dimanche 6 août 2023

Début août 2023 : coup d'état au Niger.

 





Cher(e)s récalcitrant(e)s éclairé(e)s,


Comment se fait-il que le continent africain qui est sans doute le plus riche au monde en matières premières, (dont un pays comme la France a un besoin vital tous les jours pour son train de vie, et ce, depuis des décennies...), soit le moins développé, donc le plus pauvre, et le plus en proie aux conflits internes ; et, contradictoirement, qu'un pays comme la France, qui ne possède strictement aucune des matières premières dont elle a ce besoin vital tous les jours, (et qu'elle tire de l'Afrique (...)), figure parmi l'un des pays les plus riches et développés au monde ?





Comment une abérration aussi gigantesque a-t-elle été rendue possible et pérenne pendant des décennies, sans qu'en Europe, apparemment personne n'y ait vraiment jamais trouvé à y redire, ni bien sûr, à souhaiter en modifer quoique ce soit de manière radicale en faveur de l'Afrique ? (Depuis De Gaulle et "l'équipe" de Jacques Focart ? La "Françafrique" ?...). Jacques Chirac, que l'on peut entendre plus bas au sujet de l'Afrique est sans doute une exception remarquable.

Comment font certains décideurs occidentaux pour continuer de s'imaginer qu'une situation aussi énorme, scandaleuse et injuste contre l'Afrique puisse être éternellement acceptée, tolérée, par le peuple africain ?

Nous aurons, nous, l'auteur de ce blog, l'insigne outrecuidance de penser, que rien n'est éternel, sauf Dieu... En nous inspirant encore de Karl Popper dans le tome 1 de "La société ouverte et ses ennemis", (mais sans nous référer à Georges Soros, qui a largement perverti et dévoyé les nobles idées de Popper...), nous dirons que seules des motivations autoritaires, puis totalitaires peuvent motiver à l'usage de la violence pour maintenir d'inacceptables statu quo, parce que la vie, la diversité, les hommes, forcent toujours le changement. Ils sont les acteurs du changement, avec parfois, la Nature.

Le Niger veut s'émanciper du déterminisme et de l'historicisme que lui a assigné la France. Il veut "réfuter" sa situation actuelle, son statu quo historique de pays exploité, et parvenir à "corroborer" enfin son bonheur. Ce coup d'état est donc pour lui, une "expérience cruciale de réfutation"..


Alors ? 

A qui la faute ?

"C'est la faute de l'Afrique ?"

"C'est la faute de la France ?"

"C'est la faute des USA, ou de la Chine, ou d'Israël, ou d'un autre pays de l'EU, ou peut-être de la Grande-Bretagne ?"

(...?...?...)

Qui est coupable ?


Je vous prie, cher(e)s récalcitrant(e)s éclairé(e)s d'excuser ces quelques questions naïves, mais bien qu'imaginant sans difficulté que beaucoup d'autres aient pu se les poser avant moi, je pense pouvoir m'octroyer le mérite d'y avoir aussi pensé, non ? J'ai trouvé la chose des plus faciles, et ceci rajoute encore à mes yeux à l'aspect scandaleux, sinon monstrueux de la situation malheureuse dans laquelle se trouve toujours l'Afrique... 

Et vous ?


*


Et l'immigration (massive) des africains vers l'Europe, si on en parlait ?

Selon moi cette forme d'immigration est une double escroquerie : 

1. Escroquerie envers les africains et leurs pays d'origine, privés de leurs forces vives, lesquelles sont indispensables pour mener des soulèvements, des changements de régime politique, puis la construction et la pérennisation du rêve africain : l'accès à l'autonomie, à la souveraineté autant économique que politique, à la fin de toute ingérence étrangère, à la pleine jouissance de leurs incommensurables richesses naturelles ;

2. Escroquerie contre les natifs européens : nous croyons que cette immigration aurait pour principal objectif de finir par faire accepter aux natifs européens des baisses drastiques de leurs salaires, de leurs niveaux de vie, tout cela au profit des dominants. Voyant leurs conditions d'existence se détériorer, les européens créeraient de plus en plus de conflits sociaux, à la source d'une probable instabilité politique plus régulière, pour aboutir à une sorte de "précarisation" de l'Europe, tant sur le plan politique qu'économique, mais au profit de qui ? Toujours les mêmes : l'oligarchie US, laquelle est aussi responsable du conflit ukrainien qui n'a d'autre but que d'assujettir non seulement la Russie, mais aussi, bien entendu, l'Europe tout entière. Nous deviendrions, en quelque sorte, les "esclaves" des USA. (Il est possible que la CIA soit encore impliquée dans les causes de l'immigration massive des africains vers l'Europe, dans le but de concourir à son affaiblissement global).

Donc, nous croyons que cette immigration pourrait cesser, si les africains pouvaient être heureux et fiers de vivre chez eux, de construire leur pays, vivre libres, riches et autonomes. 

Il serait en outre souhaitable d'organiser entre la France et l'Afrique un commerce qui soit vraiment équitable, et qui profite aux deux parties, tout en stoppant l'immigration massive. Nous parierions sur le fait que cela contribuerait à améliorer la situation de notre pays, de l'Europe, et aussi de l'Afrique, renouveau et développement qui ne profiteraient sans doute pas aux USA, si nous réussissions aussi à renouer des relations positives avec la Russie et à coopérer avec elle dans sa politique africaine au lieu de la combattre... 

Cependant, nous ne saurions, à aucun prix, faire des USA nos futurs principaux ennemis affirmés. Bref, les politiques doivent consentir à se mettre autour d'une table et discuter en termes de coopération. Une coopération réelle, nouvelle, peut-être même inédite, qui change le sort de la planète. Je reste persuadé que la clé des principaux problèmes présentés ici, se trouve encore et toujours dans la recherche de nouvelles formes de coopération, quitte à ce qu'elles soient de prime abord improbables... C'est-à-dire qu'en matière de coopération, il faudrait s'inspirer de l'esprit scientifique, de la méthode scientifique, et procéder par de nouvelles hypothèses mises à l'épreuve, lesquelles pourraient réfuter nos anciennes approches de la coopération au plan international : l'innovation est donc logiquement nécessaire pour de tels progrès.

Je pense que la paix et la prospérité de tous sur cette terre, sans que l'Afrique demeure l'éternelle laissée pour compte, ne peut éviter d'en passer par l'innovation, le génie sans doute, à découvrir et à mettre en oeuvre de nouvelles formes de coopération, (qui seront enfin autre chose que des "tromperies sur la marchandise"...), entre les nations.

Pour résumer ici : rien de nouveau ne se fera sans la générosité, la sincérité et le génie humain. Arrêtons de nous battre, déposons les armes, coopérons. Travaillons ensembles.

Enfin, et compte tenu de ce que nous avons écrit au début, il nous semble manifeste que nous avons besoin de l'Afrique et que nous dépendons même d'elle de façon vitale. Mais..., si l'Afrique pouvait enfin accéder à ce dont elle rêve depuis toujours et que nous avons déjà tenté de décrire plus avant, aurait-elle encore besoin de nous ? Pour son développement technologique, les savoirs acquis, je pense que oui, en partie importante. Mais, dans l'idéal, que je crois possible, il ne faudrait pas que les besoins technologiques et scientifiques de l'Afrique soient encore des occasions d'instiller son asservissement ou sa soumission économique.

Cessons de croire que les nations sont sous le coup d'une fatalité historiciste qui les condamneraient pour toujours à vivre selon des rapports de dominants à dominés, comme le pensait Hegel. Il faut en finir avec l'hégélianisme. Il n'y a pas de nation prétendument "élue" ou porteuse de je ne sais quel "Esprit du temps" ou "Esprit universel". 

Il n'y a pas de "peuple élu" et appelé à "éclairer le monde" ou à se croire investi du droit naturel de tout régir et de faire la "police" (...). Il n'y a pas non plus de prétendue "loi du destin" pour l'Afrique qui la condamnerait pour toujours à demeurer la vache à lait de l'Europe. Il n'y a d'ailleurs de loi du destin pour personne, pour aucun peuple. Tous les peuples sont "élus", et doivent être considérés comme tels.

N'est-il pas plus que temps de reconsidérer de fond en comble, nos rapports avec l'Afrique ? N'est-ce pas trop tard, étant donné tout le mal que nous lui avons fait pendant si longtemps ?

A ce propos, qu'en pensait Jacques Chirac, ancien Président de la République Française ? (pour rappel) : 




...donc, les "convulsions" et autres difficultés dont parlait Jacques Chirac, sont là, au Niger, aujourd'hui en 2023, et aussi chez nous (immigration massive...). 

Feront-elles boule de neige, dans tout le continent africain, où la France est présente, sur l'exemple du Niger, et contre elle ? Le coup d'Etat au Niger est-il la première alerte claire du début du grand déclin français, et de la banqueroute de notre pays ? L'affaire ukrainienne ne risque-t-elle pas d'ajouter encore à notre déroute tous azimuts, laquelle paraît comme annoncée dans ce coup d'état au Niger ?

Mais... (il y a toujours un "mais"), il reste à l'état français, le recours aux "vieilles méthodes" : l'usage de la force brutale contre l'héroïque jeunesse nigériane et contestataire, et chez nous, par le contrôle des médias et le bourrage de crâne, le mensonge et la désinformation, comme d'habitude...



*          *

















Alain FOKA : 




J'en viens maintenant à penser ceci : nous ne vivrons jamais heureux sur cette terre, sans la prospérité et le bonheur de l'Afrique. Les laissés pour compte ne peuvent jamais être notre "bonne conscience", mais le contraire.



Dernière minute : 


7 août 2023, les avions de l'OTAN et les Rafales français atterrissent au Sénégal pour préparer le renversement des militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, et restituer le président qui en a été évincé par le coup d'état pour l'indépendance et la souveraineté du pays, autrement dit pour libérer le Niger de la tutelle de la France laquelle souhaite continuer d'exploiter le pays pour ses ressources : 






La France et le terrorisme en Afrique, un exemple, un témoignage informé : 




Celles et ceux qui auront écouté attentivement les propos de ce tchadien au sujet de l'utilisation du terrorisme par la France, comprendront la pertinence des deux liens qui suivent et que nous vous invitons à consulter et à lire tout aussi attentivement : 










Dans l'un de nos medias mainstream, LCI...(la France a la trouille, compte tenu des enjeux, énormes) : 


(Patrice Van den Reysen. Tous droits réservés).



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Mon roman, "HOAG, un témoignage du futur":










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