"LAYAHTOHLAHKAHN".

Sur la station radiophonique "France Culture", la psychanalyse demeure toujours comme une idéologie dominante incontournable ; et très régulièrement, l'on  nous y assène les interprétations et autres "explications" des psychanalystes abonnés et autorisés. Cette station radiophonique cultive ainsi un hallucinant statu quo : la psychanalyse, (en particulier lacanienne) est toujours présentée avec ferveur comme une science, douée d'une incontestable objectivité démontrée... Ce 25 juin 2017, c'est le gendre de Jacques Lacan, Jacques Alain Miller qui est venu nous présenter la psychanalyse lacanienne, sans manquer, bien entendu, de la présenter également comme une science, avec ses découvertes "révolutionnaires", ses "bouleversements", ses "vérités objectives".. Si l'on s'en tient aux propos de ce monsieur, il demeure incurablement fermé semble-t-il à la pensée scientifique moderne, à l'épistémologie, et au rationalisme critique.

L'histoire des idées, la science authentique, le rationalisme critique, l'épistémologie (et en particulier, celle de Karl Popper), tout cela n'existe pas, ou n'existe plus, ou n'a jamais existé, dès que l'on parle de psychanalyse sur "France Culture", ou dès qu'un psychanalyste lacanien ou autre (surtout lacanien) vient y prendre la parole, pour y distiller sa propagande. Tout cela est jeté aux oubliettes, ou éludé, passé sous silence, censuré, etc., etc., 

Un tel dogmatisme, si clairement assumé ; un tel obscurantisme, un tel immobilisme ; un tel refus d'admettre l'épistémologie fondée sur la logique, les règles de la scientificité, de l'objectivité, l'inévitable recours au rationalisme critique, à la controverse, aux données scientifiques corroborées de manière valide sont si opiniâtres et obsessionnels (...) de la part des psychanalystes, que l'on en vient à se demander si, en ce qui concerne cette promotion volontairement si aveugle et sourde de la psychanalyse, il ne s'agit pas réellement d'une haine, d'une rage, ou d'une vengeance contre la Raison.

Nous vivons une époque vraiment consternante sur le plan intellectuel, et pire, sur quelques unes des stations radiophoniques les plus en vue, et qui plus est, se targue de faire la promotion de la "culture", donc d'être aussi au service de ce que l'on pourrait appeler, une "formation intellectuelle et culturelle du public". 

Comment se fait-il que malgré la somme des travaux d'une importance capitale en épistémologie (comme ceux de Karl Popper), en science, en philosophie de la connaissance ; l'une des plus importantes station radiophonique de notre pays, laisse encore présenter la psychanalyse comme une "science", ou même seulement comme une discipline (..?) douée d'une quelconque objectivité démontrée ?

Comment donc, une telle énormité est-elle encore possible ? L'on commence à être écoeuré de devoir constater qu'il soit  nécessaire de tout reprendre depuis le début en matière de critique de la psychanalyse, donc en matière d'épistémologie, pour essayer de faire comprendre les éléments les plus dévastateurs qui soient contre la psychanalyse, puisque, de toute évidence, l'on s'adresse à des sourds, ou à des aveugles volontaires, ou devenus volontaires...

Voilà sans doute en quoi consiste la principale "stratégie" des défenseurs sectaires de la psychanalyse : décourager les critiques, non en répondant honnêtement et courageusement à ce qu'ils disent ou écrivent, mais par écoeurement. On les écoeure (le croient-ils, de toute évidence), en leur montrant que ce qu'ils disent, personne n'en tient compte, ou ne devrait en tenir compte, il suffit de passer outre.

C'est l'une des multiples facettes de la lamentable "mentalité" des psychanalystes, une mentalité et un modus vivendi d'authentiques charlatans. Une "culture" ou plutôt une sous-culture de mauvaise foi, comme l'écrivit Franck Cioffi.

Heureusement, il y a toujours matière à rire dans cette situation lamentable : c'est que la psychanalyse qui prétend tout expliquer, et être "la science des sciences", (c'est sans doute ici, l'un des éléments les plus hilarants qu'elle a pu soutenir), demeure totalement impuissante et inutilisable pour comprendre elle-même sa propre émergence et existence pour le moins étranges et inadmissibles. Il n'existe, au sein de cette doctrine délirante, absolument aucune théorie qui soit corroborée pour lui permettre d'expliquer le "phénomène" psychanalytique pour ce qu'il a été et demeure encore dans l'histoire de idées : une imposture et une pseudo-science. La seule solution qui reste aux psychanalystes, est de dire que la psychanalyse "s'autorise d'elle-même", j'imagine..

Mais évidement, l'argument qui précède est d'emblée sujet à caution : pourquoi devrions-nous accepter qu'une doctrine qui se prétend scientifique, puisse ainsi pouvoir justifier de se soustraire ou de disqualifier systématiquement tout arbitrage, tout "quid juris" épistémologique qui lui soit indépendant, en se prétend être par exemple, elle-même une "épistémologie du sujet", et y compris du celui qui utiliserait l'épistémologie (de Karl Popper par exemple), contre elle ?.. La psychanalyse s'est donc bien condamnée à être totalement inadmissible et non valide dès sa naissance jusqu'à aujourd'hui, et cela, bien entendu, aucun psychanalyse ne peut, ni ne veut l'admettre, et surtout pas Mr. Jacques Alain Miller.

Dans toute procédure de juridiction, qu'elle soit pénale, ou scientifique, l'on ne peut pas être "juge et partie". L'épistémologie doit être détachée des sciences dont elle peut juger des méthodes. La psychanalyse est, à notre connaissance, la seule (prétendue) "science" qui revendique sans vergogne, d'être "juge et partie".

Par conséquent, ce qui va suivre, ce clip musical (où nous avons improvisé et joué la musique), sera bien dérisoire contre cette forme de dogmatisme et de charlatanisme probablement sans aucun précédent de part son ampleur et sa durée dans toute l'histoire des idées jusqu'à aujourd'hui ; mais nous croyons qu'il stigmatise très bien ce qu'était et est encore toute la psychanalyse lacanienne : "Un rêve de dément, issu de la langue, et non de la tête", comme l'écrivit Arthur Schopenhaeur à l'endroit de la "philosophie" hégélienne :