Faire peur en créant le doute, l'incertitude, puis à partir du doute, créer la division, (les "pour", et les "contre"), et à partir d'elle, renforcer l'action du "Prince" : "diviser pour mieux régner". (Bien malgré lui, le Pr. Didier Raoult a été bien plus utile au “Prince” qu’on ne pourrait le croire...).
Si dès le début, tout avait basculé en faveur du “Prince”, il n’y aurait jamais eu de Didier Raoult sur le devant de la scène, évidemment.
Mais si tout finit par basculer du côté du Didier Raoult, que va faire le gouvernement face à l’opinion publique ?
Tant qu’il y a un “doute”, il y a incertitude. Et tant qu’il y a de l’incertitude, il y a de l’anxiété et la peur (...) de passer à l’action (...), donc de la résignation et de la soumission.
Mais le Pr. Didier Raoult a réagit si promptement à cette “crise sanitaire”, qu’il fut impossible de l’ignorer. Donc, la seule stratégie de conservation du pouvoir, fut de créer une idéologie contre le Pr. Raoult, afin de rétablir une sorte “d’équilibre” (tout en présentant de manière fallacieuse les positions de Didier Raoult comme “idéologiques”, voire pire, “charlatanesques”), tout en créant la confusion, le doute, l’incertitude, (entre deux idéologies...), puis l’anxiété dans l’opinion publique. C’est comme cela qu’elle est encore maîtrisée aujourd’hui, mais jusqu’à quand ?
Le “Prince” et son rationalisme d’Etat doit toujours être plus malin, plus intelligent que ne peut même le supposer le “peuple” ou l’opinion publique. Il doit toujours avoir un “temps d’avance”. Que ceux qui en doutent encore, lisent des ouvrages sur la Raison d’Etat, et enfin, ils comprendront.
Au sujet de cette « crise sanitaire », le « Prince » (…) sait très bien ce qu’il fait. Et cela depuis le début.
Il sait aussi très bien où il veut aller, et a des objectifs. Il s’agit maintenant pour lui, de continuer de passer outre l’opinion publique, puisque de toute façon il en a réduit de beaucoup ses possibilités d’action, contrairement à ce qu’elle pourrait croire en multipliant les contestations et les critiques sur les réseaux sociaux notamment.
Comment les possibilités d’action (et de réaction) de l’opinion publique ont-elle été réduites ?
Il suffit pour le comprendre de penser à nos députés ! Notre « représentation nationale » à l’Assemblée ! Comment peuvent-ils faire pour ne pas constater la réprobation majoritaire des gens ordinaires, du « peuple » contre l’action du gouvernement ? Comment peuvent-il faire pour ne pas comprendre que les gens sont très inquiets quant à l’avenir de la France sur le plan économique et social ?
Ensuite il y a le Pr. Didier Raoult.
Selon nous, le « Prince » a su utiliser quelque chose d’essentiel : développer toute une idéologie terroriste contre le Pr. Raoult, avec des arguments pseudo-scientifiques ou issus d’études « scientifiques » corrompues, voire même d’un Conseil Scientifique où les membres ont tous des conflits d’intérêts. Dans quel but ?
Dans le but que se développent deux choses également essentielles au sein de la population et de l’opinion publique : le doute, l’incertitude, puis un clivage et une division (diviser pour mieux régner, et le doute, donc la peur, est ce qui a permis ce clivage, cette division).
Donc, le Pr. Didier Raoult a, bien malgré lui été très utile au gouvernement, pour continuer son action. Ce qui veut dire que les choses eussent pu être bien différentes, s’il n’y avait jamais eu de Pr. Raoult, ou si tout le monde, toute l’opinion publique, y compris le Conseil Scientifique avait été d’accord avec le Pr. Raoult.
Donc les gens ordinaires demeurent malgré tout divisés, anxieux, dans le doute, et c’est pour cela, avec l’aide (…) de députés qui ne relaient que très peu l’anxiété et le mécontentement des gens ordinaires au sujet de la gestion de la « crise sanitaire » que le gouvernement peut encore passer outre l’opinion publique. Mais..
Mais les gens sont de mieux en mieux informés, et il semble qu’ils s’accordent de plus en plus avec le Pr. Raoult, et c’est heureux. Donc la division, peu à peu, lentement mais sûrement, est en train de fondre comme neige au soleil.. C’est-à-dire que de manière consécutive, le doute, donc l’anxiété et la peur, risquent aussi de beaucoup diminuer et d’inciter enfin (…) la population à être beaucoup plus revendicative, voire même à passer, en masse, à l’action citoyenne…
Moralité ?
1. On ne trompe pas les gens indéfiniment ;
2. La Vérité, c’est comme la Vie, cela finit toujours par trouver un chemin.
Comment l’opinion publique peut-elle finir par sortir de la soumission par le doute, par la peur et la division ?
Une seule voie possible : l’information citoyenne sur les travaux scientifiques.
Et oui : il va falloir que tous se mettent à lire les travaux scientifiques et tenter, non seulement d’y comprendre quelque chose, mais en plus d’être en mesure d’en évaluer leur valeur scientifique sur la base d’autres connaissances “d’arbitrage” qui soient objectives. (Le pire qui puisse arriver, face à un réveil des consciences, c’est que le “Prince” finisse par censurer, voire même séquestrer toute l’information scientifique sur le COVID-19).
La citoyenneté exige une formation continue personnelle, elle exige de s’adapter et de progresser constamment. La citoyenneté ne peut consister à s’arrêter de penser, de réfléchir si elle veut prétendre à une responsabilité, à autre chose qu’être perpétuellement infantilisée par le pouvoir.
Quelles sont ces connaissances “d’arbitrage” ? Il y a encore et toujours l’épistémologie fondée sur la logique. Comme toujours, la voie de la liberté intellectuelle, voire même de la liberté tout court, en passe par la maîtrise de la réflexion épistémologique.
Si le “peuple” français était majoritairement formé et intéressé aux problèmes d’ordre épistémologiques, jamais le gouvernement n’aurait pu soumettre ainsi l’opinion publique à sa guise, et il y a longtemps que certains auraient été obligés de “tomber le masque”...
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".