vendredi 29 mai 2020

Le Professeur Didier RAOULT contre ses détracteurs (encore...).




Le professeur Didier RAOULT s’est en premier lieu fondé sur des études expérimentales « in vitro » venant toutes corroborer l’efficacité de l’hydroxychloroquine puis la combinaison de cette substance avec l’azithromycine sur le SARS Cov-2.


Toutes ces corroborations qui ne peuvent d’un point de vue épistémologique être « absolument certaines », (car rien d’absolument certain n’est ni ne sera jamais possible dans la vraie science, ni même dans le domaine de la recherche clinique..), sont reconnues de manière unanime par la communauté scientifique dans laquelle le Professeur Didier Raoult est d’ailleurs lui-même partie prenante depuis des années.


Par conséquent, il n’est pas valide d’accuser les essais cliniques du Pr. Raoult, de n’être que ses « lubies personnelles », imaginées « ex nihilo » (à partir de rien), ou en dehors de toute assise scientifique, expérimentale, bien corroborée au préalable.


De surcroît, de très nombreuses études observationnelles et expérimentales démontrent depuis très longtemps, non seulement l’efficacité de l’hydroxchloroquine mais encore sa faible dangerosité dans les limites de son utilisation.


Mais, une recherche expérimentale N’EST PAS une recherche clinique, même si une recherche clinique comporte beaucoup des aspects méthodologiques d’une recherche expérimentale. Le point de différence essentiel à saisir est, notamment dans les sciences biologiques et biomédicales, l’introduction du fameux « facteur humain ».


Or, si une recherche expérimentale sur un virus a pour but de faire des tests en dehors de tout facteur humain, une recherche clinique dans le même domaine a pour but d’introduire certains éléments jugés cruciaux et pertinents, du facteur humain, comme le sexe, l’âge, des caractéristiques liées à des pathologies, etc., etc.


Par conséquent, si une ou des recherches cliniques se fondant sur des recherches expérimentales préexistantes et corroborées, (comme celles du Professeur Raoult), donnent lieu à des réussites, ces réussites peuvent être admises comme des corroborations des recherches expérimentales parce qu’elles prennent en compte des « éléments de risque » forcément inédits contre les recherches expérimentales, éléments constitués par l’introduction de caractéristiques liées au facteur humain dans les recherches cliniques…


...Mais à condition que les recherches cliniques soient en lien avec des recherches expérimentales préexistantes sur un même objet de recherche, évidemment.


Par conséquent, et étant donné les difficultés méthodologiques toujours liées au contrôle des groupes de randomisation (…), il s’avère que, contre toute attente, les procédés qui consistent à utiliser des groupes de contrôle randomisés n’est pas toujours une condition sine qua non pour admettre la validité de recherches cliniques.. 


Par contre, des groupes de contrôle où une substance testée n’est pas administrée à ces groupes est requise. C’est un minimum méthodologique qu’a du reste toujours respecté le Professeur Raoult.  Et les groupes de contrôle randomisés sont absolument nécessaires, précisément lorsque le préalable de corroborations expérimentales “in vitro” est encore sujet à controverse ou “problématique”, (ne fait pas suffisamment l’unanimité auprès des chercheurs ou est, comme le dirait Karl Popper, l'objet de discussions méthodologiques quant à leur acceptation), ou tout simplement absent.. Il est tout à fait logique d'exiger alors le niveau de preuve maximal (avec groupe de contrôle randomisé) au niveau de la recherche clinique lorsque des preuves expérimentales préalables sont fragiles, ou absentes.


(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).

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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.

Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".

Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.

Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :

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