Crise « écologique » ou crise « sanitaire », les décideurs sont toujours finalement les politiques et les oligarques, et ils emploient la même stratégie dans les deux cas : celle de la peur, de la manipulation et de la soumission des consciences, de l’intimidation par la traque des « complotistes », par leur « psychiatrisation », voire même leur « criminalisation ».
Gouverner par la peur, donc, avec des prédictions catastrophistes et pseudo-scientifiques.
Mais où est donc l’attitude pseudo-scientifique dont nous parlons ? Comment se caractérise-t-elle ?
L’attitude pseudo-scientifique est bien commune à la gestion des deux crises, puisque tous ceux qui osent se montrer « sceptiques » et controverser la pensée officielle qui se voudrait être dominante et s’imposer à l’esprit de tous, sont soit ostracisés, soit encore « psychiatrisés », ou « criminalisés ».
Or, la Science exige l’existence de la controverse des idées, de la concurrence des théories et des hypothèses. C’est une exigence logique indiscutable.
Elle exige même, de manière sine qua non que soit institutionnellement organisées les controverses scientifiques !
La Science a un besoin logique, vital, incontournable de l’attitude sceptique, du “scepticisme dynamique” (K. Popper).
Par conséquent mener des politiques inquisitoriales contre les sceptiques, ou même les complotistes éclairés, (ceux qui à la différence des complotistes dogmatiques et farfelus se limitent à de prudentes hypothèses de complot sans jamais rien affirmer d’indubitable sans preuve), est antinomique par rapport à la Science, et plus largement par rapport à la Démocratie.
Menacer ainsi ce qui fait en nature l’activité scientifique, c’est aussi menacer la démocratie. Pourquoi ?
Il n’y a que la tentation totalitaire de certains décideurs aidés par des oligarques ou sous leur contrôle (...) qui puisse favoriser une sorte de séquestration de la science, séquestration du savoir scientifique selon diverse méthodes, à commencer par le contrôle des médias qui ne parlent ou ne mettent en valeur qu’un aspect de la controverse sur un problème scientifique. Séquestration ensuite, quand l’oligarchie, (via, par exemple, “Big Pharma”), contrôle les publications scientifiques, les chercheurs, et les institutions chargées de divulguer les travaux scientifiques de premier plan (voir le scandale retentissant de la revue “The Lancet”).
Mais le pire reste sans doute à venir : qu’il y est une séquestration totale de la Science par un pouvoir qui se serait lui aussi entièrement placé sous le contrôle de l’oligarchie. Nous entrerions alors dans l’une des pires formes de gouvernement : la ploutocratie totalitaire et peut-être même une forme nouvelle de tyrannie.
« Celui qui contrôle la peur des gens, devient le maître de leurs âmes » (Nicolas Machiavel).
Bref...
Ils nous font peur avec le climat comme ils nous font peur avec le COVID-19.
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
P.S. sur la photo de bandeau, tout le monde aura reconnu cet homme charmant et philanthrope que fut Nicolas Machiavel.

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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".