jeudi 14 avril 2022

A tous les blaireaux qui croient encore que l’on accèdera un de ces jours à « l’immortalité ».

 






(Le monde est rempli de dingues... Et ma foi, il faut l’être aussi un peu pour avoir la patience de leur répondre).



*


On ne pourra jamais exprimer toute la "vie", (en comptant chacun des jours de cette vie), d'une créature immortelle par un ensemble fini d'entiers naturels. 


Comme l'ensemble des entiers naturels est inconnaissable en totalité, puisqu'il est infini, (impossible de savoir combien de membres il contient...), alors, l'immortalité est elle aussi, indiscutablement inconnaissable et le restera pour toujours :


Il demeure et demeurera impossible pour toujours de savoir par quel entier naturel nous devrions exprimer l'âge d'une créature "immortelle".


Une créature soi-disant "immortelle" n'a pas d'âge et ne peut même en avoir aucun qui soit exprimable. Par conséquent, aucune créature "immortelle" ne peut être connue ni même exister.




* *



Si cela vous embête de lire tout le laïus écrit plus bas, voici peut-être une courte démonstration qui permettra enfin de tordre le cou à cette croyance absurde que l'observation de l'éternité, de "l'infini", et par suite l'accès à l'immortalité serait soi-disant possible :


Nous savons tous qu'en mathématiques l'ensemble des entiers naturels, (comme celui des nombres premiers, par exemple), est infini, bien qu'il ait été découvert par des hommes lesquels sont pourtant des créatures qui peuvent mourir... 


Ce qui veut dire qu'aucun être humain ne peut dénombrer tous les membres de l'ensemble des entiers naturels. Mais ce qui veut dire aussi qu'une créature immortelle devrait en principe être capable de dénombrer tous les membres de l'ensemble des entiers naturels. Je dois vous prévenir tout de suite : elle n'y arrivera jamais, aucune n'y arrivera, donc personne ne saura jamais si elle a pu être immortelle. 


Et vous vous rendez aussi compte de cette chose, c'est que l'on ne peut pas même "constater" que quelqu'un, ou toute autre créature, "a pu" être immortelle, puisque vous voyez bien que l'on est forcé de conjuguer au passé cette constatation. Donc, si on la conjugue au présent, ou peut-être au futur, dans ces conditions, personne ne l'a vérifiée, ni ne la vérifiera jamais. De ce fait, l'affirmer comme "vraie", sans jamais qu'aucune preuve soit possible, ne relève plus de l'univers d'aucune science, mais de la Foi, de la religion.


Donc... Si des chercheurs disent : "nous avons observé ce phénomène une fois, (ou même des milliers ou des millions de fois grâce à une machine), et nous pensons qu'il est infini, ou éternel", nous pourrions leur répondre de manière valide, que pour prouver l'éternité du dit phénomène, il leur faudrait plutôt réaliser autant d'observations qu'il y a de membres dans tout l'ensemble des entiers naturels...


L'on comprend alors la nette différence qu'il y a entre les mathématiques et les Sciences de la Nature. Les mathématiques ne sont pas des sciences empiriques (de la Nature). 


S'il est indiscutable que l'ensemble des entiers naturels est infini, et donc si tout le monde est obligé de l'admettre, cela ne veut évidemment pas dire que nous pourrions "assimiler" cette "immortalité" des entiers naturels en mathématiques à quelque chose qui puisse être empirique, dans la Nature et donc connaissable au même titre !


Aucun système inventé par l’homme ou même construit par une machine de manière entièrement autonome n’accèdera jamais à l’immortalité. 


C'est-à-dire qu'aucune créature vivante, ni aucune machine n'en saura jamais rien de cette "immortalité" : un savoir sur l'immortalité doit être un savoir absolu dans le monde des faits, donc capable d’exclure toute forme possible d’imprécision. Or, tout accès à une connaissance absolument précise dans le monde des faits est pour toujours, interdite par la logique.


Le problème insoluble de la prétendue “vérification” de l’immortalité des puces informatiques, (quel qu’en soit leur niveau d’évolution), bref, de tout ce qui est matériel et lié directement à l’informatique reste, et restera toujours le même : insoluble.



*



Donc, ce qui va suivre est destiné aux irréductibles, (s’il y en avait encore parmi vous...) : 


Et non, ce n’est pas parce que l’on aurait trouvé un “remède contre la mort” que l’on aurait résolu le problème de l’immortalité. (Mais en lisant cela, certain(e)s doivent déjà lever les bras au ciel, (et Dieu sait pourquoi...?), et se dire que je suis vraiment borné, obstiné, provocateur, un “troll” (?), que “j’en tiens une sacré couche”. D’ailleurs je vais même en rajouter une “couche” à la fin...), ou peut-être même un “obsessionnel”, qui sait ?.. 


Je leurs demande donc de lire attentivement tout ce qui va suivre, ils jugeront après si c’est moi ou bien ceux qui croient en la possibilité de l’immortalité qui sont en train de “fumer la moquette”. 


Mais personne ne trouvera jamais un prétendu "remède contre la mort" ou ce remède ne sera qu'une tromperie ou une illusion. Pourquoi ?


Supposons que l'on trouve effectivement un médicament ou autre chose de ce genre, qui dans l'état de certaines connaissances biologiques, technologiques, etc., nous empêche de mourir... Nous ne pourrions connaître de son efficacité que jusqu'à un certain âge et/ou par rapport à certaines conditions déjà connues et donc appartenant toutes à des connaissances déjà corroborées par des tests. 


Mais un tel médicament, ne pourra jamais être construit à partir d'un savoir qui puisse prédire et s'adapter à coup sûr à d'autres conditions initiales, d'autres phénomènes, etc. qui risquent d'être complètement nouvelles dans un futur proche ou lointain. Autrement dit, aucune forme de connaissance ne sera ni assez complète, ni assez précise (c'est la même chose), pour pouvoir calculer à l'avance et avec n'importe quel degré de précision nécessaire au calcul de la précision de conditions initiales quelle sera l'évolution de toutes les caractéristiques environnementales possibles dans l'univers lesquelles pourraient peut-être mettre en échec un tel médicament ! 


Jamais l'Humanité ne pourra prédire avec toute la précision qu'elle le souhaite (une précision absolue) l'évolution du savoir scientifique, et donc connaître à l'avance et dans n'importe quelle partie du temps, ce qui dans l'environnement sera susceptible de modifier ses conditions de vie.


Répétons encore : il est impossible pour toujours d'avoir un accès à une telle connaissance. Ou, en d'autres termes, nous n'aurons jamais accès à une connaissance de l'immortalité.


C'est pourtant simple : 


Être "immortel", ce n'est pas vivre 1000 ans et après mourir. Ce n'est pas vivre 100000 ans et après mourir, et ce n'est pas vivre non plus 100000 milliards d'années et après mourir !... Être immortel c'est vivre INDEFINIMENT. 


DONC... Comme personne ne peut vérifier "l'infini", personne ne saura jamais ce que c'est que d'être immortel. 


Enfin, si un chercheur quelconque me disait : "ça y'est, on a trouvé un moyen qui nous permet d'affirmer que nous serons "immortels" avec un taux de probabilité de 99,9%", je lui rappellerais que même un tel taux, si on le rapporte à l'infinité des cas non encore observés est égal, mathématiquement à ..... ZERO !! 


Je rappelle encore une fois qu’un taux de probabilité de 100% ne peut se rapporter qu’à des cas qui sont TOUS dans le passé, il ne peut pas englober ceux du futur.



Il reste encore le truc de méduses dont certaines cellules seraient dotées d’un processus leur permettant de se régénérer après leur mort : 


Vous pouvez compter autant de fois que vous voudrez le processus de régénération des cellules de votre méduse, (par exemple, 10 millions de fois, si vous y arrivez...), le nombre de régénérations que vous obtiendrez ne suffira jamais à prétendument "vérifier" l'immortalité de la méduse, et le caractère soi-disant "éternel" de ce processus de régénération dont vous parlez... (Il faudrait pouvoir compter un nombre infini de régénérations de la dite méduse pour "vérifier" qu'elle est immortelle, projet manifestement impossible à réaliser !). Ce qui est "infini", "éternel", ou "immortel" ne peut être "vérifié". C'est interdit par la logique, et même par les mathématiques.


S'agissant des matériaux qui permettent de stocker la mémoire d'un ordinateur quelconque, là encore, vous ne vivrez jamais assez vieux pour contrôler jusqu'à l'infini... la durée de vie possible de ces matériaux de stockage.


Je vous rappelle que l’immortalité renvoie obligatoirement (je souligne) à l’infini, à l’éternel. Donc, prétendre « vérifier » ce qui est infini c’est pouvoir s’assurer d’observer toute l’enveloppe de ce qui est « infini ». 


Et c’est là qu’apparaît la contradiction, et par suite, le côté complètement absurde de la croyance en la possibilité de l’immortalité : celui qui affirme avoir « vérifié » l’infini, ne peut le faire que sur la base d’une absolue certitude, sans la moindre place pour une seule possibilité qui contredise ou qui puisse réfuter sa vérification. 


C’est-à-dire que prétendre que l’on a « montré » ou « prouvé » que l’on est immortel, étant donné que cela revient à prétendre « prouver » que l’on connaît tout le contenu de ce qui est « éternel » ou « infini » c’est, par la même occasion, affirmer cette chose absurde que l’infini est donc « fini »... puisque l’on prétend en connaître tout son contenu. Ou encore que celui qui est immortel est ... mortel !

Mais vous rétorquerez encore une fois de manière finalement obstinée et pour tout dire, stupide (je suis désolé), que l’on peut accepter que l’on est « immortel » sur la base d’un très fort taux de probabilité mathématique. Par exemple, si l’on arrivait à reproduire chez l’homme la possibilité de régénérescence des cellules, l’on serait peut-être selon vous en droit de dire qu’il y a 99% de chances que l’on soit devenu « immortel »…. ?


Mais vous ne pourrez jamais dire qu’il y a 100% de chances de l’être, puisque, je vous le répète encore, personne ne peut ni ne pourra jamais se « téléporter » dans le futur pour voir ce qu’il contient, ou pour soi-disant « vérifier » l’immortalité ou « l’infini » à 100%. Et quand bien même son "voyage dans le futur" (...) serait possible, il ne pourrait observer qu’une seule partie du temps et à un seul moment précis du futur. Il n’aurait donc qu’une appréciation partielle du temps infini, et jamais totale.


Et enfin, si c’est donc bien un fort taux de probabilité mathématique que vous souhaitez invoquer pour défendre votre position, et bien sachez que même un taux de probabilité de 99% est égal à 0 si l’on rapporte ce taux à l’infinité des cas non encore observés. (Nous l’avons déjà dit deux fois...mais avec certains, il faudrait sans doute aussi le répéter à l’infini ?...).


Donc, encore une fois, (et pour la dernière fois, j'espère...), tout le monde peut être absolument sûr et certain, selon des arguments logiques indiscutables, qu’aucune créature vivante, quelle qu’elle soit, ne pourra jamais appréhender l’infini et par conséquent savoir ce que c’est que d’être « immortelle ».


Voilà.


Mais j’en rajoute une dernière couche : 


Personne, aucune créature vivante n'aura jamais aucun moyen de savoir si quelqu'un est immortel, ou, ce qui est encore plus absurde, "a été immortel", sachant que de dire "c'était un immortel" repose déjà sur une contradiction dans les termes.


Et la question de savoir si nous pourrions vaincre les maladies est tout aussi absurde. 


Pourquoi ?


Parce qu’un tel projet, (aussi farfelu), nécessite la maîtrise totalement impossible d’un nombre infini de conditions initiales relatives aux différences humaines et leur environnement, ses variations possibles présentes et futures... Donc, cela nécessite une connaissance parfaite de l’ensemble de toutes les conditions initiales humaines et environnementales telle que cette connaissance exclut a priori tout hasard et toute imprécision possible. 

Bref, pour vaincre les maladies, il nous faudrait posséder une intelligence équivalente à celle du Démon de Laplace. Mais nous n’aurons jamais ce niveau d’intelligence, puisque de toute façon, dans les faits, une créature ou un “prédicteur” quelconque doté d’un tel niveau d’intelligence échouerait dans tous ses projets de prédiction avant même d’avoir pu commencer, étant dans l’incapacité totale de répondre au “principe de responsabilité renforcé” dont parle Karl Popper dans “L’univers irrésolu. Plaidoyer pour l’indéterminisme”.

Autrement dit : celui qui prétend avoir accédé à la certitude absolue dans la connaissance d’un objet quelconque doit indiscutablement (je souligne), assumer aussi ceci : il doit être capable de prédire, avec une exactitude elle aussi absolue, n’importe quelle occurrence de fait, à n’importe quelle époque, et n’importe où qui soit susceptible d’influencer, aussi peu que ce soit l’objet qu’il prétend connaître à la perfection. Car une connaissance que l’on prétend être « parfaite » ne l’est que dans toute la durée du temps et dans l’espace. Sinon, la moindre erreur, le moindre imprévu, aussi petit soit-il pourrait toujours être validement invoqué et interprété comme une méconnaissance au moins partielle de l’objet que l’on prétendait connaître à la perfection au départ..


Donc, et nous pouvons en être sûrs, le projet de « vaincre les maladies » est lui aussi et pour toujours, d’emblée interdit par la logique. C’est un projet absurde et farfelu, n’ayons pas peur des mots.


(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).




*



Benjamin Bertrand Patrice Van den Reysen "puisque apporter des "preuves de l'immortalité" d'un phénomène c'est justement fournir les preuves du contraire !"

Donc il faudrait que je me tue à vous dire que je suis immortel pour que vous me croyiez et disiez : 


" oh merde , je pense qu'il était vraiment immortel ! "??? 
🤔😁


Réponse à un incrédule : 


Si vous me relisiez attentivement au lieu d'essayer de faire le malin avec cet usage prétentieux des émoticônes, vous vous apercevriez que l'ironie se retourne contre vos arguments. Mais, ne soyons pas trop vache, je vais encore une fois vous expliquer : l'immortalité renvoie à l'infini. C'est indiscutable.


Donc, si nous voulons prouver de manière empirique qu'un phénomène a EU, (du verbe avoir...), une durée infinie, il nous faut un et même plusieurs expérimentateurs qui puissent le vérifier de manière empirique, par des observations empiriques. Vous aurez remarqué, je l'espère que le verbe avoir est conjugué ici au passé, c'est-à-dire qu'il ne peut que suggérer des phénomènes "finis".


Par conséquent, si des observateurs qui ont formé le projet de vérifier l’éternité d’un phénomène prétendent avoir réussi, il sont obligé de dire par exemple : “nous avons terminé nos observations, lesquelles permettent de conclure que la durée de ce phénomène est infini”.


Mais pourquoi arrêter alors les observations, si le phénomène qui a été observé est prétendument “infini” ? A un taux de probabilité de 99,9 % ? Mais je rappelle encore que même un taux aussi élevé ne peut porter que sur des cas observés, (donc des cas du passé), et que face à l’infinité des cas non encore observés, ce taux est mathématiquement égal à zéro.


Nos chercheurs seraient donc dans l’obligation d’admettre qu'ils n'ont observé et soi-disant "vérifié" qu'un phénomène d’une durée finie, et par conséquent pas dans toute son éternité. Je pourrais donc arrêter la démonstration ici, mais, pour vous servir, mon Prince, continuons........).


Donc, celui ou ceux qui prétendraient avoir vérifié un phénomène de la Nature quelconque qui aurait eu (...) une durée infinie seraient obligés de fournir des preuves absolues de leurs observations. Des preuves définitives, en ce quelles auraient résolu aussi ce qui est logiquement insolvable : le problème de la définition d'une mesure parfaitement précise. Pourquoi ? Parce que si les preuves fournies n'étaient que "relatives", ou imprécises, alors, la logique permettrait d'affirmer que dans tout l'univers d'imprécision encore inexploré se trouveraient sans doute des éléments pour réfuter la valeur de leur découverte... (Et là aussi, je pourrais m'arrêter, mais.... continuons...).


En d’autres termes, celui ou ceux qui prétendraient avoir « vérifié » (obligatoirement de manière absolue) qu’un phénomène quelconque est soi-disant "immortel" (ou éternel), ne pourraient éviter de prétendre qu’ils se sont aussi assurés que ce phénomène est …. « fini ». Terminé. Parce que, je le répète, une seule erreur dans les calculs qui ont guidé leur observation, une erreur aussi infinitésimale soit-elle (… et cela devrait vous mettre la puce à l’oreille…), permettrait de revendiquer le droit de justifier qu’il y a une possibilité pour que leur observation ne soit pas « finie », « terminée », puisqu’il resterait des éléments d’imprécision..


En conséquence, et que cela vous plaise ou non, (…) tous ceux qui prétendent, ou qui prétendront avoir « vérifié » l’infini, n’auront que « vérifié » uniquement de manière relative et jamais absolue, (parce que l’accès à la définition d’une mesure parfaitement précise est pour toujours impossible…), qu’un phénomène « fini ». « Terminé ». Et encore, ils ne pourraient jamais en être absolument sûrs et certains. En Science, nous démontre Karl Popper, l’accès à la certitude est rigoureusement, j’insiste, et à jamais, impossible.



(Patrice Van den Reysen).




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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.

Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".

Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.

Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :

"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".

Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".

Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".

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