samedi 1 mai 2021

Barbara STIEGLER - De la démocratie en pandémie : santé, recherche, éducation.

 

 


 
Commentaires : 

Je suis d'accord avec beaucoup des arguments développés par Barbara Stiegler, sauf en ce qui concerne la question du complotisme. Pourquoi ? 
 
En tant que "complotiste éclairé", je défends l'idée que PERSONNE ne sait pour l'instant, ni ne peut savoir si toute cette histoire de "crise sanitaire" est le résultat d'un complot. 
 
Parce que le citoyen ordinaire ne peut pas, et c'est évident, être dans le secret des "arcana imperii", dans le secret du "Prince" et des motivations et autres décisions qui peuvent être prises dans le cadre d'une "Raison d'Etat". Exemple : les discussions du "conseil de défense" français, (dont la vocation initialement militaire a été "transférée" au sanitaire), sont-elles rendues publiques ?
 
Le citoyen ordinaire ne peut pas non plus être dans le secret des décisions de certaines multinationales (je pense à BiG Pharma) pour avoir les preuves directes de complots.
 
Seules des enquêtes indépendantes permettront d'écrire l'histoire... Et comme souvent, nous ne saurons qu'après (...) s'il y a eu ou non un ou des complots qui ont été ourdis pour "faire naître" ou "créer" cette crise sanitaire et à quelles fins ? Ou peut-être même que nous n'en saurons jamais rien.
 
Par conséquent, lorsque Barbara Stiegler affirme, je cite "il n'y a pas de complot", elle-même n'en sait ... probablement rien du tout. Cependant, elle a également raison d'affirmer que certaines affirmations de complots étaient parfaitement grotesques. Mais ce n'est pas cela, être un complotiste éclairé. 
 
"Critiquer un pouvoir ce n'est pas nécessairement être complotiste", dit Barbara Stiegler. Elle a raison.
 
Cependant, l'on peut poser des questions au pouvoir, l'on peut émettre des doutes et interrogations, qui concernent la probité morale du "Prince" et ses intentions, en nous basant sur de simples suspicions de complots qui nous semblent rationnellement justifiées.
 
Enfin, la question essentielle de la démocratie est posée par Barbara Stiegler, et nous semble bien posée.
 
 
(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).
 
 

 

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Psychanalystes, dehors ! Et, pour vivre heureux, vivons cachés.

Les années 2020 seront celles de l'avènement d'une nouvelle forme de totalitarisme : le totalitarisme sophistiqué dont l'un des traits les plus marquants est cette lutte, cette haine tout à fait scandaleuse et révoltante contre la liberté d'expression, via un combat acharné contre ce qui est nommé le "conspirationnisme" ou le "complotisme".

Les années 2020 seront sans doute identifiées dans l'Histoire comme une "période charnière" entre la fin d'un "ancien monde" et la naissance d'un "nouveau" dont les prémices se révèlent de plus en plus menaçants pour les libertés individuelles.

Nous estimons qu'il est pertinent, plus que jamais, de citer Antonio Gramsci :

"Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître. Et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres".

Mais citons Karl Popper : "L'optimisme est toujours de rigueur".

Et nous-mêmes : "Restons citoyens, restons vigilants, mais, renonçons à la violence et à l'intolérance. Travaillons à sauvegarder la citoyenneté, à en améliorer le contenu et les pouvoirs, les libertés autant que les responsabilités".

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