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Et oui : pour prétendre évaluer la prétention au caractère objectif et universel d'une mise à l'épreuve quelconque par les faits, l'évaluateur doit respecter en tous points les conditions initiales de mise à l'épreuve de celui qui fut le premier à la concevoir.
Sinon à quoi bon revendiquer l'usage incontournable d'un contrôle intersubjectif des tests dans le domaine scientifique, (afin d’en garantir au mieux leur caractère objectif et universel), si chacun fait ce qu'il veut, ou modifie tout ou presque à "sa sauce" dans les conditions initiales, “pour donner raison”, ou “pour donner tort” ?...
(C’est pourtant élémentaire et si facile à comprendre. En tant qu’enseignant, combien de fois ai-je vu des élèves très jeunes pourtant se chamailler parce que l’un n’était pas d’accord avec l’autre sur la manière de répéter une tentative ?..).
Par exemple, si quelqu'un prétend que l'on peut faire sauter grand-mère au plafond en lui montrant une grosse mygale noire, tous les soirs à 21 h 00 après le dîner ; ce n'est pas en lui montrant une grosse mygale noire, tous les matins à 6 h 00 que l'on prétendra démontrer que le test initial n'est pas efficace pour faire sauter grand-mère au plafond...
Mais bon, c'était un "exemple général", on peut en trouver d'autres...
Bon.. alors un autre exemple, d’accord ?
Voilà : si quelqu’un me dit qu’il est possible de gravir le Pic du Midi “avec les dents et les mains, mais sans jamais utiliser les pieds”, ce n’est pas parce que pour mettre à l’épreuve cette théorie, l’on aurait gravi le Pic du Midi “avec les dents, sans les mains et en utilisant les pieds” que l’on aurait par la même occasion démontré l’objectivité de cette évaluation de la première tentative..
Il en faut d’autres ?..
La logique valide d’une évaluation comparative entre deux mises à l’épreuve, doit respecter les conditions initiales de la première.
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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".