dimanche 13 décembre 2015

Sur les résultats des élections régionales en France, du 13 décembre 2015. (Bonsoir, Monsieur Valls..).



Oui, bonsoir, Monsieur le Premier Ministre, 


La France vient de vivre un des moments les plus marquants de l'histoire de la V° République. Jusqu'à présent, il me semble que c'est Mélanchon qui en ait vraiment pris toute la mesure.

Que l'on ne s'y trompe pas : ce "rapprochement" entre la droite et la gauche cache la fragilité extrême de tout un système politique "à la française", qui a bel et bien et sans doute plus que jamais, vacillé. 

Au lieu de mettre en évidence l'union nationale, il reflète plutôt l'angoisse des français, et leurs attentes de plus en plus pressantes et cruciales. Il n'y a, en effet, toujours pas de prétendue "union nationale", car le nombre très important des électeurs du FN ne peut que se sentir complètement bafoué, insulté, voire mis à l'index par tout le reste du pays !...

Nous venons d'assister à une véritable "guerre civile" électorale, avec un "tous" contre "eux" des plus évidents, et pour l'instant, "eux" (...) on reculé, mais ce n'est peut-être que pour mieux sauter..

Les principaux responsables politiques entendus jusqu'à présent disent tous la même chose : ils disent avoir bien perçu la colère des français au premier tour. Certes, il y a eu un énorme ressentiment justifié à exprimer contre la politique de Manuel Valls, mais ce vote, attention, ne fut pas uniquement "émotionnel".

Quoiqu'il en soit (...), on peut tenter une prédiction, sans trop de risques : si, après les régionales, Manuel Valls et son gouvernement n'est pas remplacé, alors, il y a de très fortes chances pour que Marine Le Pen soit élue Présidente de la République d'ici un an et demi. 

Après avoir sacrifié certains éligibles de gauche sur l'autel de la lutte contre le Front National (parti, qui est à l'envi, complètement désincarné de tous ses électeurs...), Manuel Valls, s'il veut rester cohérent et en accord avec ses discours et ses convictions, doit donc partir.

A vote "radical" et si marquant de l'aveu même des responsables politiques, à changement tout aussi radical et urgent : il faut que Manuels Valls soit remplacé, et il faut qu'ils le comprennent. S'il ne l'était pas cela voudrait dire que vraiment, ils se fichent de nous, mais avec les conséquences politiques que cela aura pour eux, et pour la France, plus tard..

Et s'ils nous présentent un Laurent Fabius ou un autre "éléphant du parti socialiste", qu'ils sachent que plus personne n'est dupe à présent.

"A bon entendeur, salut". (Comme on dit...).

P.S. : malgré son discours, certes émouvant, Mr. Sarkozy semble ne pas avoir compris : lui aussi doit partir.


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