Leurs
propos peuvent fort bien s'appliquer pour caractériser la psychanalyse, les
psychanalystes, et leur boueuse rhétorique. Il est bon de les rappeler
encore.
*
John LOCKE :
"Il
n'y a point de meilleur moyen pour mettre en vogue ou pour défendre des
doctrines étranges et absurdes, que de les munir d'une légion de mots obscurs,
douteux et indéterminés. Ce qui pourtant rend ces retraites bien plus
semblables à des cavernes de brigands ou à des tanières de renards qu'à des
forteresses de généreux guerriers. Que s'il est malaisé d'en chasser ceux qui
s'y réfugient, ce n'est pas à cause de la force de ces lieux-là, mais à cause
des ronces, des épines et de l'obscurité des buissons dont ils sont environnés.
Car la fausseté étant par elle-même, incompatible avec l'esprit de l'homme, il
n'y a que l'obscurité qui puisse servir de défense à ce qui est absurde".
(In : Jacques Bouveresse. "Prodiges et vertiges de l'analogie". Editions Raisons d'Agir. Octobre 1999).
*
Emmanuel
KANT :
"Je
ne cherche pas à dissimuler que je n'éprouve que répugnance (...) pour la
boursouflure prétentieuse de tous ces ouvrages pleins de sagesse
actuellement en vogue. Car je suis foncièrement convaincu (...) que les
méthodes admises ne feront qu'accroître indéfiniment ces folies et ces erreurs,
et que même l'anéantissement complet de tous ces travaux fantaisistes ne
pourrait être aussi néfaste que cette fausse science avec sa maudite
fécondité."
(In
: Karl Popper. "La société ouverte et ses ennemis". Traduit de l'anglais
par Jacqueline Bernard et Philippe Monod. "L'ascendant de
Platon". Tome 1. Editions du Seuil. Paris, 1979, page : 9)


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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".