Pr.
Raoult : "si on ne doute pas, on ne pense pas". Karl Popper n'aurait
pas dit autre chose. Il n'y a pas de véritable pensée qui ne soit
critique. Et tout progrès de la connaissance, que ce soit dans un cadre
scientifique ou non, exige, de manière sine qua non, l'usage du
rationalisme critique, donc du doute, du scepticisme, de la controverse.
Dans toute recherche de la Vérité objective, un scepticisme dynamique (K. Popper) est donc inévitable, indispensable, logique. Le scepticisme, le droit au doute, au questionnement renouvelé et audacieux (...) fait indiscutablement partie d'une logique (bien entendu intemporelle, a-historique, et valide) de la découverte pour tout type de connaissance concernant la Nature (nature humaine comprise).
Par conséquent, non seulement les sceptiques ne doivent pas être muselés, intimidés, diabolisés, psychiatrisés, etc., ils doivent au contraire être encouragés. L'on doit leur offrir des tribunes et tous les moyens possibles d'expression et de divulgation de leurs idées. Et leurs idées doivent être soumises à des tests. Et ces tests doivent être contrôlés et répétés de manière collégiale, intersbujective. Karl Popper : "Ceux parmi nous qui refusent d'exposer leurs idées au risque de la réfutation ne prennent pas part au jeu scientifique". (Karl Popper. "La logique de la découverte scientifique". Editions Payot, Paris, 1973, page : 286). Et si plus aucune controverse n'existait parce que dans un mouvement irrationnel nous aurions accepté un "Consensus" qui n'admette plus aucune critique, alors, dans l'intérêt de la recherche de la Vérité et la continuation du progrès de la connaissance, nous devrions créer de toute pièce la controverse (K. Popper).
BFMTV : "On a joué sur la peur avec cette épidémie ?" lui demande le journaliste... Et évoquant le nouveau variant brésilien, ne cherche-t-il pas, sciemment, à susciter la peur ? (C'est évident dans le ton de son propos, autant que dans son contenu).
De la part d'un journaliste de cette chaîne de télévision, la question est pour le moins provocante, choquante, consternante de mauvaise foi. C'est hallucinant. C'est intolérable. C'est vraiment se moquer du monde.. Ils n'ont fait que cela à BMFTV : jouer sur la peur, relayer la stratégie de la peur et de la sidération du gouvernement. Ils n'ont, pour ainsi dire, quasiment jamais fait autre chose que cela. Comment alors ose-t-il seulement poser cette question ?..
BFMTV : "vous pensez que l'on nous ment, sur quels chiffres ?".
Rien n'arrête le ridicule et la mauvaise foi. Rien ne les arrête. BFMTV n'a pas cessé de relayer des mensonges sur le nombre de morts réellement dus au COVID-19, sur l'efficacité des tests PCR, et tout le reste...
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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".