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"Le temps de la justice ne doit pas être là pour empêcher le temps politique", affirme notamment le directeur adjoint de la rédaction du Figaro !
Justement si. Le temps de la justice doit avoir toujours le pas sur le temps politique. Il ne doit précisément JAMAIS être soumis au "temps politique". Le "Prince" ne peut donc en principe (...), à aucun moment, "s'asseoir sur la justice" ni même en avoir la possibilité. Du moins c'est un principe qui doit ou devrait toujours être opiniâtrement défendu par des institutions démocratiques.
Nous les citoyens, les gouvernés, nous vous voulons et nous exigeons même que la Justice puisse intervenir, interférer à TOUS MOMENTS dans le temps politique. Nous refusons donc de la manière la plus claire et la plus catégorique que le "Prince" puisse être indépendant de la Justice, à quelque degré que ce soit, ainsi que des diverses modalités de son application envers quiconque.
L'efficacité d'une procédure de perquisition consiste justement à intervenir de manière inopinée. Et pourquoi affirmer que les ministres ne "doivent pas être hors du droit pénal" si l’on affirme en même temps qu'il serait soi-disant abusif de laisser intervenir le droit pénal à n'importe quel moment, y compris contre les politiques ?
Ce directeur adjoint du Figaro croit sans doute que les contradictions inadmissibles autant qu'absurdes qu'il défend vont être acceptées comme valides et éthiques ? Il compte sur quoi ? Sur sa diction ? Sur le ton sur lequel il parle ? Sur sa gestuelle ? Il pense que personne ne va s'apercevoir qu'il énonce des absurdités ou alors qu'il défend en essayant de ne pas en avoir l'air, des privilèges totalement irrecevables du politique face à la justice ?
La justice dans son application DOIT ÊTRE LA MÊME POUR TOUS. Mais surtout le fait de tenter de détourner l'attention sur ce qui doit être considéré comme grave par l'opinion publique : il n'est absolument pas grave, ou scandaleux, ou "anti-politique" (contre l'exercice démocratique de la vie politique) ou susceptible de mettre en danger la vie politique le fait de procéder à des perquisitions chez les ministres, à n'importe quel moment.
Ce qui est grave, et même très grave, c'est que l'on déploie une rhétorique désinformatrice qui vise justement à détourner l'attention des soupçons qui pèsent sur certains ministres concernant leur gestion du COVID-19, en tentant des constructions intellectuelles et rhétoriques bidons, non valides, et inamissibles en ce qu'elles tendent à essayer de faire admettre qu'il serait "abusif" de procéder à des perquisitions chez des ministres au mépris de l'importance de décisions politiques qu'ils auraient à prendre ! Comment pourrions-nous accepter de tels arguments ? Quel outrage ! Quel mépris.
Cette comédie et cette indignation "bobo" que nous joue le directeur adjoint de la rédaction du Figaro en faveur des ministres est abjecte et finalement ridicule. Elle est une insulte à notre clairvoyance et à notre discernement. Oser essayer de nous faire gober de tels arguments est insupportable.
Mais il y a le ridicule, lorsqu'il affirme que la majorité de la population serait prétendument contre les perquisitions. Ce monsieur est ridicule de désinformation et de mensonge, parce qu'aucune grossièreté à ce niveau là ne semble lui poser le moindre scrupule. Mais si ce monsieur est directeur adjoint de la rédaction d'un journal tel que le Figaro, qu'en est-il alors de ses autres scrupules vis-à-vis de la véracité des informations que peut publier ce journal et surtout de son indépendance par rapports aux pouvoirs (politiques, financiers....) ?
Après de tels propos tenus par le directeur adjoint de la rédaction du Figaro, comment des suspicions sur le fait que les médias "mainstream" soient à la botte du "Prince" ne pourraient-elles être viables, en nécessitant que l'on s'y intéresse de beaucoup plus près ?...
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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.
Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".
Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.
Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :
"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".
Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".
Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".