vendredi 12 décembre 2014

"Psychanalyse et schizophrénie".





Chers récalcitrants éclairés,

L'aventure pseudo-scientifique de l'immaculée psychanalyse serait-elle en train de ressembler à un chemin de croix ? Dans son numéro du jeudi 2 juillet 2009, Martine Perez, journaliste au Figaro, nous livre les tous derniers résultats de recherches de haut niveau sur les  causes de la schizophrénie. Elle entame son propos en ces termes :

« Certains psychanalystes, des "antipsychiatres" ont accrédité durablement dans les années 1970-1980 l'idée que la schizophrénie était une maladie due à des perturbations et des interactions entre parents et enfants. Ces théories, sans aucun fondement autre qu’idéologique, ont durablement culpabilisé des générations de parents, prêts à se coucher sur le divan pour régler des problèmes réels ou imaginaires. Aujourd’hui, trois études publiées dans la revue scientifique Nature confirment le rôle majeur des anomalies génétiques dans cette maladie psychiatrique grave (…) ».

On sait depuis longtemps qu’un autre bastion de la psychanalyse, les causes de l’autisme, est tombé pour les mêmes raisons. Voici maintenant le tour de la schizophrénie. Par ailleurs, le rapport de l’INSERM sur l’évaluation des psychothérapies mettait aussi en évidence de manière claire le caractère foncièrement inopérant des cures d’orientation psychodynamique pour la plupart des troubles mentaux légers ou graves.

Cependant, les scientifiques qui ont corroboré le versant génétique de la schizophrénie ne sombrent pas pour autant dans un dogmatisme qui défendrait un déterminisme fondé sur la seule génétique. Ils envisagent en effet, d’autres facteurs déclenchant de cette pathologie comme certaines infections. Quid de la psychanalyse ? Rien.

Il faut maintenant faire le rapprochement entre l’emprise idéologique, médiatique donc, et pseudo-scientifique de l’Empire freudien en France, son caractère reconnu comme étant bien vide de tout pouvoir explicatif ou descriptif, et la façon scandaleuse dont ont pu être traités certains de ses critiques externes les plus avisés.

L’Empire freudien ne survit donc que pour défendre ses intérêts. Et il est vrai qu’avec un chiffre d’affaire annuel de plus 14 milliards d’euros pour l’ensemble des psychothérapies (dont une très large part est dominée par la théorie freudienne) (Cf. Marie-Jeanne Marti, « Les marchands d’illusions »), tous les gourous défenseurs du totem ne sont sans doute pas prêts de lâcher un tel morceau.

Le combat continue…


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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.

Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".

Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.

Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :

"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".

Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".

Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".

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