samedi 3 octobre 2020

Un exemple (parmi tant d'autres) de catastrophisme écologique. (Patrice Van den Reysen).

 

 

 
 
“Vidéo. Quand la fausse météo d’Évelyne Dhéliat pour 2050 devient une réalité” :

 

 
 
 
Commentaires : 
 
Nous ne sommes pas encore en 2050, donc ce n'est pas encore une "réalité". 
 
Le catastrophisme écologique à long terme, tend à faire passer des hypothèses fondées sur des statistiques pour des “vérités révélées” sur le futur. Mais les mathématiques nous enseignent ceci d’indiscutable :
 
La probabilité d’un événement regroupant une classe de faits et estimée statistiquement dans “99% des cas” ne peut évidemment porter que sur tous les cas observés dans le passé. Et, rapportée à l’infinité des cas non encore observés dans le futur et appartenant tous à la même classe, cette probabilité devient mathématiquement égale à zéro.
 
Ensuite, même d'ici 2050, tout peut changer (devenir encore plus chaud ou beaucoup plus froid) selon des causes encore inconnues par la science et qui demeureront peut-être entièrement incontrôlables par l'homme, ou non (?...?..). En réalité (...) le nombre de conditions initiales (donc de causes) risquant d’avoir une influence directe ou indirecte sur le climat est tel qu’il rend logiquement impossible de tester une prédiction “climatologique” à aussi long terme. 
 
L’ensemble des conditions initiales nécessaires à la réalisation d’une telle prédiction peut être logiquement divisé en deux classes : 
 
1. La classe des conditions initiales (ou des causes) déjà scientifiquement connues et corroborées par la science. (Mais si elles sont “scientifiques” elles ne peuvent qu’être “corroborées” et par conséquent jamais certaines, donc toujours susceptibles d’être remises en question par de nouvelles hypothèses donnant lieu à de nouveaux tests). 
 
2. La classe des conditions initiales (ou des causes) encore inconnues. Cette classe peut à son tour être subdivisée en deux sous-classes :
 
2.1 : La sous-classe des conditions initiales accessibles à la connaissance humaine mais pour lesquelles il est encore impossible, faute de moyens techniques, (donc d’autres connaissances suffisantes), de réaliser le moindre test d’hypothèse empirique ;
 
2.2. La sous-classe des conditions initiales qui resteront pour toujours inaccessibles à la connaissance humaine mais qui pourtant pourraient jouer un rôle significatif sur le climat, donc sans que nous le sachions jamais par aucun moyen (?).

Et n'oublions pas non plus ceci : c'est qu'évidemment, toutes les conditions initiales déjà connues par la science peuvent se combiner entre elles, parfois de manière inconnue et engendrer encore d'autres conditions initiales. L'être humain peut lui aussi, bien sûr, créer volontairement ou même involontairement, encore d'autres conditions initiales pouvant influencer la fiabilité de toute prédiction climatique à long et très long terme, et ces conditions peuvent aussi se combiner à d'autres qui apparaîtront dans le futur, (mais quand et comment ? La science ne peut absolument pas le prédire avec toute la précision "suffisante"...), ainsi de suite...
 
*

L'on ne peut pas prédire le climat aussi sûrement que l'on peut prédire le comportement des horloges. 

Par conséquent, les prédictions catastrophistes qui sont à la mode depuis quelques temps sont d'ores et déjà toutes vouées à l'échec. Parce que le nombre quasi infini de conditions initiales, (connues et inconnues), que l'on devrait juger comme "non problématiques" pour être utilisées dans des prédictions scientifiques, mais aussi leur variété, donc leur caractère incontrôlable, ("problématique"), rend donc ces mêmes projets de prédictions tous impossibles à tester.

Notre connaissance de la Nature repose dans les meilleurs cas sur des théories scientifiques, c'est-à-dire sur des théories générales logiquement toutes potentiellement réfutables par de nouvelles hypothèses inédites de l'existence de nouveaux faits. 

Toutes les théories scientifiques étant des théories universelles strictes elles sont donc non limitées dans le temps, et c'est pour cela qu'elles sont toutes au moins logiquement réfutables par l'expérience. 

(Mais la réfutabilité (lien) logique ne suffit pas à faire une théorie scientifique, il faut aussi la réfutabilité empirique puis la réfutabilité méthodologique. Ces trois conditions de la scientificité sont toutes chronologiquement nécessaires mais ne pourront jamais être "suffisantes" à cause de l'insoluble problème de la définition d'une mesure de quoique ce soit qui touche à la Nature, mesure qui soit parfaitement précise, avant ou après un test empirique).

Ce qui veut dire qu'aucune théorie scientifique ne peut être "certaine", ou "définitive", ou "absolue", c'est pour toujours impossible et c'est démontrable sur la base d'arguments logiques rigoureusement indiscutables. Les théories sont scientifiques, "si et seulement si" elles sont .... fausses par rapport à l'inaccessible Vérité absolue sur les phénomènes qu'elles prétendent décrire, expliquer puis prédire. 

Une science qui est "vraie" (absolument vraie) n'est pas une science, puisque toute science digne de ce nom doit être potentiellement réfutable. 

Donc, et de façon très paradoxale, la seule chose dont nous pouvons être "absolument sûrs et certains et pour toujours" c'est justement que nous n'atteindrons jamais la certitude pour aucune de nos connaissances de la Nature. Je le répète : par rapport à la "Vérité absolue", toutes nos connaissances seront toujours imprécises, incomplètes, donc......... fausses !

Aucune réfutation et aucune corroboration « scientifique » ne peut ni ne pourra jamais être « absolue ». C’est impossible.

En somme, puisque ni les mathématiques, ni la logique, ne sont des sciences de la Nature, il n’y a donc aucune prétendue « science exacte ».

La physique, la biologie, l’astronomie, l’astrophysique, etc. n’ont jamais été et ne seront jamais des « sciences exactes ». Toute science authentique est « fausse », (nous le répétons, si nous comparons avec la vérité absolue). Une science qui est « vraie » (absolument vraie), c'est totalement impossible et cela le restera. Ce qui implique que l'idéologie du déterminisme strict, qu'il soit post faciae ou prima faciae est non valide et ne peut impliquer la justification d'aucun projet scientifique objectivement valide. Cette forme de déterminisme-là, dès que l'on tente de "l'appliquer" ou de prétendre "faire science" à partir d'elle, ne peut que relever du délire, du farfelu, de la jobardise, de la pseudo-science, du charlatanisme..

Par conséquent, même Albert Einstein se trompait lorsqu'il croyait dans le déterminisme strict (post faciae), mais lui était bien sûr un authentique scientifique. Quant à Sigmund Freud, lequel a fondé sa science privée, sa psychanalyse, entièrement sur un déterminisme prima faciae absolu, lui, était par contre un charlatan. (Un prétendu "scientifique" qui se compare de surcroît à un Robinson Crusoé, comme l'a si explicitement fait S. Freud, ne se doute donc pas qu'il tente de faire valoir ce qui est antinomique par rapport à la méthode scientifique, à savoir, l'isolement, ou le caractère "privé" de ses "recherches" !). C'est en effet une chose que de soumettre volontairement les hypothèses auxquelles ont tient le plus au risque de la réfutation la plus sévère et intersubjective qui soit, comme le fit Albert Einstein à son époque, et ensuite croire qu'un déterminisme post faciae (donc, après des tests), est envisageable ; et, c'en est une toute autre que de postuler un déterminisme prima faciae (donc avant tout test) s'agissant de "l'inconscient" (...) afin de justifier de se soustraire à toute mise à l'épreuve expérimentale, comme le fit, pendant toute sa carrière, Sigmund Freud..

En effet, l'une des caractéristiques des charlatans est précisément de tout faire pour se soustraire aux tentatives de réfutations, ou bien d'être juges et partie de "mises à l'épreuve" qu'ils présentent eux-mêmes (...) à leur public... D'une manière ou d'une autre, un charlatan triche puisqu'il n'a pas d'autre solution : soit il s'immunise, soit il immunise sa camelote, ou les deux à la fois ! En tout cas, le principal pour lui est de s'adapter à ses publics et donc de disposer d'une théorie suffisamment élastique dans ce but, et/ou de moyens de persuasion, de pression, voire d'intimidation ou de terrorisme intellectuel pour faire taire les critiques.

C'est donc "historique" : pour mieux immuniser leurs théories contre la critique, les faiseurs de pseudo-sciences reviennent toujours sur les mêmes arguments, les mêmes justifications. Ils reviennent toujours à des tentatives pour ressusciter la méthode inductive pourtant dévastée par Karl Popper. Pour preuve, Sigmund Freud répondra à Saul Rozensweig que "la richesse des observations fiables recueillies au cours de l'analyse, la rend indépendante de toute vérification expérimentale", et Naomi Oreskes (lien) argumentera pour le GIEC, qu'en climatologie scientifique, ou même ailleurs, que ce n'est pas la méthode hypothético-déductive de contrôle par conjectures et réfutations qui serait utilisée, mais bien la méthode inductive par "collection de faits" !

Quelles sont donc les tentatives de réfutation les plus sévères que le GIEC a proposé contre (...) les dogmes qu'il défend bec et ongles, à savoir, le fait que la cause principale du prétendu "réchauffement climatique", serait le CO2 ? Où sont les tentatives de réfutation de cette théorie favorisées par le GIEC, car c'est bien cette démarche qui aurait authentifié le caractère et les motivations sincèrement scientifiques, (plutôt qu'idéologiques et politiques), de cette organisation ?

(...)

Donc, il s'en suit que non seulement personne ne pourra jamais prédire avec toute l'exactitude souhaitée, non seulement l'évolution du savoir scientifique, mais encore le cours de l'histoire de la Nature, ou des phénomènes naturels avec toute la précision souhaitée et/ou selon des échelles de temps beaucoup trop grandes et engageant beaucoup trop de conditions initiales. 

Il nous sera donc à jamais impossible de posséder une connaissance de l'Univers et aussi de nous-mêmes qui puisse nous garantir de prévoir selon n'importe quelle échelle de temps ou dans quel lieu apparaîtront les phénomènes qui donneront un nouvel espoir pour l'Humanité ou entraîneront sa disparition.

La climatologie scientifique est donc bien plus proche de « l’univers des nuages » que ne l’est la physique, laquelle est plus proche de « l’univers des horloges », puisqu'il arrive que l'on parvienne à réduire des explications d'ordre climatique à des explications d'ordre physique et jamais l'inverse !

Mais la logique est encore plus proche de « l’univers des horloges » que la physique et même que les mathématiques, et pourrait-on dire, encore plus sûre que toutes les horloges puisque la plus fiable qui se puisse concevoir par l’être humain et être construite ne pourrait éviter de s’user avec le temps, alors que les lois de la logique sont éternelles et absolues lorsqu’elles sont valides.
 
*
 
Dans le texte : 
 
“(...) Modéliser le climat : une entreprise démiurgique
 
Exploiter un modèle climatique, c’est faire tourner sur elle-même un Terre virtuelle, munie d’une atmosphère, d’océans, d’un relief, la faire orbiter autour du soleil et enregistrer ce qui s’y passe pendant 1 an, 10 ans, 100 ans, c’est donc l’ensemble des mécanismes intimes d’échange de matière et de chaleur entre l’atmosphère, les océans et les terres émergées, ainsi que les nombreuses boucles de rétroaction qu’il faut introduire dans les modèles pour pouvoir établir des prédictions.

Compte tenu de la diversité des processus (rayonnement, convection, formation des nuages, fonte des glaciers, transpiration des plantes, ruissellement, infiltration des eaux dans le sol, etc.), de la multiplicité des échelles spatiales (du centimètre pour la turbulence de la couche limite à des ondulations de 10000 kms pour les zones de haute et de basse pression) et temporelles (de la seconde pour les vagues de surface à plusieurs siècles pour les courants océaniques), et des interactions que les diverses parties du système climatique ont les unes sur les autres, l’entreprise des modélisateurs apparaît comme démiurgique (ou pour le dire plus sobrement, relève du scientisme).

Rappelons de plus que le climat est un système chaotique et que par conséquent toute prévision à long terme est impossible ce que le GIEC reconnaissait déjà dans son rapport de 2007[1].
 
(...)

(C'est nous qui soulignons la fin des propos de Pierre Morel, ci-dessous).
 
Selon Pierre Morel[2] fondateur du Laboratoire de Météorologie Dynamique et ancien secrétaire général du programme mondial de recherche sur le climat, les modèles climatiques ne sont pas fondés sur les lois de la physique :
 
« Aucun modèle ne peut, en l’état actuel de l’art, représenter fidèlement la totalité des processus physiques en Jeu. Au contraire, ces modèles sont fondamentalement empiriques et font nécessairement appel à des paramètres arbitraires qui doivent être ajustés … Par conséquent, actuellement, les modèles de la science climatique théorique, tout cela est engagé sur une voie sans issue… malheureusement, les modélisateurs, qui ont une connaissance détaillée des codes numériques et formules physiques, n’ont plus une compréhension approfondie du fonctionnement de l’environnement réel dans tous ses aspects physiques. Je dois dire qu’il est facile de perdre de vue la multiplicité des processus dynamiques, physiques, chimiques, géologiques qui influencent le climat ».
 
Paul Deheuvels, Membre de l’Institut, Directeur du LSTA à l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) écrit dans un article publié sur le site du CNRS :
 
« Les modèles sur lesquels s’appuient la plupart des conclusions des climatologues paraissent ajustés de manière assez sommaire, et sur des données, le plus souvent indisponibles. Leurs conclusions sont présentées par des organismes officiels, tel que le GIEC, comme vérité d’Evangile, sans que de telles affirmations soient systématiquement assises sur des vérifications statistiques crédibles ».

Citons enfin l’océanographe américain Carl Wunsh qui dans un article publié dans la revue PNAS [3](2013) fustigeait la prétention des prévisions climatiques à long terme :

« Même si le climat s’avérait théoriquement prévisible (ce qui est tout sauf certain) la quasi-absence d’observations adéquates empêchera sa compréhension, et par là même tout espoir de prévisions utiles ».

(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
 

 

 

 

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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.

Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".

Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.

Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :

"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".

Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".

Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".

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