mercredi 24 février 2021

Pr. Didier RAOULT. "Peut-on contrôler l'épidémie ?"

 

 


 

Commentaires : 

Comme nous le démontre encore une fois le Pr. RAOULT, le domaine de l'épidémiologie est trop proche de "l'univers des nuages" pour être prédictible. A cela, il y a encore et toujours des arguments logiques et épistémologiques (et bien entendu, scientifiques), tout à fait imparables, n'en déplaisent à tous les sourds et autres aveugles qui se refusent à les admettre, ad nauseam...
 
Et pour ce qui est de la climatologie (scientifique), le problème est encore plus clair et identique. Assurément, la climatologie (scientifique) appartient à "l'univers des nuages" plutôt qu'à celui "des horloges" (K. Popper) et rend complètement illusoires tous les modèles mathématiques prétendant fonder des prédictions catastrophistes à long terme.
 
Mais pour comprendre tout ça, et pour la nième fois (...) il faut lire Karl Popper et les démonstrations qu'il fournit dans son livre "L'univers irrésolu. Plaidoyer pour l'indéterminisme".
 
Pour résumer : 
 
Ni l'épidémiologie, ni la climatologie ne pourront jamais résoudre le problème insoluble du contrôle de toutes les conditions initiales qui peuvent entrer en jeu dans une prédiction à long terme. Elles sont beaucoup trop nombreuses, interagissantes les unes sur les autres, sans parler du fait que des conditions initiales encore inconnues par la science peuvent toujours apparaître dans un laps de temps long. 
 
Il n'y a donc aucune possibilité pour construire un pré-test et un post-test pour évaluer la pertinence et l'efficacité d'une prédiction en long terme, que ce soit en épidémiologie ou en climatologie.
 
Et s'ajoute encore à ces problèmes celui du calcul des mesures possibles à partir desquelles peuvent se calculer les conditions initiales (plutôt qu'au seul calcul de la précision des conditions initiales), Popper appelle cela, le "principe de responsabilité renforcé" dans le livre que nous avons cité plus haut : il est logiquement impossible de venir à bout d'un tel problème, aucun prédicteur aussi intelligent soit-il ne peut calculer un tel degré de précision pour des raisons indiscutables de logique. (Voir Popper, pages : 10 - 11, notamment...).
 
Mais, certains décideurs continuent de faire fi des lois de la logique et d'une épistémologie rigoureuse fondée sur la logique...
 
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
 
 
*
 
 

 
Cet ouvrage met fin à toute prétention de la psychanalyse à être "scientifique" étant donné son postulat d'un déterminisme psychique inconscient prima faciae absolu parce qu'il exclut tout hasard et tout non-sens dans toute causalité psychique inconsciente. Il met fin à toute possibilité de prédiction à long terme dans les sciences de la Nature où le niveau d'imprédictibilité est trop grand. Et il met également fin à l'apriorisme puis à la pensée magique néo-tribale. Par suite, il dévaste également l'historicisme, autrement dit la croyance selon laquelle il serait possible de définir des lois historiques permettant de prédire le cours des événements. Il est donc indispensable pour détruire cette idéologie (l'historicisme) laquelle est le fil directeur de toutes les doctrines totalitaires. Ce livre, est avec "La logique de la découverte scientifique", le plus important dans toute l'oeuvre de Popper, et il convient de lire dans sa suite, "Misère de l'historicisme", puis "La société ouverte et ses ennemis" pour découvrir l'extraordinaire cohérence et efficacité de l'oeuvre de cet immense philosophe des sciences.
 
 
 
 
 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.

Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".

Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.

Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :

"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".

Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".

Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".

Archives du blog