"Hegelian brain" (...).
Ceux qui nous gouvernent sont hégéliens.
Ceux qui nous gouvernent sont hégéliens.
Voici quelques éléments de la “pensée” irresponsable de Hegel, comme la qualifiait Karl Popper, à juste titre, dans le second tome de “La société ouverte et ses ennemis”. A propos de la “philosophie” de Hegel, rappelons aussi ce qu’en pensait Arthur Schopenhaeur : “Encore un rêve de dément, issu de la langue, et non de la tête”.
Les citations qui suivent sont tirées de l’ouvrage de Hegel s’intitulant, “Principes de la philosophie du droit”. Avec de tels propos, Hegel s’est rendu responsable de l’émergence du totalitarisme moderne, selon Karl Popper, et de bien d’autres abominations. Il fut par exemple, l’inspirateur de la notion de “Blitzkrieg” (guerre éclair) reprise plus tard par Adolf Hitler. Mais ce mot de “Blitzkrieg” fut aussi utilisé par François Fillon, lors de son grand oral à la Fondation Concorde, devant le patronat français, pour qualifier l’action politique qu’il entendant mener contre la contestation sociale qui pourrait résulter de sa politique économique éclair, à coups d’ordonnances et d’un usage répétitif du 49-3...
Hegel, dans ses "Principes de la philosophie du droit" : (retenez votre souffle).
Section 324, page 354 :
"…C'est un calcul très faux, (…) de considérer l'Etat
seulement comme société civile et de lui donner comme but final la garantie de
la vie et de la propriété des individus, car cette sécurité n'est pas atteinte
par le sacrifice de ce qui doit être assuré, au contraire.
Dans ce que nous venons de proposer, se trouve l'élément
moral de la guerre, qui ne doit pas être considérée comme un mal absolu, ni
comme une simple contingence extérieure qui aurait sa cause contingente dans
n'importe quoi : les passions des puissants ou des peuples, l'injustice, etc.,
et en général, dans quelque chose qui ne doit pas être. D'abord, en ce qui
concerne la nature du contingent, il rencontre toujours un autre contingent, et
ce destin est justement la nécessité. (…) La guerre a cette signification supérieure que
par elle, comme je l'ai dit ailleurs : la santé morale des peuples est
maintenue dans son indifférence en face de la fixation des spécifications
finies de même que les vents protègent la mer contre la paresse où la
plongerait une tranquillité durable comme une paix durable ou éternelle y
plongerait les peuples."
Section 329, page 358 :
"L'Etat
est orienté vers l'extérieur en tant qu'il est un sujet individuel ; aussi ses
rapports avec les autres Etats appartiennent au pouvoir du prince auquel il
revient immédiatement de commander la force armée, d'entretenir les relations
avec les autres Etats par des ambassadeurs, de décider de la guerre et de la
paix et de conclure des traités."
Section
333, page 360 :
"Les
Etats (…) sont par rapport aux autres dans un état de nature, (…)et
n'ont pas leurs droits dans une volonté universelle constituée en un pouvoir
au-dessus d'eux, mais que leur rapport réciproque a sa réalité dans leur
volonté particulière.
La conception kantienne d'une paix éternelle par une ligue des Etats qui règlerait
tout conflit et qui écarterait toute difficulté comme pouvoir absolu reconnu
par chaque Etat, et qui rendrait impossible la solution par la guerre, suppose
l'adhésion des Etats, laquelle reposerait sur des motifs moraux subjectifs ou
religieux, mais toujours sur leur volonté souveraine particulière, et resterait
donc entachée de contingence."
Section 334, page 361 :
"Les
conflits entre Etats, lorsque les volontés particulières ne trouvent pas de
terrain d'entente, ne peuvent être réglés que par la guerre."
Section 335, page 362 :
"De plus l'Etat, comme être spirituel, ne peut s'en tenir à ne considérer
que la réalité matérielle…"
Section 337, page 363 :
"On a, pendant un temps, beaucoup parlé de l'opposition de la morale et de
la politique et de l'exigence que la première commande à la seconde. Il y a
lieu seulement de remarquer en général que le bien d'un Etat a une bien autre
légitimité que le bien des individus et que la substance morale, l'Etat a
immédiatement son existence, c'est-à-dire son droit dans quelque chose de
concret et non pas d'abstrait. Seule, cette existence concrète et non pas une
des nombreuses idées générales tenues pour des commandements moraux subjectifs
peut être prise par l'Etat comme principe de sa conduite."
Section 340, page 364 :
"Dans leurs relations entre eux, les Etats se comportent en tant que
particuliers. Par suite, c'est le jeu le plus mobile de la particularité
intérieure, des passions, des intérêts, des buts, des talents, des vertus, de
la violence, de l'injustice, et du vice, de la contingence extérieure à la plus
haute puissance que puisse prendre ce phénomène.
(…) Aussi leurs destinées, leurs actions dans leurs relations réciproques sont
la manifestation phénoménale de la dialectique de ces esprits en tant que finis
; dans cette dialectique se produit l'esprit universel, l'esprit du monde, en
tant qu'illimité, et en même temps c'est lui qui exerce sur eux son droit (et
c'est le droit suprême), dans l'histoire du monde comme tribunal du
monde."
Section 343, page 366 :
"L'histoire de l'esprit, c'est son action, car il n'est que ce qu'il fait
et son action, c'est de faire de soi-même, et cela, en tant qu'il est esprit,
l'objet de sa conscience, se concevoir soi-même en se comprenant."
Section 344, page 367 :
"Les Etats, les peuples et les individus dans cette marche de l'esprit
universel se lèvent chacun dans son principe particulier bien défini qui
s'exprime dans sa constitution et se réalise dans le développement de sa
situation historique : ils ont conscience de ce principe et s'absorbent dans
son intérêt mais en même temps ils sont des instruments inconscients et des
moments de cette activité interne dans laquelle les formes particulières
disparaissent tandis que l'esprit en soi et pour soi se prépare à son degré
immédiatement supérieur."
Section 345, page 367 :
"La
justice et la vertu, la faute, la violence, le vice, les talents et les actes,
les grandes et le petites passions, la faute et l'innocence, la splendeur de la
vie individuelle et collective, l'indépendance le bonheur et le malheur des
Etats et des individus ont leur signification et leur valeur définies dans la
sphère de la conscience réelle immédiate où ils trouvent leur jugement et leur
justice, quoique incomplète. L'histoire
universelle reste en dehors de ces points de vue. En elle, le moment de l'idée
de l'esprit universel qui est son niveau actuel reçoit un droit absolu ;
le peuple correspondant et ses actes reçoivent leur réalisation, leur bonheur
et leur gloire."
Section 347, page 368 :
"Le peuple, qui reçoit un tel élément comme principe naturel, a pour
mission de l'appliquer au cours du progrès en conscience de soi de l'esprit
universel qui se développe. Ce peuple est le peuple dominant dans l'histoire
universelle pour l'époque correspondante. Il ne peut faire époque qu'une seule
fois dans l'histoire et contre ce droit absolu qu'il a parce qu'il est le
représentant du degré actuel de développement de l'esprit du monde, les autres
peuples sont sans droits, et ceux-ci aussi bien que ceux dont l'époque est
passée, ne comptent plus dans l'histoire universelle."
Section 348, page 369 :
"A la pointe de toutes les actions, même des
événements de l'histoire universelle, se trouvent des individus à titre de
subjectivités qui réalisent la substance. Pour ces
formes vivantes de l'action substantielle de l'esprit universel qui sont
immédiatement identiques à cette action, celle-ci reste cachée, elle n'est pas
leur objet ni leur but. Aussi elles ne reçoivent d'honneur et de reconnaissance
pour cette action ni de leurs contemporains, ni de l'opinion publique de la
postérité. Elles n'ont leur part à cette opinion que comme
subjectivités formelles et sous forme de gloire immortelle."
Section 349, page 369 - 370 :
"Un
peuple n'est pas, d'abord, un Etat (…) Aussi
n'est-il pas reconnu, son indépendance qui n'est pas objectivement légale
et n'a pas d'expression rationnelle fixe, n'est que formelle, ce n'est pas une
souveraineté."
Section 350, page 370 :
"C'est le droit absolu de l'Idée de prendre naissance dans les
dispositions légales et dans les institutions objectives qui résultent du
mariage et de l'agriculture, que la forme de cette réalisation apparaisse comme
une législation et un bienfait de Dieu ou comme une violence en dehors du
droit. Ce droit est le droit des héros à fonder des Etats."
Section 351, page 370 :
"La
même condition entraîne que des nations civilisées en face d'autres qui n'ont
pas atteint le même moment substantiel de l'Etat (les peuples chasseurs en face
des peuples nomades, et les peuples agriculteurs en face des deux autres, etc.)
les considèrent comme des barbares, leur reconnaissant dans leur conscience un
droit inégal et traitent leur indépendance comme quelque chose de formel."
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