mardi 20 janvier 2015

La psychanalyse : un totalitarisme à "visage humain".




Là où s'arrête la pensée critique, là où l'on tente de la museler, de la pathologiser, de la politiser, de l'infantiliser, de la diffamer, de la rabaisser, de lui faire dire ce qu'elle n'a jamais voulu dire, autrement dit de désinformer ou de mentir sur ce qu'elle a dit ; là commence l'oppression. 

Une théorie ou une doctrine qui souhaite s'imposer sur la base de ressorts "cachés" et dont les clés seraient à ce point floues et improbables qu'elles ne serviraient qu'à celui ou qu'à ceux qui les emploient pour toujours "renvoyer le sujet à lui-même" afin d'éviter qu'il regarde et qu'il s'aperçoive que ces "clés" ne sont que des objets de manipulation, de tromperie, pour lui faire croire en ces prétendus "ressorts cachés", toujours à l'usage des charlatans et des escrocs qui en vanteraient les mérites sans fondement prouvable ; une telle théorie n'est qu'un joug. 

Un joug, d'abord au service d'elle-même et des seuls intérêts des charlatans qui en font usage. Une telle théorie n'est pas une "subversion", c'est une aliénation. Une telle théorie, enfin, n'est pas "humaniste", elle relève de la pensée magique, du tribal. Elle n'est donc utile, ni à l'épanouissement de l'individu, ni à aucun progrès social et humain.

Si une rhétorique, par exemple, à usage interprétatif, peut servir à dénier (...) toute validité à tout argument rationnel qui pourrait montrer l'absence de fondement du genre de théorie décrite plus haut, alors cette rhétorique participe à l'aliénation, au  prosélytisme, à la soumission ; et non à la subversion, à l'évolution et au progrès de la pensée, au respect de l'autonomie de l'individu et à son amélioration, et au progrès de la connaissance en général. Une telle rhétorique n'est qu'un "outil" de politique pour la domination de l'idéologie au service de laquelle elle est employée. 

Si des rhéteurs peuvent trouver une jouissance dans les effets de domination destructeurs par l'usage de leur rhétorique, c'est que ce sont des pervers, car ils agissent contre la Nature humaine, qui elle, exige la liberté et l'autonomie de la pensée, d'une part, et le respect de sa rationalité, d'autre part.

En conséquence, nul ne peut être qualifié comme étant privé de son autonomie de pensée, ou de ses facultés normales de la conscience, sur la base de cette théorie, et par l'usage de ce genre de rhétorique interprétative.

Depuis toujours, cher(e)s récalcitrants éclairé(e)s, nous avons considéré que lutter contre la psychanalyse et participer, par des moyens rationnels à la mise en évidence de son esprit sectaire, de ses motivations totalitaires, en contradiction avec les intérêts des individus, est un devoir civique.
Nous pensons que ce devoir devrait être enseigné dans les écoles (dans les cours de philosophie), en même temps que le rationalisme critique.



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Psychanalystes, dehors !

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