samedi 15 septembre 2018

René POMMIER, récalcitrant très éclairé. "Joyeusetés freudiennes".



Cher(e)s récalcitrant(e)s éclairé(e)s,


Vient de paraître tout récemment, le quatrième opus de René Pommier consacré à un jobard bien plus céleste encore que Kevin Gall, le jobard des jobards, leur saint patron, semble-t-il : Sigmund Freud.

Le livre de René Pommier s'intitule, "Joyeusetés freudiennes". La troisième étude de ce livre, intitulée "Quand Freud nous fait pisser de rire", "est consacrée à l'un des textes de Freud les plus loufoques, sinon le plus loufoque, intitulé "Sur la prise de possession du feu". On y apprend pourquoi les hommes primitifs ont eu bien du mal pour réussir à maîtriser le feu. Ils ont dû, en effet, apprendre au préalable à maîtriser une pulsion de nature homosexuelle (les flammes représentant, bien sûr, des phallus) qui, dès qu'ils apercevaient un feu, les poussait à uriner dessus".

Mais c'est toujours en mêlant examen rigoureux sur la base d'une analyse détaillée et implacable des faits, et humour à l'acide que René Pommier nous fait découvrir toute l'étendue du charlatanisme freudien, et même pire : sa folie, pure et simple. Voilà, cher(e)s récalcitrant(e)s éclairé(e)s, encore un livre de cet auteur que l'on peut, assurément, "montrer dans les écoles" et qui sera susceptible de nous faire encore plus rire que la théorie du genre, ou autres fadaises de cet acabit. Le livre de René Pommier est donc bien une autre oeuvre de salubrité publique dont certaines consciences égarées par la psychanalyse ou autres jobardises ont un besoin urgent.






René Pommier, est agrégé de lettres, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure (Ulm), docteur d'Etat (Paris-Sorbonne), il a reçu en 1978 le prix de la Critique de l'Académie Française pour Assez décodé !, en 2007 le prix Alfred Verdaguer de L'Institut de France pour l'ensemble de son oeuvre, et en 2008 le prix Joseph Saillet de l'Académie des Sciences morales et politiques pour Sigmund est fou et Freud a tout faux.
J'ai commencé à lire ce dernier livre. L'on retrouve la même clarté d'expression de l'auteur, l'examen méticuleux des propos des grands personnages historiques qu'il analyse, en l'occurrence, Sigmund Freud, la même rigueur d'analyse, et comme d'habitude aussi, un sens de l'humour, à l'acide, très aiguisé, comme dans ses autres livres.
Au final, je présage des arguments accablants, encore une fois, contre le père de la psychanalyse, comme dans ses précédents ouvrages sur lui, ou sur René Girard, Roland Barthes, Blaise Pascal. L'on peut donc être très agréable et intéressant à lire, tout en étant très instructif, parfaitement rigoureux et minutieux dans l'exposition et l'examen des faits.
.... Sigmund Freud ?....
Un jobard, (je souligne), mais aussi un charlatan et un escroc, vraiment dénué de tout scrupule, (d'ailleurs il préconisait lui-même l'absence de scrupule et l'usage de la cruauté morale envers ses patients, (véridique), et écrit noir sur blanc, dans l'un de ses ouvrages, c'est psychopathologie de la vie quotidienne, si mes souvenirs sont exacts). Point.


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