mardi 20 avril 2021

Emmanuel MACRON et son idée de "déconstruction de l'histoire de France".

 

 

 
 
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"Déconstruire notre propre histoire" sous le prétexte qu'en certaines circonstances, la France s'est rendue coupable de racisme ou en a été responsable ? Nous devons plutôt reconnaître nos fautes, dont le racisme. Et nous devons les assumer.

Qu'est-ce que cela veut dire alors, "déconstruire l'histoire" ? Réécrire une autre histoire déjà écrite depuis longtemps ? Faire table rase d'un passé honteux ? Si nous devons avoir honte de ce que nous avons fait, alors assumons la honte. Nous devons assumer toute notre histoire avec "ses heures sombres et ses lumières" comme l'estime avec raison le sénateur Alain Cadec. Il n'y a rien "à cacher sous le tapis" si nous sommes adultes.

L'histoire n'est pas un jeu d'enfant que l'on peut déconstruire à sa guise selon les convenances. Les faits historiques qui nous ont marqué et qui nous influencent encore dans nos traditions, nos coutumes et nos mentalités, sont ce qu'ils sont ! Ils "sont la France", ils sont nous tous. Curieusement, dans cette volonté de "déconstruction", ne pourrait-on pas déceler encore une fois l'erreur du constructivisme ?

Erreur qui consiste à croire que l'on pourrait construire de manière entièrement rationnelle le présent pour un futur meilleur, voire même déconstruire de manière "rationnelle" le passé pour les mêmes buts ? Il y a encore dans tout ça, des liens avec la tentation au totalitarisme. Robespierre lui aussi voulait "déconstruire" en s'attaquant au Clergé, au corporatisme, et à d'autres traditions qui, malgré tout, on fait la France. Staline aussi a fait dans la "déconstruction".

Tous les chefs totalitaires ont voulu "déconstruire" au propre, comme au figuré (...) et l'on a bien vu les résultats désastreux que cela a pu donner. Non, l’histoire de France ne doit pas devenir le produit de je ne sais quelle « déconstruction », elle ne doit pas devenir la simple construction intellectuelle absurde issu de l’esprit de Mr. Macron.

Les faits historiques sont plus têtus que lui. Les traditions françaises sont plus ancrées et influentes qu’il ne le croit, et ce ne sont pas des vœux de déconstruction qui pourront en infléchir les effets.


On ne gouverne pas un pays de manière démocratique en croyant déconstruire ses traditions et son histoire pour espérer le rendre gouvernable. Les traditions peuvent être critiquées, elles peuvent évoluer avec les mentalités, mais elles sont rétives à toute prétendue "déconstruction".

Et oui "ça résiste", Mr. Macron ! Et vous pourrez toujours aller chercher dans un "refoulé du peuple français" tout entier, vous ne trouverez rien d'autre que ce que vous aviez souhaité trouver au départ : de prétendus obstacles "inconscients" à votre projet de "déconstruction de l'histoire", alors que ces obstacles sont dans le réel, dans les faits !

Adaptez-vous à la France et aux français, essayez donc de vraiment les comprendre, et alors, il y a peut-être une chance que vous deveniez enfin Président de la République avant qu'il ne soit trop tard, chose que pour l'instant, vous n'avez encore jamais été.
 
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
 
P.S. : c'est Alain Finkelkraut qui vous a suggéré cette idée saugrenue de "déconstruction de l'histoire de France" ?..
 
 
*

(Emmanuel Macron, Président de la République française).



 

 

 

 

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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.

Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".

Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.

Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :

"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".

Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".

Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".

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