin".

 


(Karl Popper)


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Toutes les confirmations statistiques, aussi sophistiquées soient-elles, venant étayer une hypothèse, ne peuvent jamais en constituer une preuve. Une confirmation inférée à partir de ce qu'énonce a priori une hypothèse ne peut jamais être une preuve valide de cette hypothèse. Seules les tentatives de réfutation intersubjectivement contrôlées et répétées par une communauté de chercheurs institutionnellement reconnus comme habilités à mener des recherches peuvent garantir l'administration de la preuve valide de la fausseté ou de la proximité à la vérité (corroboration) d'une hypothèse.

Dans le vaste champ de la problématique de la connaissance, où celui de la connaissance scientifique n'est qu'un cas particulier (K. Popper), toute évolution qualitative et quantitative d'une connaissance en passe inévitablement (logiquement) par des mises à l'épreuve d'hypothèses ; autrement dit, par des tentatives de réfutation ; ("de l'amibe à Einstein" (K. Popper)).

La probabilité (statistique) ne peut pas constituer un critère de démarcation entre science et non science. Elle ne peut pas constituer une pierre de touche entre ce qui est admissible comme une connaissance ayant une portée universelle identifiable et une autre qui ne peut avoir cette qualité.

Pour apprendre, il faut une hypothèse. Il ne suffit pas "d'observer", parce qu'il ne peut y avoir d'observation "pure des faits". L'hypothèse est toujours première et guide ou détermine toujours toute forme d'observation. 

Ensuite, il faut savoir ce que vaut cette hypothèse. Et par conséquent, il faut savoir la mettre à l'épreuve en définissant des conditions initiales de mise à l'épreuve, et la seule issue possible, la seule logique possible consiste toujours en une ou plusieurs tentative de réfutation, c'est-à-dire des tentatives de montrer que l'hypothèse est fausse, entièrement fausse, ou partiellement fausse, ou incomplète, par rapport à une hypothèse concurrente. Ensuite, il faut savoir interpréter les résultats des mises à l'épreuve réalisées ainsi qu'une évaluation épistémologique de leurs propres réalisations.

Toute tentative d'apprentissage, que ce soit dans un cadre scientifique ou non, est toujours passé, en passe toujours, et en passera toujours par des tentatives de réfutation.

Questions : 

- Où sont les tentatives de réfutation publiées par le GIEC de la théorie (ou plutôt du dogme...), selon laquelle ce sont les émissions humaines de CO2 qui sont la cause essentielle des récents changements climatiques ? Où sont-elles ?....

- Où sont donc les tentatives inédites visant à dépasser, donc réfuter cette hypothèse, et par conséquent à faire progresser le savoir scientifique en matière d'écologie, puisque la science exige indiscutablement des "tests toujours renouvelés et toujours affinés" (K. Popper).

- Où est donc le respect, et même l'encouragement à l'usage du scepticisme dynamique vis-à-vis des climato-sceptiques par le GIEC ?.. Puisque la science exige de manière sine qua non, le scepticisme dynamique et donc le rationalisme critique pour envisager des tentatives de réfutations inédites...et, comme nous l'avons dit, le progrès de la connaissance objective, scientifique ?..

La pensée unique, le relativisme, l'idéologie, l'intolérance à un usage libre de la critique sont les obstacles les plus menaçants de l'activité scientifique, et ils doivent être combattus sans arrêt, les hommes étant ce qu'ils sont... 

Certes, la science voit s'affirmer des "paradigmes" (T. Kuhn) dominants et qui, pour un temps, accèdent à l'agrément de la plupart des chercheurs. Mais aucun chercheur vraiment animé par l'esprit scientifique ne doit jamais admettre que ces "paradigmes" font "autorité". Le meilleur destin de tous ces paradigmes, c'est précisément d'être un jour dépassés, réfutés par de meilleurs paradigmes, et ainsi de suite, ad infinitum.... 

Le vrai scientifique est donc un éternel "empêcheur de penser en rond", un rebelle toujours en éveil, et qui, grâce à sa connaissance et au respect dans la tradition de recherche qui le précède est capable par son attitude rebelle et pourtant rationnelle, de se montrer sceptique, émettre des contestations, des critiques, et enfin, proposer de nouvelles hypothèses, de nouvelles voies de recherche, et de nouveaux tests.

Cette audace de la pensée, cette forme d'indépendance d'esprit, et même d'insolence et de rébellion, sont nécessaires au progrès de la science, au point qu'elles doivent être encouragées, protégées et même enseignées (...) par des institutions vraiment démocratiques qui soient sincèrement préoccupées par l'avenir de la citoyenneté en ce qu'elle a un rôle primordial à jouer dans la pérennisation de la société.

L'idéologie "tout vaccin" qui a sévit pendant la crise du "COVID-19", témoigne au contraire, par le mode de propagande qui la soutenue, d'une méfiance sinon même d'une agressivité visant à faire taire et même à criminaliser tout ceux qui osaient la contester et faire valoir des solutions alternatives. Rien ne fut plus anti scientifique que la politique sanitaire qui a été menée de part le monde et notamment en France. Rien ne fut plus dangereux contre l'image que le public doit avoir de la science et de ses possibilités de progrès.

(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).



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Donc, et compte tenu de ce qui est développé dans cette vidéo par madame Rivasi, de formation scientifique et députée européenne, le libre usage du rationalisme critique est l'un des fondements sine qua non de toute démocratie digne de ce nom. 

En conséquence, il n'y a que des formes diverses de dictature, plus ou moins sophistiquées, qui puissent lui faire obstacle, et cela, par divers moyens, tels que :

- la  rétention d'informations de première importance (...) par la justification de l'usage du secret, 

- la séquestration partielle ou totale de la science par le "Prince" dans ses résultats et ses méthodes, par rapport à une information éclairée de l'opinion publique, et par rapport aux conséquences  sur son utilité commune...

- la pratique d'un terrorisme intellectuel contre le complotisme éclairé, c'est-à-dire, celui, qui à l'aune de faits incontestables, se limite rigoureusement à émettre publiquement des doutes, des interrogations et des questions au sujet de certaines décisions politiques et de ce qui aurait pu réellement les motiver...

- le contrôle des médias à des fins de propagande, dans le but de la manipulation puis de la soumission de l'opinion publique à une pensée unique qui soit toujours favorable aux desseins du "Prince" ou d'autres parties (oligarchie,... autres intérêts privés..., etc..?), ces médias se chargeant d'assurer une police de la pensée contre toute opinion récalcitrante ou tout développement argumentaire susceptible de l'être, et se chargeant aussi de convaincre les citoyens ordinaires eux-mêmes de participer à cette police de la pensée en faveur du "Prince".


(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).


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