A tout seigneur, tout honneur :
Revivons d'abord ensembles, cher(e) récalcitrant(e)s éclairé(e)s, l'un des plus grands moments de la vie politique française, à l'Assemblée Nationale, avec le célèbre discours sur la ratification du Traité de Maastricht de Monsieur Philippe Seguin.
C'était le 5 mai 1992. Un discours "à montrer dans les écoles".
"Ce que le peuple a fait, seul le peuple peut le défaire".
(...)
"La souveraineté, cela ne se divise pas, cela ne se partage pas non plus, et bien sûr, cela ne se limite pas".
(Philippe Seguin).
*
Un billet d'humeur sur nos décideurs d'aujourd'hui :
En plus de la question : "mais pourquoi ils nous mentent ?", il faut désormais accepter un fait : non seulement ils mentent, mais ils mentent en permanence. Pourquoi ?
Feront-ils amende honorable ?
Il ne faut pas compter là-dessus, parce que leur "morale" n'est pas du tout la même que la nôtre. C'est-à-dire qu'ils ne cultivent absolument rien de la morale telle qu'elle peut être comprise par les gens ordinaires. Celle-là, cette morale, ils s'en fichent complètement et n'ont de surcroît plus aucune pudeur ni aucune crainte à le montrer publiquement dans leurs attitudes ironiques dans les médias, même quand ils sont pris en flagrant délit.
Il est temps de se réveiller...
L'on dirait que l'essentiel pour eux n'est plus tellement de faire de la politique. La politique au fond, cela les gène aussi. Et quand bien même tous les citoyens seraient devenus complètement dégoûtés et distants par rapport à la vie politique de leur pays, quand bien même la classe politique française dans son ensemble ne leurs inspirerait plus la moindre confiance, ce serait encore une aubaine pour eux.
Mais pourquoi ?..
Parce qu'il semble que leur objectif est aussi de déposséder ou de détruire la vie politique spécifiquement française.
Il faudrait donc déposséder la France de sa propre souveraineté politique, de ses débats internes, de ses controverses, au seul profit d'une Europe qui serait devenue "une et indivisible" par les nations et dirigée par un seul "président" ?
Donc, c'est peut-être aussi pour cela qu'ils ne sont pas inquiets et qu'ils conservent toute leur ironie et leur condescendance. Ils rêvent sans doute aussi que d'ici quelques temps, il n'y ait de toute façon plus aucun débat politique qui soit nécessaire, puisque toute politique nationale, souveraine, aurait disparue au profit d'une seule et unique politique européenne, et rien d'autre.. :
Dégoûter la population française de sa propre vie politique, de sa propre classe politique souveraine, voilà sans doute "l'idée" pour qu'elle en vienne à songer que seule une politique européenne qui ferait fi de toute forme de souveraineté soit audible et décisionnaire.
Le mensonge "ouvert", assumé avec arrogance, mépris et ironie, y compris devant les faits les plus clairs, n'est-ce pas là le meilleur moyen pour dégoûter les gens de leurs hommes politiques et de la vie politique de leur pays ?
Or, il n'y a plus de démocratie sans vie politique avec tout ce qu'elle contient : les débats libres et controversés, le multipartisme, etc. (Mais pourquoi aurions-nous encore besoin de partis politiques opposés, comme dans toute vraie démocratie, si l'on projette qu'une vie politique nationale et souveraine doit disparaître au profit de l'existence d'une seule et unique politique européenne ?...).
Et nous songeons à ceux qui se nomment les "Insoumis". Mais sont-ils vraiment "insoumis" à quoique ce soit étant donné l'existence de manoeuvres de couloir ou dans le "clair obscur" des cabinets qu'ils ont engagées avec l'actuel Président de la République française pour mettre en scène une opposition factice et par conséquent corrompue ?
Selon nous, les seuls véritables et authentiques "Insoumis" ne peuvent se trouver que dans les souverainistes favorables à une sortie de la France de la communauté européenne et à son émancipation de l'OTAN.
Une "démocratie européenne" au-delà de toutes les souverainetés nationales n'est qu'une illusion, une utopie, une absurdité.
C'est aussi cela qu'il va falloir démontrer de la manière la plus claire. (Mais l'on peut, avec tous les avantages, écouter le célèbre discours de Philippe Seguin donné à l'Assemblée Nationale, en 1992).
Si nous laissons tomber notre propre vie politique française, c'en sera terminé de la souveraineté française. Que devons-nous faire pour empêcher cette éventualité ?
Périclès écrivait : « chaque citoyen peut intervenir dans le gouvernement de la cité, ne serait-ce que par son vote »… Mais si nous laissons faire, nous voterons encore, certes (enfin peut-être…), mais uniquement pour élire un « président européen » ou un « conseil européen » ou je ne sais quoi d’autre, mais plus pour élire un « Président de la République française », voire même des députés, des sénateurs, qui sait ?
Dieu reconnaîtra les siens. Alors, agissons avant la puissance divine, elle jugera après de nos actes : destituons le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron.
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".